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Par Fondation VINCI Autoroutes - Publié le 30 octobre 2024 - 14:00 - Mise à jour le 30 octobre 2024 - 19:26
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Partage de la route : méconnaissance, inconscience ou toute puissance…

Dans le prolongement de la mission intitulée « Contre les violences, protéger tous les usagers la route » annoncée il y a une dizaine de jours par François Durovray, ministre des Transports, la Fondation VINCI Autoroutes publie les résultats la 4e édition de son étude sur le partage de la route. Réalisée par IPSOS, cette enquête étudie spécifiquement les comportements des européens confrontés, sur la route, à la cohabitation entre différents modes de déplacement. Elle témoigne de la nécessité de sensibiliser toujours plus l’ensemble des usagers au respect d’autrui et des règles du code de la route, de façon à faciliter leur cohabitation sur la route.

Infographie France - Partage de la route 2024
Infographie France - Partage de la route 2024

 

Un climat particulièrement tendu sur la route

Quel que soit le mode de déplacement, la cohabitation avec les autres usagers de la route est source d’anxiété et de tension95 % des conducteurs Français redoutent les comportements à risque des autres (97 % des cyclistes, 95 % des automobilistes et 92 % des conducteurs de deux-roues motorisés).

Ces prises de risques concernent également les piétons qui sont 93 % à avoir peur qu’un automobiliste ne s’arrête pas pour les laisser passer alors qu’ils sont engagés sur un passage protégé. Ils sont d’ailleurs 80 % à déclarer avoir été frôlés sur un trottoir par un vélo, une trottinette ou un hoverboard.

Le sentiment de sécurité à vélo est un facteur important pour le développement de sa pratique. Les Français, qui sont 11 % à utiliser le vélo dans le cadre de leur déplacement quotidien (-2 points vs 2023), soit 10 points de moins que la moyenne de Européens, sont 59 % à déclarer se sentir en sécurité lorsqu’ils se déplacent à vélo (contre 80 % des Européens en moyenne).  

« Alors que les Français sont nombreux à craindre les comportements à risque des autres usagers de la route tout en contribuant souvent eux-mêmes à ce climat de tension, il est urgent de rappeler que le partage de la route et plus largement de l’espace public est l’affaire de chacun. Respecter les règles du code de la route, avoir conscience des conséquences de ses actes pour les autres et pour soi-même, résister à l’impulsivité et à l’individualisme, sont autant de moyens de préserver la sécurité de tous les usagers et des plus vulnérables en particulier. »

Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes

Méconnaissance du code de la route ou volonté délibérée de l’enfreindre

En France, 57 % des conducteurs de motos et scooters admettent emprunter les pistes cyclables, tandis que 12 % des automobilistes les utilisent pour s’arrêter ou stationner.

Concernant le « sas vélo », cet espace réservé aux cyclistes devant les feux rouges, 33 % des automobilistes et 67 % des conducteurs de deux-roues motorisés reconnaissent s’y arrêter.

De plus, 68 % des automobilistes avouent passer au feu orange ou rouge, et 78 % utilisent leur téléphone au volant, même avec un kit mains libres. Parmi les cyclistes, 44 % admettent également passer au feu rouge dans des situations où cela est interdit.

Enquête partage de la route 2024 - Les chiffres marquants

https://fondation.vinci-autoroutes.com/fr/partage-de-la-route-meconnaissance-inconscience-ou-toute-puissance/

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