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Par Chroniques philanthropiques par Francis Charhon - Publié le 27 octobre 2021 - 08:53 - Mise à jour le 27 octobre 2021 - 11:44
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Les interviews de Chroniques philanthropiques : Louis de Montferrand, Société philanthropique

Penchons-nous sur l’histoire d’une action philanthropique qui existe depuis 1780. Comment une organisation traverse-t-elle le temps en s’adaptant en permanence aux aléas de l’environnement politique et social ? L'exemple de la Société philanthropique montre l’importance des valeurs initiales qui structurent la pensée et l’action et permettent de garder le cap édicté par les fondateurs.

Les interviews de Chroniques philanthropiques : Louis de Montferrand, Société philanthropique. Crédit photo : DR.
Les interviews de Chroniques philanthropiques : Louis de Montferrand, Société philanthropique. Crédit photo : DR.

Un humanisme éclairé

  • Monsieur de Montferrand, vous êtes le président de la Société philanthropique. Le mot philanthropie est une notion est très ancienne et on la voit surgir à l’occasion de la création de la Société philanthropique.

 

La date de notre création est 1780. C’était le Siècle des Lumières et l’aspiration de nos fondateurs était très clairement portée par les philosophes du XVIIIe siècle. Ils ont ainsi retenu ce nom de Société philanthropique. Quand on essaie de retrouver ce qu’ils mettaient derrière, il y a une phrase clef qui ressort : « Nous sommes des personnes qui voulons mettre nos idées et nos ressources au service des personnes vulnérables de notre temps. » Notre définition à nous de la philanthropie, c’est donc de mettre ses idées, ses actions et ses ressources au service des contemporains vulnérables.

 

  • Au début, quel était le statut de la Société philanthropique ?

 

C’est une association. Au XVIIIe siècle, c’étaient les congrégations religieuses qui se préoccupaient de la charité. Notre institution est probablement la première par laquelle des personnes de bonne volonté ont décidé de s’occuper par elles-mêmes de leurs concitoyens fragiles. C’est très clair, elles se sont regroupées, fonctionnaient en association, se réunissaient régulièrement et ont décidé qu’elles allaient récolter des fonds pour les mettre au service de ces personnes. 

Aux sources de la philanthropie laïque et privée

  • Ce moment est important, car ce sont les prémices la sécularisation de la prise en charge par l’Église des pauvres et des nécessiteux, comme on le disait à l’époque. Quelle forme l’action a-t-elle pris ? 

 

Au début en 1780, les adhérents, les associés décident qu’ils apporteront chacun tous les mois une petite somme et que les fonds ainsi recueillis seront répartis. Leur premier intérêt se porte vers les personnes très âgées : ils vont donner une petite pension à des octogénaires et des nonagénaires, même s’il n’y en avait pas beaucoup à cette époque. Très rapidement, dès la deuxième année, ils décident d’accorder de petites pensions à des femmes ayant de très nombreux enfants. L’année suivante, ils décident d’attribuer de petites pensions à des aveugles. Ce qui est très intéressant, c’est que la personne âgée, la femme vulnérable et la personne handicapée sont restées tout au long de notre histoire l’axe dominant de nos actions.

 

  • Cette organisation a permis le développement d’autres organismes.  

 

En effet à cette époque, Valentin Haüy, qui portait un projet pour les enfants aveugles laissés dans les rues et dont personne ne s’occupait, a sollicité le soutien de la Société philanthropique. Nous avons alors financé ses premières actions. Et, pour une raison que nous ne retrouvons pas clairement dans nos histoires, vers 1793, il s’est produit une forme de nationalisation de ce qui est devenu plus tard l’Institut des Jeunes Aveugles.

La traversée du désert

  • La traversée du désert a été le fait de toutes les associations dissoutes lors de la Révolution et vous êtes mystérieusement passés au travers. 

