Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 15 novembre 2024 - 11:13 - Mise à jour le 15 novembre 2024 - 11:13 - Ecrit par : Elisabeth Crépin-Leblond
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Jeunes majeurs issus de l’ASE, Coordination Sud, La Cloche… Les brèves ESS de la semaine

Une convention pour favoriser l’accès au logement de jeunes majeurs issus de l’ASE, des associations qui contestent la stratégie Ecophyto, Coordination Sud qui appelle à manifester, un baromètre sur le recrutement dans l’éducation populaire, un appel aux dons de l’association La Cloche… Découvrez l’actualité de l’ESS de la semaine.

Les brèves ESS de la semaine. Crédit : Carenews
Les brèves ESS de la semaine. Crédit : Carenews

 

  • Une convention pour favoriser l’accès au logement des jeunes majeurs issus de l’ASE

 

L’Union nationale pour l’habitat des jeunes (Unhaj), les Départements de France, le groupement d’intérêt public « France enfance protégée », l’Union sociale pour l’habitat, l’Union nationale des comités locaux pour le logement autonome des jeunes (UNCCLAJ), l’Association pour la formation professionnelle continue des organismes de logement social (Afpols) et la Banque des territoires ont signé jeudi 14 novembre une convention dans laquelle ils s’engagent à favoriser l’accès au logement des jeunes majeurs issus de l’aide sociale à l’enfance (ASE), de 18 à 21 ans.

« Les jeunes majeurs pris en charge par l’ASE sont confrontés à des difficultés sociales et éducatives et ne bénéficient pas d’un soutien familial suffisant. Il convient d’accorder une attention particulière à ce public vulnérable pour qui l’accès au logement répond à un besoin de sécurité fondamentale », déclarent les associations et les administrations, qui s’engagent à mettre des actions visant à amplifier le déploiement de la priorité d’attribution d’un logement social dont bénéficient les jeunes majeurs jusqu’à trois ans après la sortie de leur parcours ASE.

Parmi les engagements cités, les signataires de la convention mentionnent notamment la mobilisation des acteurs locaux par les têtes de réseaux, le développement d’une application dédiée aux jeunes majeurs en faveur de leur autonomie, l’émergence d’actions partenariales et d’informations locales destinées aux jeunes majeurs, la sensibilisation systématique des professionnels dans le cadre des formations-métiers, la réalisation d’un guide commun et le retour d’expérience sur des bonnes pratiques.

 


À lire également : Jeunes majeurs sortant de l’Aide sociale à l'enfance : les difficultés d’une population précarisée 


 

  • Quatre associations contestent la légalité du plan Ecophyto devant le Conseil d’État

 

Les associations de protection de l’environnement Notre affaire à tous, Générations Futures, Biodiversité sous nos pieds (BSNP), et l’association pour la protection des animaux sauvages (APAS) ont déposé un recours en excès de pouvoir auprès du Conseil d’État mercredi 13 novembre, contre le plan Ecophyto 2030 qu’elles jugent illégal.

« En violation claire de la condamnation historique de l’Etat dans le dossier Justice pour le vivant, le plan Ecophyto 2030 acte un abandon de l’objectif de 50 % de réduction de l’utilisation des pesticides », dénoncent les associations dans un communiqué de presse.

La stratégie Ecophyto 2030 a été dévoilée par le gouvernement le 6 mai 2024, après les protestations des syndicats agricoles. Portant sur les produits phytosanitaires dans l’agriculture, elle « maintient l’objectif de réduction de 50 % de leur usage d’ici à 2030 tout en veillant à donner aux agriculteurs les moyens de s’adapter », présente le gouvernement, qui réaffirme le principe « pas d’interdiction sans solution ».

Elle prévoit notamment de dédier 250 millions d’euros à la recherche de solutions alternatives et à l’accompagnement des agriculteurs dans le changement de pratiques ainsi que l’usage de l’indicateur européen de risque harmonisé (HRl1) à la place de l’indicateur « nombre de doses unités » (Nodu). La stratégie Ecophyto 2030 modifie également la période de référence de l’objectif de réduction, passant de la période 2015-2017 durant laquelle l’utilisation des pesticides a atteint un pic, à 2011-2013, où les chiffres étaient plus bas et proches des niveaux actuels.  

