Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 15 avril 2025 - 11:00 - Mise à jour le 16 avril 2025 - 10:17 - Ecrit par : Célia Szymczak
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Start-up françaises à impact positif : un écosystème en croissance

Les start-up engagées pour la planète et la société répondantes au Mapping des start-up françaises à impact positif sont de plus en plus nombreuses, selon l’édition 2025 publiée le 9 avril par Bpi France le Hub, France digitale et le Mouvement Impact France. L’étude s’intéresse aussi à leur secteur d’activité, au lieu de leur siège social et à leur impact.

Le mapping des start-up à impact dresse un état des lieux des start-up ayant un objectif social ou environnemental au cœur de leur activité. Crédits : Carenews.
Le mapping des start-up à impact dresse un état des lieux des start-up ayant un objectif social ou environnemental au cœur de leur activité. Crédits : Carenews.

 

À quoi ressemblent les start-up qui mettent leur activité au service de la planète ou de la société ? C’est la question que se sont posées trois organisations, l’association réunissant des start-up du numérique France digitale, l’organisme d’accompagnement de start-up Bpi France le Hub et le mouvement réunissant des entreprises engagées, Impact France. Ces trois structures publient le 9 avril le Mapping 2025 des startups françaises à impact positif. 1 261 start-up françaises ont été interrogées, soit 10 % de plus que lors de la dernière édition du mapping, réalisée en 2023.  

 

Les start-up à impact positif françaises
Crédits : Carenews, à partir de l'étude de Bpi France le Hub, France digitale et du Mouvement Impact France.

 

Des ambitions d’internationalisation  

 

Les auteurs de l’étude considèrent que ces structures forment d’un écosystème en croissance : au-delà de l’augmentation des entreprises répondantes, le nombre de personnes qu’elles emploient s’est accru de 7 % par rapport à la dernière édition pour s’élever à 34 200 personnes et le montant des fonds levés depuis leur création de 8 %, pour atteindre près de 10,8 milliards d’euros.  

« Ce mapping 2025 révèle la remarquable maturité des start-up à impact, qui non seulement trouvent leur marché, mais affichent aussi des ambitions d'internationalisation dans un contexte économique pourtant difficile. Chez Impact France, nous y voyons un signal d'avenir positif et considérons ce dynamisme comme un indicateur clé de leur potentiel de croissance et de leur rôle clé dans l'économie, aujourd'hui comme demain », a commenté Caroline Neyron, la directrice générale du Mouvement Impact France. Plus de la moitié des start-up (54 %) sont en phase de production déjà standardisée et déployée chez plusieurs clients. 18 % proposent leurs produits à l’international.  

 

26 % d’entre elles ont levé entre un et cinq millions d’euros 

 

Dans le détail, chaque start-up emploie en moyenne 27 personnes. 43 % d’entre elles ont leur siège social en Île-de-France. Il se situe en Auvergne-Rhône-Alpes pour 12 % des start-up, en Occitanie pour 7,9 % d’entre elles, ou encore en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour 7,4 %.  

30 % des start-up financent elles-mêmes leur développement économique. Près d’une sur quatre (23 %) a levé moins d’un million d’euros depuis sa création, un peu plus d’une sur quatre entre un et cinq millions d’euros (26 %). Elles sont moins nombreuses à avoir levé entre cinq et dix millions (8 %), entre 10 et 50 millions (11 %) ou plus de 50 millions (2 %).   

 

Une majorité mesure son impact 

 

Les entreprises répondantes agissent dans des domaines variés : le plus représenté est l’économie circulaire, pour 13,5 % d’entre elles. 11,3 % ont une activité en lien avec l’énergie, 10,8 % avec l’agriculture et l’alimentation, 10,3 % avec la mobilité et 7,3 % avec l’industrie.  

En matière d’impact positif, les activités d’une start-up interrogée sur quatre contribuent à la lutte contre le changement climatique. Une sur quatre participe par ailleurs à une évolution vers une consommation et une production responsables. 12 % contribuent à la création de villes et de communautés durables, 10 % à celle d'infrastructures résilientes et innovantes et 9 % à la réduction des inégalités.  

La grande majorité d’entre elles mesurent l’impact de leur cœur d’activité (87 %), par exemple en évaluant leurs émissions de gaz à effet de serre ou les coûts évités pour la société. Elles sont aussi nombreuses à avoir obtenu un label ou un agrément valorisant leur impact (83,9 %), comme la qualité de société à mission ou l’agrément Esus, pour entreprise solidaire d’utilité sociale.  

 

 

Célia Szymczak 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer