Le bénévolat : un pilier invisible de notre cohésion sociale
Le 5 décembre, c’est la Journée mondiale des bénévoles, l’occasion de célébrer celles et ceux qui s’engagent chaque jour pour rendre notre société plus inclusive et solidaire. En France, plus de 13 millions de personnes consacrent une partie de leur temps à des actions bénévoles, dans des associations, des collectifs, ou encore auprès de projets sociaux et éducatifs. Sans elles, beaucoup d’organisations ne pourraient tout simplement pas fonctionner.
Le bénévolat : un engagement qui a du sens pour tous
Chez DUO for a JOB, les bénévoles sont une ressource essentielle. Nous avons la chance de pouvoir compter sur une communauté de plus de 700 mentors bénévoles actifs à travers la France. Et ce chiffre ne cesse de grandir grâce aux nouveaux seniors qui nous rejoignent pour accompagner des jeunes dans leur insertion professionnelle.
Le bénévolat pour les mentors, c’est une manière de :
- Mettre leurs compétences et leur expérience au service d’une mission profondément utile ;
- Rejoindre une communauté chaleureuse et engagée, qui partage des valeurs de transmission, d’égalité des chances et d’ouverture ;
- Vivre une expérience où l’on offre… mais où l’on reçoit tout autant.
Être mentor, relire des CV, animer des moments entre mentors ou représenter DUO lors d’événements… Chacun de nos bénévoles peut trouver sa place et contribuer au développement de notre association.
Un rempart face aux fractures de la société
Aujourd’hui, notre société est plus que jamais marquée par des fractures et des inégalités multiples. Divisions générationnelles, culturelles, sociales, territoriales... Les murs se dressent plus vite que les ponts ne se construisent.
Le bénévolat constitue un véritable rempart : en offrant du temps et de l’attention, il contribue à créer du lien, à transmettre des savoir-faire et à ouvrir des opportunités aux jeunes qui en ont le plus besoin.
Prenons l'exemple de Mohamed, 25 ans, arrivé de Syrie avec un diplôme d'ingénieur en poche mais sans les codes du marché du travail français. En duo avec lui : Martine, 58 ans, cadre supérieure en fin de carrière.
Pendant 6 mois, à raison de 2h par semaine, ils vont :
- Travailler concrètement sur le CV de Mohamed, ses lettres de motivation, sa préparation aux entretiens. Martine lui apprend à "traduire" son diplôme d'ingénieur syrien pour qu'il soit compris et valorisé en France, à adapter son discours, à identifier les bons acteurs.
- Déconstruire leurs préjugés mutuels : Martine découvre la richesse du parcours de Mohamed, sa détermination, sa capacité d'adaptation. Mohamed comprend que le système français fonctionne avec des codes qu'il peut apprendre.
- Créer un lien unique : Martine offre à Mohamed bien plus qu'un accompagnement professionnel : elle lui donne un repère, une présence bienveillante, une écoute sans jugement.
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