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Par Fondation d'entreprise OCIRP - Publié le 18 mai 2020 - 10:50 - Mise à jour le 18 mai 2020 - 11:05
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Contribuer à l’épanouissement des enfants orphelins et ouvrir le champ des possibles : interview de Sabrina Delannoy, Paris Saint-Germain « Children First »

La Fondation OCIRP soutient et accompagne des projets porteurs de sens et sources de bienfaits pour les jeunes orphelins, comme l’illustre le partenariat avec le Paris Saint-Germain Les enfants d’abord. Entretien avec Sabrina Delannoy, directrice adjointe du Paris Saint-Germain « Children First » (ex-Fondation Paris Saint-Germain).

Contribuer à l’épanouissement des enfants orphelins et ouvrir le champ des possibles : interview de Sabrina Delannoy, Paris Saint-Germain « Children First ». Crédit photo : Paris Saint-Germain « Children First »
Contribuer à l’épanouissement des enfants orphelins et ouvrir le champ des possibles : interview de Sabrina Delannoy, Paris Saint-Germain « Children First ». Crédit photo : Paris Saint-Germain « Children First »
  • Pour quelles raisons votre partenariat avec la Fondation OCIRP s’est-il renforcé ces derniers mois ? 

Sabrina Delannoy : Nous partageons la même vision des choses et de ce que nous voulons apporter aux enfants. Il y a une réelle complémentarité qui s’est installée de manière naturelle, au-delà des très bons rapports humains que nous entretenons entre les équipes de nos deux fondations. Travailler avec ce type de public d’enfants orphelins était nouveau pour nous et nous avons immédiatement constaté l’utilité des programmes que nous partageons. C’est à la fois bénéfique pour les enfants et également pour nos équipes éducatives qui élargissent leur panel en termes d’expérience professionnelle et humaine. Au final, avec cette osmose, tout le monde est gagnant dans ce partenariat. 

  • Quel socle de valeurs partagez-vous avec la Fondation OCIRP ? 

S. D. : Nous désirons tout simplement apporter un peu de bonheur à des enfants qui ont un quotidien compliqué. Nos programmes pédagogiques sont, depuis plus de 19 ans, construits pour leur offrir une vraie bulle d’oxygène, sous différentes formes. Comme pour la Fondation OCIRP, notre but est d’accompagner ces enfants, quelles que soient leurs difficultés, de contribuer à leur épanouissement et surtout d’ouvrir le champ des possibles. Des contraintes familiales, sociales ou parfois la maladie les privent de certaines chances. Nous avons envie de leur offrir une vision plus large du monde et de leur rendre certaines choses plus accessibles. 

  • Pouvez-vous nous parler du programme « Allez, les filles ! » ? 
Biographie
Sabrina Delannoy est une ancienne footballeuse internationale française évoluant au poste de défenseur. Dans sa jeunesse, elle évolue à Bruay puis au CNFE Clairefontaine. En 2005, elle rejoint l’équipe du Paris Saint-Germain où, après 11 saisons, elle achève sa carrière avant d’intégrer la fondation du club, non sans avoir remporté une Coupe de France et porté le maillot de l’Équipe de France féminine à 39 reprises entre 2012 et 2016.

S. D. : Nous sommes partis du constat que dans certains quartiers en zone prioritaire ou dans certaines familles, la pratique du sport chez les filles diminuait alors qu’on est dans une dynamique globale dans la société qui incite les jeunes à faire du sport. Notre volonté était de lutter contre ce phénomène. Au fil des années, nous avons donc tissé un réseau avec des maisons de quartier et des centres de jeunesse. Nous menons deux programmes par an intégrant en moyenne une vingtaine de jeunes filles. Nous avons trouvé que ce dispositif avait un sens pour des jeunes filles orphelines et nous l’avons proposé à la Fondation OCIRP l’année dernière, pour qu’il puisse profiter à certaines jeunes allocataires. Elles ont été prises en charge par nos éducateurs à travers une vingtaine de journées au cours de l’année où elles ont  pratiqué un sport différent à chaque fois, notamment des sports moins populaires tels que l’équitation, la natation, le golf, la boxe ou encore le taekwondo… Puis, les deux groupes de jeunes filles se sont retrouvés durant l’été dans le sud de la France pour partager une semaine de vacances toutes ensemble. 

À travers le parrainage des joueuses de l’Équipe féminine de football du PSG, l’idée est aussi de travailler sur l’émancipation par le sport, de montrer par l’exemple à ces jeunes filles qu’aujourd’hui, être une femme sportive professionnelle, c’est possible. 

  • Qu’apportent les formations de la Fondation OCIRP dont ont bénéficié vos équipes éducatives ? 

S. D. : Étant en formation, nos éducateurs accueillent ce volet de manière très positive. Ils ont cette envie d’apprendre et d’acquérir de nouvelles compétences qui les rendront plus efficaces sur le terrain. Ce type de formation consacrée aux spécificités du deuil chez l’enfant et l’adolescent est indispensable, car il y a toujours un moment au cours des séjours où les enfants veulent partager leurs souffrances. Nos éducateurs doivent être préparés à cela pour ne pas être pris au dépourvu, pour utiliser les mots justes et répondre aux questionnements des enfants et adolescents le moment venu. Tout cela contribue à resserrer les liens entre les enfants et les éducateurs et donne lieu à des moments d’échange particulièrement riches en émotion. Car ces enfants ne peuvent pas toujours exprimer à l’école ou à la maison ce qu’ils éprouvent. 

  • Comment voyez-vous l’avenir du partenariat entre les deux structures ? 

S. D. : Nous avons vraiment envie de continuer à travailler ensemble. Nous savons que notre travail est utile et, pour nous, c’est très important. Sur les programmes de vacances, notre objectif sera d’abord, à l’avenir, de satisfaire toutes les demandes, car le nombre de places est limité. Nous sommes déjà passés d’un à deux séjours de vacances par an pour accueillir un maximum d’enfants allocataires de l’OCIRP. Nous avons de nombreuses opérations qui évoluent au fil du temps, donc nous échangeons beaucoup avec Emmanuelle Enfrein, responsable de la Fondation OCIRP, pour voir ce qu’il est possible de faire pour les enfants orphelins.

 

Article extrait de O’Cœur, le magazine d’information de la Fondation OCIRP, n°20, juin 2019.

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