Olivia Grégoire conserve l’économie sociale et solidaire dans ses attributions
Le portefeuille de la ministre déléguée chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation reste inchangé. Elle s’appuiera sur le délégué ministériel à l’économie sociale et solidaire (ESS) Maxime Baduel dans ses missions.
La situation se clarifie pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire : Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation, conserve l’ESS dans ses attributions, selon son cabinet. L’ESS n’apparaît toutefois toujours pas dans l’intitulé officiel de son ministère.
Le remaniement ministériel achevé le 8 février avait inquiété le secteur. L’ESS n’apparaît dans aucun intitulé de portefeuille ministériel, pas plus que la vie associative. « Nous constatons que la lisibilité des ministères en charge de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative est une nouvelle fois mise entre parenthèses en attendant qu’elle figure en sous-titre des portefeuilles », déploraient ESS France et le Mouvement associatif, les deux organisations représentatives de ces secteurs, dans un communiqué commun publié le 12 février.
« Nous craignons que cette invisibilisation ne soit que l’illustration d’une relégation de nos sujets au second plan », ajoutaient les deux organisations. « Nous déplorons cette situation qui ne rend pas justice à ce que nous représentons en termes de vie démocratique, de réalité économique, de dynamisme territorial, d’utilité écologique et sociale. » L’ESS représente 14 % de l’emploi privé en France.
De la stabilité pour les acteurs de l’ESS
ESS France et le Mouvement associatif saluent toutefois « un interlocuteur de très grande qualité en la personne du délégué ministériel à l’ESS », Maxime Baduel. Ce dernier occupe ce poste depuis le 6 novembre, auprès de la ministre Olivia Grégoire.
« Nous soulignons l’importance de maintenir la configuration ministérielle actuelle, dans le giron de Bercy », insistait ESS France dans un tweet publié le 16 janvier, après la nomination d’une première salve de ministre. C’est chose faite.
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Le Mouvement associatif toujours en attente
« Et de nouveau la même question #gouvernementattal : où sont les associations ? ça commence à être fatiguant ! », fustige Claire Thoury, la présidente du Mouvement associatif, dans un tweet du 8 février.
Claire Thoury posait déjà cette question lors du précédent remaniement, en juillet, après le départ de Marlène Schiappa. Elle occupait le poste de secrétaire d’État à l’économie sociale et solidaire et à la vie associative, non renouvelé après son départ.
Célia Szymczak
