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Par Fondation Bouygues Telecom - Publié le 14 décembre 2021 - 09:10 - Mise à jour le 14 décembre 2021 - 14:24
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Fondation Bouygues Telecom – «creuser le sillon de l’engagement»

Après quinze ans d’existence, la Fondation Bouygues Telecom donne une nouvelle trajectoire à sa stratégie. Développer à grande échelle l’engagement citoyen, soutenir le développement du tissu associatif, initier une gouvernance participative… Sarah Alezrah, déléguée générale de la Fondation, détaille les grandes lignes de ce nouveau programme opérationnel fondé sur la volonté d’avoir un impact social et environnemental.

Sarah Alezrah, déléguée générale de la Fondation Bouygues Telecom - crédits: Laurent Zyberman – Graphix images
Sarah Alezrah, déléguée générale de la Fondation Bouygues Telecom - crédits: Laurent Zyberman – Graphix images

 

  • Pourquoi la Fondation Bouygues Telecom a-t-elle décidé d’adopter une nouvelle stratégie ?

Nous avons souhaité nous recentrer sur une notion qui nous tient particulièrement à cœur : l’engagement, qu’il s’agisse de celui de nos collaborateurs, de nos clients ou de la société civile dans son ensemble. C’est pourquoi nous avons mené un travail de réflexion pour creuser ce sillon de l’engagement, auquel nous croyons beaucoup et ce depuis la création de la Fondation en 2006. Toutes nos actions seront guidées par cette nouvelle ligne directrice, qui est l’engagement de tous au profit d’un impact social et environnemental. Tout comme le choix de nos partenaires associatifs, qui devront engager les citoyens soit par un réseau de bénévoles, soit par une action concrète de sensibilisation. Face aux dérèglements climatiques et aux difficultés sociales, tous, à notre niveau, nous pouvons nous engager. D’ailleurs, nous sommes convaincus que l’aidé apporte autant à l’aidant que l’aidant à l’aidé.

Cette nouvelle stratégie détermine tous les cadres de soutien de la Fondation. C’est le cas de nos partenaires majeurs d’envergure nationale, comme l’Association Petits Princes ou Surfrider Foundation Europe, de nos partenaires locaux, choisis chaque année à travers un appel à projets auprès de nos clients et collaborateurs, et plus récemment des sept lauréats qui seront accompagnés au sein de l’incubateur d’associations que nous venons de lancer. Tous sont sélectionnés pour leur propension à développer l’engagement.

  • Quels sont les axes opérationnels de la nouvelle stratégie ?

Le premier axe consiste à s’appuyer sur un partenaire, dont la raison d’être est de démocratiser l’engagement dans la société. Et c’est Benenova. Cette structure a eu l’intelligence de créer une plateforme qui s’adresse au grand public, où chacun s’inscrit à des missions selon ses disponibilités, qu’elles soient de deux heures ou de plusieurs jours. On peut tenter des expériences de bénévolat très différentes et découvrir peut-être une belle association dans laquelle s’investir davantage.

Deuxième axe : le lancement de l’Incub’Asso, notre incubateur inauguré le 1er décembre. Nous y aidons de jeunes pousses associatives à se développer et à amplifier leurs capacités d’engagement. Nous accompagnons nos sept lauréats en leur proposant des services variés, s’appuyant sur les savoir-faire de l’entreprise et sur des partenaires externes qualifiés.

Troisième axe : faire participer les collaborateurs au choix de nos partenaires. Nous avons toujours encouragé le mécénat de compétences en engageant nos salariés auprès d’associations, comme lors de nos Journées Solidaires. Là nous allons un cran plus loin : nous les sollicitons pour le choix de nos partenaires associatifs aux échelles locale et nationale. Un vote pour définir les partenaires nationaux a débuté lundi 6 décembre et en à peine 3 jours, nous comptions déjà plus de 600 votants. De même en 2022, des jurys de collaborateurs sur chacun des grands sites de Bouygues Telecom sélectionneront les projets associatifs locaux, parrainés par nos clients ou nos collaborateurs en France.

  • En quoi consiste plus précisément le partenariat avec Benenova ?