« La Stratégie Ecophyto 2030 garde en apparence l’objectif de réduction de 50 %. Cependant, les différences sont en réalité notables », dénoncent les associations. « Un changement d’indicateur et de période de référence, revient en réalité à un changement d’objectif :  cela signe concrètement un abandon de l’objectif de 50 % de réduction de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques prévus dans les plans Ecophyto précédents », argumentent-t-elles.

 


À lire également : Les ONG environnementales dénoncent la mise à l’arrêt du plan Ecophyto 


 

  • Coordination Sud appelle à manifester contre les coupes de l’aide publique au développement

 

La coordination nationale d’ONG française Coordination Sud appelle à manifester mardi 19 novembre, au moment du vote du projet de loi de finances (PLF) 2025, à partir de 14h30 pour protester contre la baisse de l’aide publique au développement (APD).

« L’APD pourrait être une nouvelle fois coupée de 2 milliards d’euros, avec des conséquences désastreuses pour nos actions en faveur des populations vulnérables dans le monde, premières concernées par ces coupes, et pour la société civile », s’inquiètent les associations.

« Pourtant, les besoins d’assistance humanitaire explosent, les inégalités mondiales atteignent des niveaux records, cela dans un contexte d’aggravation du dérèglement climatique. Notre devoir collectif est donc de s’opposer à ce projet de loi de finances qui éloigne la France de la cible de financement que les parlementaires ont fixé à l’unanimité dans la loi de programmation du 4 août 2021 : contribuer à l’APD à hauteur de 0,7 % du revenu national brut », ajoutent-t-elles.

Pour rappel, la présentation du projet de loi de finances (PLF) a indiqué une coupe budgétaire de l’ordre de 23,3 % des crédits alloués, soit plus de 1,3 milliard d’euros pour 2025, à la mission interministérielle d’aide publique au développement. Selon le PLF, la France prévoit de consacrer 5,2 milliards d’euros à l’APD pour 2025, alors qu’elle lui avait alloué 6,5 milliards d’euros l’année précédente.

 

  • Des problématiques de recrutement maintenues dans l’éducation populaire

 

Le baromètre 2024, publié par l’organisation d’employeurs de l’éducation populaire Hexopée, le syndicat employeur du lien social et familial Elisfa et le Fonds de coopération de la jeunesse et l’éducation populaire (Fonjep) fait état de difficultés de recrutement « maintenus à un niveau élevé » dans le secteur de l’éducation populaire.

Mené à partir d'une enquête auprès de 2 126 structures, le baromètre confirme la tendance des années précédentes des pénuries de recrutement dans les structures de l’éducation populaire. « S’ils étaient 72,4 % à déclarer connaître des difficultés de recrutement en 2023, les employeurs de l’éducation populaire et du lien social sont toujours 69,34 % à vivre cette réalité en 2024. Pour 63 % d’entre eux, la situation n’a pas évolué depuis 2023, et elle s’est même aggravée pour 31 % des répondants », rapportent les trois structures qui appellent « à des décisions politiques pour pérenniser l’emploi et valoriser les métiers du secteur ».

« Près de 4 structures sur 10 (39 %) ont connu un impact de ces difficultés de recrutement sur la tenue de leurs activités. Concrètement, cela signifie la baisse du nombre d’usagers accueillis dans les structures, voire des annulations d’activité prévues », ajoutent-elles.

 

  • L’association La cloche lance un appel aux dons

 

L’association La Cloche, qui lutte contre l’exclusion des personnes en situation de précarité, lance jusqu’au 21 novembre, un appel aux dons pour soutenir son programme Le Carillon.

Lancé en 2015, le programme Le Carillon permet aux commerces et aux lieux de quartier de s’engager contre l’exclusion en proposant des produits et des services aux personnes en situation de précarité. Le réseau compte aujourd’hui près de 1 300 commerçants répartis sur 36 villes en France métropolitaine.

Pour sa campagne et « alors que la précarité et le sentiment d’isolement ne cesse d’augmenter », La Cloche invite à faire un don pour soutenir le programme et à s’engager en tant que bénévole ou commerçant partenaire.

 

Élisabeth Crépin-Leblond

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer