Performances RSE : la France dans le top 3 mondial
Dans une étude, la France obtient la troisième meilleure note mondiale concernant les performances RSE de ses entreprises. Détails.
La France est reconnue pour ses performances RSE. Le Médiateur des entreprises et EcoVadis ont publié en décembre dernier une étude nommée « Performances RSE des entreprises françaises et européennes - comparatif OCDE et BRICS » à la suite de l'analyse de plus de 50 000 structures. Premier enseignement, la France s’en tire plutôt bien avec une troisième place mondiale. Elle renouvelle la performance réalisée dans la précédente étude publiée en 2020.
La Finlande en pôle position
Grâce à son score de 54,3/100, la France se classe derrière la Finlande (55,9) et la Suède (54,4). Pour Sylvain Guyoton, Senior vice-président recherche d’EcoVadis :
Ces résultats reflètent la dynamique très positive dans laquelle sont engagées les entreprises françaises. Leurs efforts sur les thématiques RSE s’inscrivent dans la durée, les entreprises françaises gèrent leurs enjeux RSE de manière de plus en plus structurée. »
L’Allemagne se classe, elle, à la 15e position. Les États-Unis se classent à la 25e place et n'apparaissent pas comme moteurs sur la question de la performance RSE.
La France championne sur le thème Social & Droits de l’Homme
La France, de son côté, se classe même première sur un thème précis : celui du Social & Droits de l’Homme. Elle est également dans le Top 3 concernant les achats responsables.
Sylvain Guyoton estime d’ailleurs que : « même s’il reste encore beaucoup de progrès à faire, les entreprises françaises et européennes continuent de montrer leur leadership sur ce sujet qui fera l'objet d'une directive européenne en 2022 ».
En effet, en prenant la présidence de l’Union Européenne, la France espère faire adopter une directive sur le devoir de vigilance dans la chaîne de valeur concernant l’environnement et les droits humains.
Enfin, dans le détail, on observe une disparité des scores en France selon la taille des entreprises. Les grandes obtiennent un score de 58 et les PME/ETI de 53,7.
La rédaction
