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Par Carenews INFO - Publié le 5 juin 2023 - 16:07 - Mise à jour le 27 juin 2023 - 17:11
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5 femmes activistes qui se mobilisent pour le climat

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, la rédaction met en lumière cinq femmes qui s’engagent en faveur du climat.

Plusieurs activistes font partie du mouvement Friday for Future. Crédits : iStock.
Plusieurs activistes font partie du mouvement Friday for Future. Crédits : iStock.

 

Zaya Guarani

 

Zaya Guarani
Crédits : Instagram @thezaya__

 

Zaya Guarani s’est appuyée sur sa notoriété en tant que mannequin, au Brésil, pour défendre un message écologique et social. Elle appartient aux ethnies Guajajara, Kamorapi et Guarani Mbya d’Amazonie. À ses yeux, les droits des communautés autochtones sont indissociables de la protection des écosystèmes : leur rapport à la nature, plus durable et plus harmonieux, doit inspirer les sociétés occidentales. L’activiste alerte en particulier sur la destruction de l’Amazonie et des écosystèmes causée par les industries et la surconsommation, tout en militant pour la prise en compte des peuples autochtones dans les décisions politiques. Elle a aussi créé un collectif dédié à la représentation des peuples indigènes dans le monde de la mode. 

 

 

Camille Étienne

 

Camille Étienne
Crédits : Twitter @CamilleEtienne_

 

À 24 ans, elle vient d’écrire Pour un soulèvement écologique, un essai dans lequel elle identifie des moyens de « dépasser notre impuissance collective » face à la crise écologique. Mais elle ne s’engage pas seulement par l’écrit, loin de là. Brillante élève, elle a quitté la commune rurale des Alpes dans laquelle elle a grandi pour intégrer Sciences Po Paris. Avant même d’obtenir son diplôme, en 2020, elle intervenait déjà devant un MEDEF moqueur à qui elle proposait de « travailler moins. » Elle continue de saisir toutes les occasions qui s’offrent à elle pour alerter sur l’urgence écologique : des réseaux sociaux aux plateaux télévisés en passant par le blocage d’assemblées générales d’entreprises. Elle concentre son militantisme sur deux questions : l’exploitation minière des fonds marins d’une part, et l’industrie pétrolière de l’autre. Elle est notamment mobilisée contre le projet d’oléoduc EACOP porté par la multinationale TotalEnergies. Celui-ci traverse la Tanzanie et l’Ouganda, avec des conséquences importantes pour la biodiversité et les populations locales.

 

Lucie Pinson

 

Lucie Pinson
Crédits : LinkedIn Lucie Pinson

 

En 2020, elle fonde l’ONG Reclaim Finance, qu’elle dirige depuis. Son objectif ? « Jouer un rôle de contre-pouvoir citoyen », décrypter l’activité des acteurs financiers pour « exposer leurs impacts réels » et utiliser la finance comme « un levier critique dans la lutte contre le dérèglement climatique », face à une « finance dominante [qui] demeure aux antipodes des objectifs de justice sociale et climatique ». Son combat pour transformer le secteur a débuté il y a dix ans. Elle devient alors chargée de campagne finance pour l’association Les Amis de la Terre, jusqu’en 2018. Elle coordonne ensuite le réseau Sunrise Project en Europe, dans le cadre d’une campagne internationale visant à appeler les assureurs à mettre fin à leur soutien au charbon. Un an plus tard, 15 d’entre eux cessent de soutenir de nouveaux projets de mines et centrales thermiques. En 2020, elle remporte le prix Goldman pour l'environnement. Cette prestigieuse distinction internationale la récompense pour son « approche unique » destinée à convaincre les banques et les assureurs. En effet, elle assume des discussions et relations de travail avec ces acteurs, tout menant des campagnes publiques pour faire pression sur leurs activités. 

 

Adélaïde Charlier

 

Adélaïde Charlier
Crédits : Instagram @adelaidecha

 

Comme Camille Étienne, cette belge âgée de 22 ans utilise les réseaux sociaux pour sensibiliser à la cause climatique. Forte de ses 7 249 abonnés sur Twitter et 22 000 sur Instagram, elle attire l’attention sur le « jour du dépassement belge », la « bombe climatique » approuvée par le gouvernement Biden à travers le projet de forage Willow en Alaska ou en contestant le « rêve » de  la croissance verte. Elle a cofondé Youth for Climate Belgique, l’antenne belge du mouvement international qui organise des mobilisations de jeunes pour alerter sur l’urgence climatique. En plus d’une licence en sciences politiques et sociales, elle conseille le vice-président de la Commission européenne en charge du Green Deal, le plan climat européen, Frans Timmermans « pour appuyer des mesures fortes visant à faire face aux enjeux de notre génération », peut-on lire sur son compte LinkedIn. Elle s’est aussi rendue en voilier à la COP 25, initialement prévue au Chili, ou a représenté la Belgique à l’Assemblée mondiale d’Amnesty International.

 

Vanessa Nakate

 

Vanessa Nakate
Crédits : Instagram @vanessanakate1

 

Inspirée par la suédoise Greta Thunberg en 2019, Vanessa Nakate s’est mobilisée dans les rues de la capitale ougandaise, Kampala. Elle est devenue l’un des visages de la mobilisation internationale des jeunes pour le climat. L’UNICEF l’a nommée « ambassadrice de bonne volonté » l’année dernière, alors qu’elle n’avait que 25 ans, pour reconnaître sa « mobilisation exceptionnelle à l’échelle mondiale en faveur de la justice climatique pour les générations actuelles et futures. » Dans un entretien publié sur le média Le Grand Continent, elle explique que « les pays du Nord doivent fournir aux nations les plus vulnérables les financements climatiques dont elles ont besoin de manière urgente. » Elle se fait ainsi la voix des pays du continent africain et de la justice climatique sur la scène internationale. 

 

Eléonore Duchon d'Engenières et Célia Szymczak  

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