Causes des cancers de l’enfant, la bourde du Ministère de la Santé ?
Le 15 février, date de la Journée Internationale du Cancer de l’Enfant, le Ministère des Solidarités et de la Santé a publié une liste de conseils à suivre pour réduire les risques de cancer chez l’enfant, provoquant une gronde générale chez les familles et associations.

15 février : Journée Internationale du Cancer de l'Enfant
Comme chaque année dans le monde entier, le 15 février est la date de la « Journée Internationale du Cancer de l’Enfant ». Ce jour est fortement marqué par des communications et des événements organisés par les associations de lutte contre les cancers pédiatriques.
Il est d’usage que le Ministère de la Santé publie, comme il le fait à l’occasion d’autres journées mondiales, un message pour rappeler l’importance des avancées dans la recherche scientifique et médicale.
Une liste de conseils comportementaux pour réduire les risques
Malheureusement cette année, le message officiel annonçant cette journée du 15 février s’est transformé en une liste de conseils à suivre, publiée sur les comptes Facebook et Twitter du Ministère, pour réduire les risques de développer un cancer chez l’enfant :
- Pratiquer une activité physique régulière
- Avoir une alimentation diversifiée et équilibrée
- Surveiller son poids
- Eviter les expositions aux rayonnements UV

Si cette liste de recommandations pourrait être acceptable dans le cadre de cancers dus notamment à des causes comportementales, en aucun cas chez l’enfant cette liste est pertinente.
Pire encore, cette liste laisserait entendre que les parents ou les enfants eux-mêmes pourraient avoir une responsabilité directe dans le cancer.
Face au tollé provoqué et aux milliers de réactions de colère chez les familles et associations, le Ministère a finalement retiré après plusieurs heures son infographie de ses comptes Facebook et Twitter.
Une bourde ?
S’agissait-il d’une malencontreuse erreur du service de communication ? Cette publication avait-elle été validée en haut lieu par le Ministère ? Pour l’heure nous ne le savons pas.
L’Association Cassandra demande au Ministère de faire la lumière sur cette erreur et d’en tirer les conséquences quant à l’organisation de sa communication digitale.