 

Non, on ne peut pas tout à fait dire les choses comme cela. En fait, nous avons bien disparu vers 1794. La Constituante stipule que dorénavant la prise en charge des pauvres ne peut plus reposer sur de l’initiative privée et sur des philanthropes, mais qu’elle doit être assumée par l’État. Faute de financements, la Société Philanthropique disparaît. 

 

  • C’est l’époque où l’État indique qu’il n’y a plus de constituant entre le citoyen et l’État, il reprend donc tout à sa charge avant de s’apercevoir qu’il en est incapable. Il faut de nouveau des corps intermédiaires.

 

Effectivement, après une éclipse de cinq ou six ans, l’association se recrée en 1799 sur le concept des soupes populaires. Des personnes de bonne volonté se rendant bien compte de l’immense détresse présente dans les rues décident de reprendre leur action.

Le renouveau

  • Nous sommes donc en 1799 et jusqu’à aujourd’hui c’est une longévité inégalée. Comment traversez-vous le temps ? Que devient l’association à partir de la soupe populaire, ancêtre des Restos du Cœur, si je comprends bien ?

 

Exactement. D’abord il faut préciser que l’action de l’organisation fut et reste centrée sur Paris.  La première partie du XIXe siècle a été extrêmement créative avec des initiatives partant dans de nombreuses directions. De grands scientifiques de l’époque apportent leurs idées, construisent des fours modernes, réfléchissent à la nourriture qu’il faut mettre dedans. Très rapidement, la Société philanthropique devient une sorte de Sécurité Sociale de Paris. Des maires, des adjoints aux maires sont dans le conseil d’administration et la Société philanthropique distribue des biens subventionnés par la Mairie de Paris. Cela se poursuit jusqu’à l’Empire.

 

  • Quand vous dites des biens, il s’agit de nourriture ?

 

De la nourriture et des soins, car l’association créé des dispensaires un peu partout. D’autres idées émergent également, comme le soutien à la création de mutuelles ouvrières.  

Un champ d’activité en croissance

  • C’est donc une organisation en croissance forte ?

 

En effet, la Société philanthropique est alors une structure importante présidée successivement par de très hautes personnalités de l’État, des cousins du roi, pendant la Restauration. Ensuite, c’est intéressant, Louis Napoléon - Napoléon III - arrive au pouvoir avec des idées sociales très affirmées. Le rôle de la Société philanthropique perd alors un peu de son importance, car le soutien public organisé par l’État n’est plus là. Dans les années 1870 à 1880, l’industrialisation et la possibilité de trouver un emploi en ville entraînent un exode rural important. Les conditions de vie à Paris sont alors déplorables avec beaucoup de détresse en raison des très faibles salaires.  À ce moment-là, des personnes fortunées apportent de nouveau à la Société Philanthropique des sommes conséquentes qui permettent de dessiner ce que nous sommes aujourd’hui, c’est-à-dire des gestionnaires de structures d’accueil, de logement et d’accompagnement. Les philanthropes de l’époque, se préoccupent de ces structures de logements à Paris et la Société philanthropique devient à nouveau très importante. Nos prédécesseurs vont inventer le logement social en créant les premières habitations économiques dès les années 1880-1882. On crée aussi des structures qui s’appellent des asiles, selon les mots de l’époque, pour des enfants et des femmes de la rue. On crée des hôtels meublés pour jeunes-filles afin de protéger de jeunes campagnardes qui arrivaient à Paris et qui risquaient d’être prises dans les réseaux de l’époque. 

 

  • C’est intéressant de voir cette continuité à travers le temps.

 

En effet, mais le chemin n’est pas linéaire, l’association va beaucoup souffrir durant la Première Guerre mondiale. Il y aura une longue période durant laquelle les financements, alors intégralement privés, seront difficile à réunir. Elle maintient toutefois ses activités avec des financement réduits et va aussi transformer un certain nombre de ses établissements pour accueillir des blessés. Dans les années 1930, la structure se relève peu à peu avec de nouveaux donateurs. Un autre grand tournant arrive avec la IVe République, qui voit la volonté de l’État de prendre en charge toutes les personnes vulnérables. C’est un peu un choc parce que nous étions indépendants dans toutes nos actions et, peu à peu, l’État va souhaiter prendre en charge financièrement nos activités. Il va contrôler nos établissements et les financer à une époque où les religieuses qui les géraient vont peu à peu disparaître. Nous recrutons alors des salariés financés par les prix de journée des établissements. Tout cela se met en place dans les années 1950-1960.

Dans cet environnement, la Société philanthropique gère ses établissements avec l’ambition d’être un partenaire des pouvoirs publics pour mettre en œuvre des volontés politiques et contribuer aux actions de protection sociale. 

La gestion d’établissements les plus variés

  • Aujourd’hui la Société Philanthropique est donc devenue une société gestionnaire d’établissements ?

 

Nous sommes non pas une société mais une association reconnue d’utilité publique. Nous gérons 25 établissements, nous disposons de 2 500 places d’accueil et 85 % de nos financements proviennent de financements publics.  Nous nous occupons toujours de personnes handicapées, de femmes en situation de vulnérabilité et de personnes âgées.

 

  • Quelle est la taille de ces établissements ?

 

Les plus grands établissements fonctionnent avec 150 salariés pour 200 places d’accueil et les plus petits opèrent avec une quinzaine de salariés. Toujours en  maintenant notre ancrage en Île-de-France. Il y a tellement de besoins à couvrir dans cette région que nous préférons y concentrer nos moyens.

Garder le cap mais innover

  • Est-ce qu’à travers un temps exceptionnellement long vous avez modifié l’approche de votre mission ?

 

Quand on est à la tête d’une organisation, il ne faut pas vouloir la réinventer, il faut s’appuyer sur ce qui fait sa force. Notre organisation a accueilli de tout temps des catholiques, des protestants, des juifs, des francs-maçons, mais notre association n’a jamais eu d’inspiration confessionnelle, philosophique ou politique. Nous nous accrochons à cette identité restée dans l’esprit des fondateurs basée sur l’humanisme du XVIIIe siècle. Nos administrateurs, nos bénévoles, nos salariés ont toujours été préoccupés d’apporter des solutions aux personnes vulnérables qui nous entourent en intervenant à des moments difficiles pour leur donner le coup de pouce nécessaire pour avancer. Chaque fois que nous travaillons au conseil d’administration sur des projets nouveaux, nous avons toujours un pied dans l’imagination pour aujourd’hui et un pied dans la tradition qui fait notre identité.

 

  • Comment se développe votre organisation ? 

 

Nous avons recommencé à nous développer depuis quatre ans marqués par la création de 300 places nouvelles : des studios, des logements, quelques places d’accueil de jour, essentiellement pour des personnes handicapées et pour des femmes en situation de grande précarité. Nous suivons un nouveau plan à quatre ans pour développer 500 nouvelles places à travers un certain nombre de projets en vue de développer des studios, des logements, des structures d’hébergement et d’accompagnement. Notre budget est de 75 millions d’euros par an, incluant les prix de journée. Nous employons au total 1 200 salariés.

 

  • Je suppose que pour mener ces opérations il faut des investissements. Or, à ma connaissance, la puissance publique ne finance pas les investissements ?

 

En effet, pour organiser notre développement, nous avons beaucoup réfléchi en nous demandant ce que nous pouvions faire avec nos moyens, sans attendre l’initiative de la puissance publique. Nous avons heureusement hérité d’un bilan très solide, car nous sommes propriétaires de tous les murs de nos établissements. Sur cette base, nous disposons d’une capacité d’endettement très grande. Nous finançons ainsi aujourd’hui l’investissement de nos immeubles, à la fois par nos fonds propres et par de l’endettement à long terme avec des structures qui sont équilibrées sur tous nos projets.

Pour le fonctionnement nous sommes assez diversifiés sur nos moyens et nos solutions. Par exemple nous avons ouvert il y a deux ans un centre d’hébergement et de stabilisation pour 115 femmes, dans le cadre d’un partenariat avec l’autorité compétente. Nous avons apporté le foncier et nous bénéficions des prix de journée. C’est donc un partenariat public-privé positif pour tous.

Des ressources en diversification

  • Est-ce que ce sont toujours les grands donateurs qui vous aident ? 

 

Nous sommes dans une forme d’organisation un peu anglo-saxonne. 15 % de nos ressources propres proviennent essentiellement des revenus de notre capital et sont mis à la disposition de nos projets. Ces dernières années, nous n’avons pas fait d’appels publics à la générosité. Nous bénéficions, de temps en temps, de l’apport de donateurs, mais nous ne sommes plus aujourd’hui une association qui récolte des fonds. L’un de nos projets est d’ailleurs de relancer la recherche de soutien par des personnes fortunées intéressées, soit à soutenir l’un de nos projets, soit à utiliser le cadre existant pour développer plus de places nouvelles. 

Durant toute son histoire, la Société philanthropique a offert un cadre aux personnes qui portaient des initiatives et souhaitaient développer des solutions nouvelles. C’est ce cadre, qui a contribué à notre développement durant le XIXe et le début du XXsiècles, que nous souhaitons remettre en place. Toute personne faisant appel à la Société philanthropique pour aider des personnes vulnérables est assurée que, dans cent ans et même dans deux cents ans, son initiative sera toujours maintenue par la Société philanthropique.

 

  • Qu’est-ce que cela signifie en pratique ? Si j’arrive avec un peu d’argent et le projet de faire un appartement d’accueil pour autistes par exemple, quelle serait votre réponse ? Vous dites qu’il peut y avoir des initiatives. Comment peut-on avoir des initiatives à l’intérieur d’un cadre structuré ? Est-ce un peu le même fonctionnement que celui des fondations abritées ? Avez-vous des comptes spéciaux par donateur ?

 

 

Je vais vous donner un exemple. Il y a quelques années, des associations de familles de personnes adultes autistes avaient développé un concept d’appartement partagé pour des adultes ayant des problématiques de comportement un peu lourdes. Nous les avons rencontrées. Elles disposaient de financements, mais ceux-ci restaient insuffisants. Nous avons donc imaginé ensemble un premier appartement et créé un partenariat dans le cadre duquel nous sommes le gestionnaire avec nos salariés qui travaillent dans cette structure. Ces associations nous soutiennent de leur côté avec des bénévoles et nous apporte des fonds pour développer ce concept. 

L’avenir est dans les partenariats

  • Cela m’amène à un point que je trouve intéressant. Votre site indique que vous développez des partenariats avec d’autres associations. Comment cela fonctionne-t-il en pratique ?  

 

Nous avons par exemple établi un partenariat avec Apprentis d’Auteuil pour accueillir des mineurs isolés que nous logeons et Apprentis d’Auteuil les forment. Nous sommes assez généralistes, nous ressentons le besoin de nous associer sur des projets avec des spécialistes. Nous avons actuellement plusieurs projets de construction de résidences d’accueil pour des personnes ayant des handicaps psychiques. Pour le jour où nous ouvrirons ces structures, nous envisageons un partenariat avec l’œuvre Falret qui nous apportera la compétence de l’accompagnement médical, psychique.

Lorsque nous avons ouvert un établissement pour des femmes en situation de vulnérabilité il y a deux ou trois ans, nous nous sommes associés avec un partenaire qui s’occupe de la santé de ces femmes, c’est une structure locale du 18e arrondissement dans lequel nous sommes très implantés avec déjà quatre ou cinq établissements. 

 

  • On voit donc bien la part de chacun et on peut ainsi dire que votre capacité d’autofinancement vous laisse les marges de manœuvre nécessaires à votre innovation.

 

En effet, nous avons beaucoup de liberté pour envisager de nouveaux projets en fonction des besoins et monter des partenariats adaptés avec des associations mais aussi avec des mairies. 

 

  • Quand on construit un établissement de soins, il est nécessaire d’avoir l’accord de la puissance publique pour être certain du financement. Comment procédez-vous ?  

