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Par Fondation FDJ - Publié le 7 avril 2022 - 08:57 - Mise à jour le 8 avril 2022 - 10:24
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La mesure de l’impact de la Fondation FDJ : quelles bonnes pratiques ?

En 2018, la Fondation FDJ a modifié son objet social pour s’orienter vers l’éducation et l’insertion en soutenant des associations porteuses de solutions face à l’exclusion et au décrochage scolaire et/ou social. Après une période de réflexion, elle s’est lancée en 2021 dans la mesure de son impact social. Retour en deux temps sur ce travail exigeant et inspirant pour le secteur des Fondations.

La mesure de l’impact de la Fondation FDJ : quelles bonnes pratiques ? Crédit photo : iStock.
La mesure de l’impact de la Fondation FDJ : quelles bonnes pratiques ? Crédit photo : iStock.

Leçon numéro 1 : choisir le bon moment pour bien aligner les enjeux

En 2020-2021, la Fondation FDJ prépare déjà son bilan pluriannuel en prévision de son renouvellement de mandat en 2023. Avant même de démarrer sa mesure sur l’impact, la Fondation a déjà quelques partis pris forts car le sujet de l’évaluation fait l’objet d’une réflexion depuis déjà 2017 : les enjeux, la vision, et la démarche collaborative avec les parties prenantes, dont les associations, sont clairs. Le changement de son objet social en 2018 a été associé à un tournant stratégique, celui d’un mécénat entièrement orienté vers le soutien au changement d’échelle des projets innovants à forte utilité sociale, eux-mêmes déjà dans une démarche d’impact. 

Dans un groupe en pleine mutation (récemment privatisé), avec un cadre RSE déjà robuste, cette démarche pionnière de mesure de l'impact social avait aussi pour objectif de consolider la performance extra-financière de l’entreprise. « L’objectif était de valider une méthodologie pertinente et durable au plus près du renouvellement de la Fondation, pour pouvoir défendre nos engagements stratégiques et mieux intégrer les actions de la Fondation à la performance extra-financière du groupe FDJ », précise Isabelle Delaplace, déléguée de la Fondation FDJ. 

Leçon numéro 2 : partir d’un terreau mature, fertile, bien préparé

Depuis quelques années déjà, la Fondation FDJ a décidé de polariser ses ressources sur de grands projets soutenus de manière pluriannuelle et sur des montants supérieurs à 100 000 euros de dotation. Cette stratégie a pour objectif d’éviter le saupoudrage et de permettre d'amorcer réellement des projets à fort potentiel d’utilité sociale. La Fondation tient aussi depuis longtemps à communiquer uniquement sur l'existant et à renforcer son système de preuve. « Parler de notre impact c’est bien, mais être en capacité de le prouver c’est mieux », souligne Isabelle Delaplace. 

Au sein de l’équipe, deux salariés sur sept, en collaboration étroite avec la déléguée générale, ont été pleinement en charge de ce dossier. « Nous avons vraiment pris le temps — près de trois ans — pour regarder ce qui s’était fait dans d’autres Fondations et de faire le tour des méthodologies proposées. Nous avons consulté nos administrateurs, mais aussi nos associations et partenaires, certains déjà très avancés sur le sujet », précise Alexandra Perrier, responsable des programmes et de la communication. « Nous partions ainsi avec un cahier des charges très précis, sachant déjà ce que nous souhaitions et ce que nous ne souhaitions pas. Il s'agissait donc de partir d’une réflexion stratégique mature et d’avoir déjà un certain niveau de compétences en interne sur l’évaluation pour être en capacité de guider et de challenger le futur prestataire. »

Leçon numéro 3 : aligner les bons indicateurs en collaboratif

Une des exigences du cahier des charges a consisté à mettre la collaboration au cœur d’une évaluation pensée par et utile à tous, et surtout par et pour les associations soutenues. En impliquant dès le démarrage les bénéficiaires et en évaluant leur intérêt pour la démarche, il s’agissait de consolider la relation de confiance tissée avec les partenaires depuis plusieurs années. « L’acculturation a été un paramètre important. Nous soutenons des associations très différentes les unes des autres, plus ou moins matures sur l’enjeu de la mesure d’impact. Cela a entraîné des peurs pour certaines, mais nous avions anticipé cela en expliquant ce que nous souhaitions faire, pourquoi, et elles ont collaboré très rapidement », explique Alexandra Perrier. « Notre relation est avant tout basée sur la transparence et un suivi de proximité, il était important de garantir cela. »

« L’équipe savait où elle allait, mais une évaluation rigoureuse nécessite de la neutralité. Il a donc été décidé d’externaliser l’étude à un cabinet spécialisé, tout en laissant à la Fondation un rôle actif », précise Isabelle Delaplace. Mission accomplie en 6 mois avec une série d’indicateurs réduits à l’essentiel, utiles, mesurables et réfléchis en intelligence collective.

 

Pour quels résultats ? Quels effets transformatifs ? Comment les conclusions seront-elles valorisées ? La suite dans le second et dernier épisode.

 

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