Noël : la seconde main s’invite sous le sapin
Une étude de l’Ifop pour Leboncoin montre que les Français sont de plus en plus enclins à offrir des cadeaux de seconde main pour Noël.
La seconde main se fait une place sous le sapin. Deux Français sur cinq ont déjà acheté un cadeau de seconde main pour Noël, selon une étude réalisée par l’Ifop pour Leboncoin publiée le 7 décembre. 27 % l’ont fait plusieurs fois.
Cette pratique est plutôt récente puisque parmi les personnes qui affirment avoir déjà offert un cadeau de seconde main, 59 % l’ont fait depuis moins de trois ans.
Des habitudes plus présentes chez les jeunes
La pratique semble donc rentrer de plus en plus dans les mœurs. D’ailleurs, 83 % des personnes ayant reçu un cadeau d’occasion affirment ne pas avoir été déçues ou tristes. Un Français sur deux estime que ces cadeaux ont plus de charme que des cadeaux neufs.
Ces habitudes sont plus marquées chez les plus jeunes puisque 62 % des 18-24 ans ont déjà offert ce type de cadeaux contre 55 % des 25-49 ans et 24 % parmi les 65 ans et plus.
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Quels sont les types de cadeaux les plus offerts en occasion ?
La pratique varie également selon le niveau de revenus. Un Français sur trois gagnant plus que le revenu médian (1 900 euros) a déjà offert un cadeau de seconde main. Cette pratique est plus fréquente parmi les ménages modestes. 45 % des personnes disposant d’un revenu par personne de moins de 900 euros ont déjà offert un cadeau de seconde main, contre 39 % pour la tranche des revenus entre 1 300 et 1 900 euros et 34 % pour un revenu situé entre 1900 et 2500 euros par personne.
52 % de ceux qui ont acheté ces cadeaux l’ont fait pour des raisons économiques. En revanche, pour quatre personnes sur dix ayant offert un cadeau de seconde main, la motivation est écologique, et vise à lutter contre la surconsommation.
Enfin, 64 % des personnes qui ont offert de la seconde main indiquent avoir offert des livres d’occasion, 56 % des jouets, 49 % des vêtements et 36 % des objets de décoration.
L’enquête a été réalisée en octobre 2023 auprès d’un échantillon de 2 000 personnes.
Théo Nepipvoda