 

Quand nous avons voulu relancer notre développement, les appels à projets pour les établissement médicaux-sociaux se sont taris. Nous avons aussi vu que chaque fois qu’il y avait un appel à projets, six ou sept importantes associations allaient passer beaucoup de temps à construire un projet et il n’y aurait qu’une de celles-ci qui serait retenue au final. C’est beaucoup de temps gâché. Nous nous sommes donc posé la question de savoir comment faire sans être dans le cadre d’un établissement. Nous sommes donc tournés vers ce que l’on appelle le « logement inclusif ». Nous développons des projets qui n’ont pas besoin d’appel à projets, mais qui ont besoin, vous avez raison, d’un soutien public quand on est dans le cadre de la résidence accueil pour des personnes handicapées psychiques ou de la résidence sociale pour des femmes, des familles monoparentales. Là, il nous faut un accord. Mais nous avons aussi des projets où nous proposons du logement social classique. Il nous semble qu'il est plus simple aujourd'hui de de développer le logement accompagné parce que notre initiative et notre volonté suffisent à le mettre en place. Pour créer un établissement médico-social, il faudrait alors absolument être en partenariat avec les pouvoirs publics.

 

  • La création de petits établissement ou appartements semble mieux répondre au besoin des personnes qui ne veulent pas se retrouver dans de grands établissements. 

 

C’est plus nuancé. Certaines personnes ont besoin d’être dans des établissements que l’on peut dire fermés, protecteurs, de type médico-social. D’autres ont besoin d’être dans des structures plus souples et plus légères. D’autres, enfin, ont le désir de rester chez elles.  Nous nous inscrivons dans une des dynamiques actuelles qui est la logique de plateforme. Nous voulons proposer à la personne qui vient à nous, ou qui nous est adressée par une structure publique, un échantillon de solutions pour essayer de l’orienter vers ce qui correspond à ses possibilités, ses désirs et son besoin de services.

Une adaptation permanente aux besoins

  • Vous avez dit que votre projet est d’ouvrir 500 places nouvelles dans les quatre ans. Vous gardez toujours le même modèle de base ?

 

Nous gardons notre public cible : des personnes handicapées, des personnes âgées, des femmes en situation de vulnérabilité, avec quelques partenariats à l’avenir sur la protection de l’enfance. En revanche, les modalités sont extrêmement variées. Nous sommes très concrets, très souples. Nous avons une grande capacité d’adaptation, car nous gérons déjà des solutions qui sont extrêmement diverses. Nous n’avons donc pas de spécialisation sur les modalités.

 

  • Souhaiteriez-vous encore ajouter quelque chose ?

 

Mon sentiment est que, de même qu’il y a eu une époque où l’on comptait sur les congrégations religieuses pour s’occuper des pauvres, aujourd’hui beaucoup de personnes pensent que c’est à l’État de prendre en charge les personnes précaires. Nous, nous sommes convaincus que l’État joue un rôle décisif aujourd’hui, car c’est lui qui organise. Mais la force que nous avons en France dans nos associations est de mobiliser énormément d’énergie, notamment de personnes, de bénévoles et de de ressources financières, non pas dans les interstices, mais dans le cadre des politiques publiques. Les partenariats entre les décideurs publics, notamment les Conseils départementaux, les ARS, et des structures très souples, très agiles, inventives comme nous le sommes est une chance de notre pays. Je suis très heureux à chaque fois que je découvre une association nouvelle qui, avec ses moyens, est au service de notre intérêt commun : prendre en charge toutes les personnes vulnérables de notre pays. Quelles que soient nos options philosophiques, il y a énormément de gens qui, dans le cadre de la philanthropie, se tournent vers les besoins sociaux de nos concitoyens.

La paix civile dépend de la capacité de toutes les bonnes volontés publiques, territoriales, associatives à s’occuper de toutes les personnes qui en ont besoin. 

Propos recueillis par Francis Charhon.

 

Ressources bibliographiques

 

 

 

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