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Par Fondation Generali – The Human Safety Net - Publié le 24 février 2023 - 10:58 - Mise à jour le 6 mars 2023 - 14:44
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« Le sentiment d’être vraiment utile et d’aider » : témoignage d’une collaboratrice de Generali, bénévole pour la fondation The Human Safety Net

Valérie est salariée de Generali. Elle a participé à une mission de volontariat dans le cadre du programme de la fondation The Human Safety Net, en faveur de l’insertion professionnelle et sociale des personnes réfugiées. Elle a pu intervenir dans le cadre du parcours d’incubation d’Imran, porteur de projet, incubé à Paris chez Singa, partenaire de The Human Safety Net pour l’accompagnement des entrepreneurs. Elle a accepté de raconter cette expérience et de nous dire ce que représente pour elle la fondation de Generali.

Valérie Pereira, collaboratrice Generali et volontaire THSN
Valérie Pereira, collaboratrice Generali et volontaire THSN

 

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots, pour nos lecteurs ?

Je suis Valérie Pereira, je travaille chez Generali depuis 2008. Je suis Responsable Indemnisation Responsabilité Civile et Matérielle au sein de la Direction des Sinistres de spécialités incendies, accidents et risques divers : je suis responsable, à ce titre, d’une équipe de 13 personnes.

 

Pourquoi avez-vous pris la décision de vous engager pour la fondation The Human Safety Net ? Et en quoi consiste votre activité de volontariat ?

En février dernier, j’ai assisté à une réunion d’information au sujet des missions de volontariat proposées par la fondation. J’entendais beaucoup parler de The Human Safety Net, mais concrètement, je ne savais pas comment m’engager. Je me suis orientée vers la mission de « Binôme de langue », car c’est celle pour laquelle je me sentais la plus qualifiée. J’ai alors contacté Singa qui m’a mis en relation avec un entrepreneur qui avait besoin d’accompagnement afin d’améliorer son français…

 

Parlez-nous de l’entrepreneur incubé que vous avez accompagné…

Il s’appelle Imran. C’est un réfugié pakistanais qui vivait en France depuis 3 ans au moment où j’ai fait sa connaissance. Il était déjà intégré avec un niveau de Français très correct. Nos échanges lui ont permis de s’améliorer encore dans la pratique de notre langue, tout en lui permettant de sortir un peu de son quotidien parfois oppressant.

 

Quand avez-vous-commencé votre mission et combien a-t-elle duré ?

Ma mission a duré 3 mois, de mars à mai 2021. L’objectif d’Imran était de développer un service de traiteur à domicile. Malheureusement, étant alors gardien d’immeuble, il lui était très compliqué de mener de front son projet, son intégration en France et ce travail. Singa a préféré lui proposer de reprendre son projet entrepreneurial lorsque le contexte le lui permettrait. Mais nous avons continué d’échanger même à l’issue de son parcours chez Singa.

 

En quoi consistait exactement votre mission ? Comment se déroulaient vos échanges ?

On s’appelait chaque semaine, une demi-heure. Je l’aidais également sur tous les dossiers qu’il devait constituer. Nous avons fait un peu de culture générale, de géographie, parlé un peu de l’histoire de notre pays également. J’essayais de le familiariser avec toutes ces notions, sans que cela soit trop scolaire. Par exemple, on prenait une carte de France et on parlait des régions qu’il avait pu visiter, où nous avions l’un et l’autre pu voyager. Je n’ai pas un niveau d’anglais très développé : c’était un avantage pour une fois (rires) ! On ne parlait que français. En revanche, c’était aussi très déstabilisant lorsqu’il évoquait son histoire personnelle, sa venue en France, sa famille restée au Pakistan, car nous échangions en visio et ce n’était pas toujours évident de trouver les mots sans un contact direct. Les échanges étaient parfois très chargés en émotion. Pour lui, sa religion est très importante et il y a certains sujets que nous avons choisi d’éviter d’aborder, par respect et pudeur. Lorsque l’on arrive à s’écouter, cela fonctionne très bien ! Nous devions nous rencontrer pour une visite culturelle à Paris, mais malheureusement il était très peu disponible : il faut l’accepter et il ne faut pas que cela représente une contrainte ni une frustration. J’étais présente pour l’aider avant tout !

 

Quel a été le bénéfice de cette mission de volontariat ? Pour vous et pour Imran ?

C’était ma première mission de bénévolat. Au début j’étais un peu perdue, Singa m’a beaucoup aidée à trouver le moyen d’échanger et des sujets à aborder face à des personnes qui ont une histoire souvent dramatique, encore très présente dans leur mémoire. Nous avons donc essayé de trouver des points communs mais nous évoquions aussi des thèmes sans rapport avec les histoires personnelles comme la cuisine, la culture (musée, cinéma, etc). Cela m’a beaucoup apporté car j’ai eu le sentiment de lui être utile et de l’aider. Pour Imran c’était un beau cadeau, cela lui a vraiment permis de pratiquer plus régulièrement le français. En effet, par facilité, il avait l’habitude de ne parler qu’en anglais, et il ne parlait français qu’avec moi ou dans les commerces. Au début, il avait un peu honte de son niveau de maîtrise de notre langue, pourtant très correct, mais cela le faisait sortir de sa zone de confort en toute bienveillance. S’il faisait des erreurs, il savait en effet que je n’étais pas là pour le juger.

 

Aimeriez-vous accompagner à nouveau un porteur de projet réfugié à travers une mission de volontariat proposé par la fondation The Human Safety Net ?

En tant que binôme de langue, très certainement. C’est quelque chose de très simple à faire et à organiser dans son agenda puisque nous avions choisi d’échanger une demi-heure par semaine. C’est assez facile !

 

Que vous inspire la mise en place de ce réseau The Human Safety Net chez Generali ?

Nous pouvons tous contribuer en fonction de notre expérience, de notre temps disponible. C’est ce que j’ai trouvé très appréciable et rassurant. Quand nous ne connaissons pas le bénévolat, nous nous attendons à devoir donner beaucoup d’investissement et cela peut faire un peu peur. Une de mes collaboratrices a également effectué une mission de volontariat et un autre collègue dans le cadre du parcours d’intégration des réfugiés également. Je n’en retire que du positif.

 

Recommanderiez-vous à des collègues de devenir à leur tour volontaires The Human Safety Net chez Generali ? Et si oui pourquoi ?

Effectivement, en réunion d’équipe, j’ai partagé mon expérience avec mes collègues en présentant ma mission, en leur expliquant également que cela ne me prenait qu’une demi-heure par semaine et à quel point c’était enrichissant. Je leur ai conseillé de s’engager eux aussi. Dans chaque équipe, il suffit qu’un ou deux collaborateurs soient engagés auprès de la fondation pour qu’ils puissent à leur tour facilement et naturellement en parler à leurs collègues et sensibiliser un maximum de personnes. Le cercle vertueux de l’engagement peut ainsi se mettre en place…

 

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