En première intention, nous apportons à ce partenaire un soutien financier pour favoriser son essaimage dans de nouvelles villes en France, comme cela a été le cas avec l’ouverture de deux antennes à Rennes et Angers. Nous soutenons également sa promotion de nouvelles formes d’engagement avec ses programmes inclusifs qui permettent à des personnes en situation de handicap de participer à des missions solidaires et de passer du statut d’aidé à aidant. En 2022, nous voulons mieux faire connaître Benenova auprès de nos douze millions de clients et de nos dix mille collaborateurs. La plateforme s’est d’ailleurs associée, avec notre soutien, à One Heart, un agrégateur de missions bénévoles pour le grand public. Dès janvier, les missions de Benenova y seront pleinement visibles. Et pour poursuivre dans cette lancée, nous envisageons une action-test dans quelques-unes de nos boutiques l’année prochaine pour faire découvrir Benenova aux prospects et clients.

Si le dispositif fonctionne, nous pourrions l’appliquer à d’autres partenaires associatifs en recherche de bénévoles, comme Lire et Faire Lire.

  • L’Incub’Asso vient d’être inauguré, quels en sont les ambitions et objectifs ?

On connaît tous les incubateurs de start-ups. Incub’Asso, c’est la déclinaison de ce modèle destiné exclusivement aux associations, à qui nous apportons un écosystème complet de services.

Nous nous engageons sur au moins un an, trois maximum, avec nos sept lauréats. L’idée est de leur apporter les outils nécessaires à leur développement, en l’occurrence le suivi individualisé d’un collaborateur-mentor, des outils de mesure d’impact, des espaces de travail ponctuels, de la connectivité ou encore l’accès au logiciel de gestion d’AssoConnect. Nous allons aussi leur apporter un réseau, notamment grâce à un forum privé où nous pourrons recueillir leurs besoins au quotidien ou les sonder sur des thèmes qu’ils souhaiteraient aborder. Nous les mettrons en relation avec des associations plus matures qui peuvent leur apporter des retours d’expérience.

Nous allons séquencer l’année avec des webinars trimestriels pour faire témoigner nos partenaires sur des thèmes porteurs : l’hybridation du modèle économique, le recrutement de bénévoles, les écueils à éviter quand on démarre, etc. Début 2022, il y aura également plusieurs formations dispensées par Pro Bono Lab pour aider leurs mentors à établir un diagnostic des besoins de chaque lauréat.

Nous organiserons enfin des temps de bilan et de rencontres entre associations incubées à la fin du premier semestre 2022, puis à la fin du second semestre. L’Incub’Asso est vraiment une co-construction entre les lauréats et la Fondation. Ce dispositif est conçu pour être vivant et évoluer dans le temps. Nous avons aussi beaucoup à apprendre de nos associations incubées.

  • Pourquoi est-ce important d’accorder une place plus grande aux collaborateurs dans la nouvelle stratégie ?

Cela lui donne encore plus de sens. Non seulement les collaborateurs participent aux missions, mais maintenant ce sont eux qui choisissent les associations dans lesquelles ils interviendront ensuite. Donc c’est encore plus engageant. Il y a une vraie appétence de nos collaborateurs en la matière et nous voulions les faire passer de l’action à la décision. Nous ouvrons donc la gouvernance à 10 000 collaborateurs, ce n’est pas rien !

  • Quels sont les souhaits et volontés de la Fondation pour les années à venir ?

Nous avons actuellement environ 15% de volontaires parmi nos collaborateurs. A l’horizon 2025, nous aimerions voir ce chiffre doubler et nos actions avoir ainsi des résultats tangibles. Nous souhaitons augmenter le taux d’engagement dans la société civile et voir le grand public, mais aussi nos clients, s’inscrire sur la plateforme Benenova.

Du côté de l’incubateur, nous voulons créer une grande famille. Aujourd’hui ils sont quatorze, sept associations et sept mentors. Demain, cette première promotion aidera la suivante et ainsi de suite.

Nous voulons continuer à encourager tout le monde à s’engager. Ce n’est pas difficile, il n’y a pas de petit ou de grand engagement, ce qui compte c’est l’engagement tout court ! Les pouvoirs publics regardent ce que nous faisons et ce que nous expérimentons. Nous voulons faire en sorte que la Fondation irradie beaucoup plus dans la société de demain.

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