8 mars : FACE réaffirme ses engagements pour les droits des femmes
Depuis 30 ans, FACE, la Fondation pour l’inclusion, porte de nombreux programmes en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes et singulièrement de la lutte contre les violences conjugales. En cette Journée internationale des droits des femmes, et face à un contexte international alarmant, la Fondation témoigne de ses engagements et actions concrètes au service de cette cause.

Des actions déployées pour favoriser l’égalité filles-garçons et la mixité dans les métiers
Dans une société où l’éducation reste marquée par des pratiques différenciées et inégalitaires, et où certains secteurs professionnels souffrent encore de nombreux stéréotypes de genre, la mise en place de dispositifs encourageant la mixité dans les filières d’avenir est essentielle. En effet, aujourd’hui seulement 18% des salariés exercent un métier « mixte » selon l’INSEE.
La Fondation FACE agit en faveur de l’égalité professionnelle. C’est l’enjeu notamment de Wi-Filles, projet d’accompagnement des jeunes filles de 14 à 17 ans pour leur permettre d’enrichir leur compréhension des avenirs possibles dans le digital, développer leur autonomie et leur pouvoir d’agir, et les rendre actrices de leur parcours scolaire et professionnel. « Beaucoup de personnes ont des préjugés et pensent que l’informatique est compliquée ou ennuyeuse, alors qu’en réalité, c’est un domaine fascinant et essentiel dans notre monde actuel. Ce projet m’a non seulement permis de découvrir une passion, mais il m’a aussi donné les bases et les opportunités nécessaires pour en faire mon métier. », souligne Dalinda, Promotion Wi-Filles 2022-2023 de FACE Var.

En 2024, FACE a signé un partenariat avec DomusVi pour permettre le déploiement de Boys Care, un projet innovant conçu pour renforcer l’attractivité des métiers du soin, occupés à 96 % par des femmes, et susciter de nouvelles vocations chez les jeunes hommes et les personnes en recherche d’emploi. Des actions concrètes ont été mises en place au sein de deux clubs FACE : FACE Vendée et FACE Loire Atlantique. Le premier organise des ateliers de lutte contre les stéréotypes de genre à destination des collégiens et le second propose un accompagnement individualisé aux jeunes hommes en âge de travailler autour des métiers du soin.
Accompagner l’insertion professionnelle des femmes
Expert de l’insertion professionnelle des personnes vulnérables, grâce à l’engagement de ses 6000 entreprises partenaires, FACE accompagne vers l’emploi de nombreuses femmes en situation de vulnérabilité.
Créé en 2023, le projet « FACE aux femmes » accompagne l’insertion professionnelle de femmes qui ont été victimes de violences, en parcours de sortie de prostitution ou en situation de vulnérabilité ou de précarité. Il sensibilise les entreprises sur le sujet des violences conjugales et les mobilise sur des actions d’accompagnement vers l’emploi : ateliers marrainage, rencontres, coaching, etc.
Le projet Ensemble Luttons contre L’Exclusion et pour l’Emploi Solidaire (E.L.L.E.S) favorise la réinsertion socioprofessionnelle des femmes victimes de violences conjugales et éloignées de l’emploi. Il sensibilise également les entreprises, pour qu’elles prennent conscience du rôle qu’elles ont à jouer dans le maintien dans l’emploi ou la réinsertion professionnelle de ces femmes.
Le programme Les Pionnières accompagne vers l'emploi ou la formation pendant 6 mois des femmes de plus de 18 ans, peu qualifiées et souvent « en dehors des radars » des dispositifs d’accompagnement existant sur le territoire. Le projet offre un soutien à la fois individuel et collectif pour les aider à renouer avec elles-mêmes et les autres, et à concrétiser leur projet professionnel.
Une Fondation mobilisatrice des entreprises dans la lutte contre les violences faites aux femmes
1 femme sur 3 dans le monde a été exposée au cours de sa vie à la violence physique ou sexuelle
20% des salariées sont concernées en France
Plus d’1 quart des salariés sont en contact avec une femme victime de violences conjugales
55% des personnes ayant déjà subi des violences conjugales ont déclaré que celles-ci avaient affecté leur travail
Loin d’être un sujet privé, la question de la lutte contre les violences faites aux femmes est un sujet de société que les entreprises se doivent de prendre en main, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Une conviction portée conjointement par la Fondation FACE et la Fondation Kering qui ont créé en 2018 le réseau OneInThreeWomen, premier réseau européen d’entreprises engagées dans la lutte contre les violences conjugales.
L’ambition est forte : créer une prise de conscience à la fois de la responsabilité et des moyens d’agir qui existent au sein des entreprises. Concrètement, cela se matérialise par de multiples actions. Sessions de sensibilisation des salariés en entreprise, formations de 3 heures de professionnels pour leur fournir les clés leur permettant de réagir, accompagnement sur les bonnes pratiques des entreprises signataires de la charte d’engagement OneInThreeWomen, font partis des dispositifs mis en place. « Il faut créer une culture de la parole et du dialogue sur le sujet des femmes victimes de violence », souligne Timothée Delacôte, Délégué général de la Fondation FACE.
Il faut créer une culture de la parole et du dialogue sur le sujet des femmes victimes de violence.
Timothée Delacôte, Délégué général de la Fondation FACE
Le réseau a été rejoint depuis sa création par quatre entreprises ambassadrices : L’Oréal, BNP Paribas, Clariane et Carrefour. Les entreprises s'engagent officiellement en signant la Charte d’Engagement contre les violences conjugales. Au total, 62 entreprises sont signataires. 6 nouvelles entreprises signataires ont formalisé leur engagement en novembre dernier lors de l’événement annuel du réseau.
Afin de renforcer l’impact du réseau, FACE mobilise les clubs de sa communauté pour engager toujours plus de PME et ETI, afin que chaque femme victime de violences puisse trouver un interlocuteur sur son lieu de travail. 10 clubs FACE sont déjà impliqués. « En tant que PDG d’un groupe engagé concrètement sur ces questions, j’affirme que la lutte contre les violences faites aux femmes est un enjeu pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité », Jean Castex, Président de la Fondation FACE.
En tant que PDG d’un groupe engagé concrètement sur ces questions, j’affirme que la lutte contre les violences faites aux femmes est un enjeu pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité.
Jean Castex, Président de la Fondation FACE
