Directeurs de l’engagement : des profils variés, mais expérimentés
(Étude inédite) Carenews et KPMG ont publié le 7 juillet, le baromètre des directions de l’engagement. Il dresse le portrait des directrices et directeurs de ces entités : des profils variés, mais expérimentés.
Les directeurs de l’engagement ont un point commun : l’expérience. C’est l’un des enseignements du baromètre des directions de l’engagement réalisé par Carenews et KPMG, publié le 7 juillet. Il a été réalisé auprès de 53 entreprises, notamment du CAC40 ou du SBF 120.
Il dresse notamment le portrait des directrices et directeurs de l’engagement. Premier constat : il s’agit de personnes expérimentées puisqu’ils ont en moyenne 25 années d’expérience professionnelle. Ils sont même 69 % à avoir plus de 11 ans d’expérience.
Une bonne connaissance de l’entreprise
Par ailleurs, 76 % étaient déjà dans l’entreprise avant leur prise de poste. Ils ont donc globalement une bonne connaissance de l’entreprise et de son fonctionnement. En effet, ce poste nécessite une connaissance des métiers, des rouages, et des femmes et hommes qui composent l’entreprise.
Autre donnée qui vient corroborer cette analyse : 70 % des directrices et directeurs participent aux organes de direction dont 30 % au COMEX. Le sujet de l’engagement est donc pleinement intégré à la stratégie globale de l’entreprise et à ses plus hautes sphères de direction.
Un métier plutôt paritaire
Selon le baromètre, le poste est plutôt paritaire : il est exercé à 56 % par des femmes. On observe une parité plus importante que pour les postes liés au mécénat très souvent exercés par des femmes.
Enfin, la baromètre se penche sur le métier de provenance des directrices et directeurs de l’engagement. On observe une variété des profils : aucune voie royale ne se dégage. Un certain nombre vient des fonctions support (RH et communication), une partie vient de la RSE et de développement durable : près de trois sur dix. Enfin, près d’un sur quatre vient du cœur du business. À noter que très peu, 3,2 %, des directeurs de l’engagement viennent du mécénat.
La rédaction