Une école africaine pour former au jeu vidéo et à l’animation
Face à l’essor du gaming et de l’animation en Afrique, l’association African Creative Talents va ouvrir une école à Casablanca. À terme, elle souhaite en implanter plusieurs sur le continent africain.

Pour former les jeunes talents africains francophones à l’animation et au jeu vidéo, l’association African Creative Talents souhaite créer plusieurs écoles sur le continent africain. La première ouvrira ses portes en 2022 à Casablanca, au Maroc. Elle permettra à 40 étudiants dont une vingtaine de boursiers d’intégrer un cursus de trois ans. L’objectif est de répondre à l’essor du gaming et de l’animation sur le continent africain et ainsi de proposer une formation de qualité.
Des liens avec des écoles du monde entier
Les formations proposées seront professionnalisantes et certifiantes. Elles comprendront au minimum 450 heures de cours avec des masterclass et des intervenants internationaux. Un ou deux mois seront réservés aux stages panafricains. L’association souhaite créer une école ouverte sur le monde grâce aux partenariats avec des écoles en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
À l’origine de ce projet, deux femmes présentes dans la création depuis de nombreuses années. Toutes les deux productrices, elles cumulent des expériences en Europe et aux Etats-Unis. Mounia Aram a fondé la société M.A.C, une société spécialisée dans la distribution de contenus africains. Patience Priso a fondé le Studio Patience P, spécialisée dans la communication audiovisuelle de marque.
Devenez parrain ou marraine d’un étudiant
Le projet effectue une collecte sur Kiss Kiss Bank Bank en ce moment. Vous pouvez le soutenir ici.
L'association propose des contreparties aux investissements. Pour 200 euros investis dans le projet, vous pouvez bénéficier d’un cours de pitch à distance avec Mounia Aram. En mettant 1 000 euros dans le projet, vous devenez co-parrain ou co-marraine d’un.e étudiant.e.
Les 12 500 euros que souhaite récolter African Creative Talents serviront à financer 25 % de la phase de lancement estimée à 50 000 euros. Ils permettront de payer notamment les dépenses pour le loyer, les investissements en équipements et l’ingénierie pédagogique.