Christian Nallatamby, cofondateur de Ma Petite Planète : jouer le jeu de l’écologie
Comment des bénévoles ont-ils transformé un jeu entre amis en association reconnue et fructueuse ? C’est l’histoire que raconte Christian Nallatamby, cofondateur de Ma Petite Planète, au micro de Changer La Norme dans le troisième épisode de la saison.
Pour la première fois, Changer La Norme parle de jeu ! Ma Petite Planète s’adresse au grand public, aux entreprises, collectivités et écoles. Les joueurs téléchargent une application, puis forment des équipes. Comment gagner ? En relevant le plus grand nombre de défis écolos, comme ne plus boire de café ou aller au travail à vélo pendant une semaine. Dans cet épisode, Christian Nallatamby revient sur la croissance de Ma Petite Planète et explique le fonctionnement de l’association.
Du jeu à l’association
Christian Nallatamby l’admet lui-même : il ne « [s’]attendait pas à aimer l’entrepreunariat ». Ingénieur de formation, il rencontre les cofondateurs Clément Debosque et Mathilde Hebert alors qu’ils sont tous bénévoles dans des associations. Ma Petite Planète (MPP) est d’abord un jeu organisé par une bande d’amis sur un document Excel, pendant la canicule de 2019. C’est un succès : il faut changer d’échelle. Christian s’engage dans l’aventure MPP « en parallèle de [son] travail ».
Il est désormais à temps plein. Après deux ans d’existence, l’association emploie 27 salariés et prévoit un budget de 600 000 euros en 2022. 130 000 personnes ont été sensibilisées. « Ça a très bien pris en 2021 », résume Christian.
L’impact pour seul objectif
Des bénévoles contribuent fortement au développement de l’application et de l’association. Ils jouent puis proposent spontanément leurs services aux cofondateurs. Leur participation à la gouvernance est également essentielle pour se porter « garants et garantes du fait que l’association contribue toujours à sa mission », d’où la volonté de MPP de conserver un modèle associatif.
L’autre motivation des cofondateurs à ne pas faire évoluer la structure juridique de leur association, c’est la volonté de convaincre autant de personnes que possible qu’un mode de vie écologique peut les réjouir. Lorsque le jeu s’adresse au grand public ou aux élèves, il doit donc rester gratuit. Ainsi, pour 2022, l’association produira deux bilans comptables, l’un à but non lucratif et l’autre à but lucratif.
Quel est le modèle économique de l'association ? Comment envisage-t-elle de perfectionner sa mesure d'impact écologique ? Comment s'est-elle développée ?
Découvrez toutes ces informations en détail dans le podcast Changer La Norme
