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Par Carenews INFO - Publié le 31 mai 2024 - 17:15 - Mise à jour le 3 juin 2024 - 12:33
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France Active, Croix Rouge française, Ma petite planète…. Les brèves ESS de la semaine

France Active lève de l’argent pour les entrepreneurs les plus fragiles, six centres de santé de la Croix-Rouge menacés de fermeture, un challenge de Ma petite planète lié aux Jeux olympiques… Découvrez l’actualité ESS de la semaine. 

Les brèves ESS de la semaine. Crédits : Carenews
Les brèves ESS de la semaine. Crédits : Carenews

 

  • Lancement du challenge « Jeux pour l'Écologie » par Ma petite planète 

 

À l’occasion des Jeux olympiques d'été de Paris 2024, Ma petite planète lance le challenge « Jeux pour l'Écologie » du 27 mai au 17 juin. Ce jeu par équipe combine « l'esprit olympique à des actions concrètes pour l'environnement ». 

Ma petite planète, application de défis écologiques, propose pour cette édition trois nouvelles thématiques : sport, inclusivité et handicap. « L'objectif est de promouvoir l'inclusion et la diversité en encourageant la participation de tous, indépendamment de l'âge, du genre ou de l'origine », explique l'association. 

Parmi les défis, on trouve « Sport pour toutes et tous », qui incite à organiser une séance de sport mixte et intergénérationnelle, et « Ensemble, c'est mieux », qui encourage à assister à un match de handisport. 

Depuis son lancement en 2020, Ma petite planète a réuni près de 424 200 joueurs réalisant plus de 5 472 000 défis écologiques. « Nous devons travailler ensemble pour un avenir plus durable », souligne Lénaïg Corson, joueuse de rugby, l'une des sportives soutenant l'initiative. 

Des partenaires comme Kabubu, Climate WorkOut et la Ville de Paris soutiennent également cette édition spéciale. 

 

 

  • France Active lève 12,5 millions d'euros pour soutenir l'inclusion bancaire 

 

France Active annonce une levée de fonds de 12,5 millions d'euros auprès des actionnaires de France Active Garantie qui sont notamment le Groupe BPCE, la Caisse des dépôts et consignations, la Caisse centrale du Crédit coopératif ou le Groupe Crédit agricole . Cette augmentation de capital vise à répondre aux « besoins croissants des entrepreneurs les plus fragiles », affirme l’association engagée dans l'inclusion bancaire des entrepreneurs les plus vulnérables. 

Récemment, 26 % des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) ont créé ou envisagé de créer une entreprise, un chiffre qui a presque doublé en quatre ans. Cependant, l'accès au financement reste un obstacle majeur pour 29 % d’entre eux. Chez les femmes entrepreneures, cette proportion atteint même 51 %. 

Grâce à cette levée de fonds, France Active projette d'augmenter sa garantie de prêts bancaires, passant de 325 millions d'euros en 2023 à 350 millions dès 2024. Cette initiative s'inscrit dans l'objectif plus large de garantir 450 millions d'euros de prêts d'ici à 2027, ce qui permettrait d'accompagner plus de 10 000 entrepreneurs supplémentaires. 

Le dispositif proposé par France Active comprend des garanties d'emprunts couvrant jusqu'à 80 % du montant emprunté en cas de défaillance de l'entreprise. Le dispositif vise à sécuriser les banques et à limiter la nécessité pour l'entrepreneur de fournir une caution personnelle. 

 

 

  • Six centres de la Croix-Rouge menacés de fermeture à Paris et en Île-de-France 

 

La Croix-Rouge, confrontée à des difficultés financières, prévoit la fermeture de six centres de santé en Île-de-France d'ici à cet été, dont deux à Paris. Selon l'association, les pertes, estimées à 4,3 millions d'euros pour 2024 et cumulées à 48 millions, sont « insoutenables ». Les centres franciliens, en majorité déficitaires, sont essentiels pour combler le manque de médecins spécialistes dans des quartiers comme le nord-est parisien, où certains arrondissements comptent moins de 10 spécialistes pour 10 000 habitants, contre une centaine dans le 8e arrondissement. 

Renaud Mandel, représentant syndical à la CGT Croix-Rouge française, dénonce l'abandon de 40 000 patients, considérant cette décision comme une « catastrophe sanitaire ». 

À Paris, où 80 % des spécialistes et 30 % des généralistes pratiquent des dépassements d'honoraires, ces centres pluriprofessionnels jouent un rôle crucial dans la réduction des inégalités de santé, d'après Thierry Bodin de l’Agence régionale de santé (ARS). 

Face à cette situation, la mairie de Paris envisage de sauver les deux centres menacés en les municipalisant. Une autre option serait le rachat des bâtiments, avec un soutien pour l'installation de médecins libéraux, afin de maintenir une offre de soins accessible dans la capitale. 

 


À lire aussi : Dix propositions de la Croix-Rouge française pour renforcer notre résilience face aux catastrophes climatiques 


 

  • Manifestation à Gennevilliers contre le projet d'entrepôt Green Dock 

 

Environ 1 500 personnes se sont rassemblées à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, pour protester contre le projet Green Dock, un gigantesque entrepôt logistique. Ce projet, porté par un groupe immobilier australien, prévoit la construction d'un entrepôt de 92 000 mètres carrés, long de 600 mètres et haut de 30 mètres. Cet entrepôt, destiné au stockage de marchandises, doit être implanté sur les berges de la Seine d'ici à 2027, en face d’une réserve ornithologique classée Natura 2000. 

Les manifestants dénoncent les nuisances envisagées : camions, pollution, bruit et lumière. « Green Dock n’a rien de vert, c’est plutôt mille nuances de gris », a déclaré une militante des Soulèvements de la Terre. Le collectif a organisé la manifestation pour attirer l’attention sur les impacts environnementaux et sociaux du projet.  

Les opposants au Green Dock mettent en avant les risques pour l'environnement, notamment pour les espèces protégées comme le martin-pêcheur. Antoine Gaudin, porte-parole du collectif Stop Green Dock, craint que le bâtiment ne bloque « la trajectoire des oiseaux » et « le soleil en hiver » sur cette zone. En face, les partisans du projet, comme Jean Plateau, directeur du port de Gennevilliers, défendent l'idée que l'entrepôt permettra de « décarboner la livraison » en utilisant le transport fluvial, réduisant ainsi le trafic routier. 

 

Félicité Dussel 

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