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Par Carenews PRO - Publié le 28 février 2017 - 17:04 - Mise à jour le 13 avril 2017 - 09:03
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[ENTRETIEN]M. Tremblay, directrice de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire

Passionnée par l’humain et le relationnel, Martine Tremblay anime une fondation d’entreprise dont le mode de fonctionnement est original. Il consiste à soutenir des personnes et non des associations ou autres structures. En accompagnant des porteurs de projets dans la musique, l’artisanat d’art et le handicap.

[ENTRETIEN]M. Tremblay, directrice de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire
[ENTRETIEN]M. Tremblay, directrice de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire

Comment avez-vous été amenée à diriger la Fondation d’Entreprise Banque Populaire ?

À la sortie de mes études en communication à Paris je suis entrée en 2009 dans le groupe Banque Populaire à la BRED. J’ai exercé différents métiers et régulièrement changé d’entité au sein du groupe, mais mon parcours est toujours resté spécialisé dans la communication et les relations publiques. Avant d’accepter la direction de la fondation pour remplacer mon prédécesseur partant à la retraite, je travaillais dans les relations publiques au cabinet du président. C’est dans cette fonction que j’avais appris à connaître la fondation à l’occasion d’évènements comme des concerts. J’ai toujours été très attirée par les contacts et le relationnel et trouvé que l’on rencontrait avec cette fondation des gens formidables. 

 

Quelles sont les spécificités de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire ?

La Fondation d’Entreprise Banque Populaire existe depuis 1992, elle est l’instrument de mécénat des Banques Populaires dans les domaines de la culture et de la solidarité. Nos interventions dans le domaine culturel se concentrent sur la musique classique et l’artisanat d’art. Dans le domaine de la solidarité, nous soutenons les projets de personnes en situation de handicap.

Notre spécificité consiste à soutenir uniquement des personnes physiques, mais pas de structures. 

Nous nous intéressons à l’initiative personnelle à laquelle nous apportons une aide financière décisive. Nous créons une relation de confiance en accompagnant et en suivant les porteurs de projets pendant trois ans. Autrement dit nous n’apportons pas seulement de l’argent, mais aussi du conseil et nous mettons en relation les porteurs de projets avec des professionnels ou d’autres lauréats.

Parallèlement nous avons créé des évènements majeurs comme un festival de musique les Musicales de Bagatelle réservé depuis dix ans aux lauréats musiciens. Depuis deux ans nous nous associons au salon RÉVÉLATIONS, c’est une biennale consacrée aux métiers d’art et à la création qui a lieu au Grand Palais à Paris. Nous avons un stand où nous présentons cinq artisans lauréats de la Fondation. Enfin nous avons établi un partenariat avec Vivre FM, la radio du Handicap. Tous les deux mois, un lauréat de la Fondation vient expliquer son projet.

 

Comment voyez-vous évoluer le mécénat ?

J’ai l’impression que le mécénat se développe de plus en plus puisque désormais 60 % des entreprises mènent au moins une action de type mécénat. Et je note que l’humain est de plus en plus au coeur des projets des fondations.

Le mécénat me semble le meilleur instrument pour donner une bonne image de l’entreprise à l’extérieur. Nous le mettons en oeuvre dans le groupe Banque Populaire en nous appuyant sur trois valeurs que sont la solidarité, le goût de l’innovation et l’esprit d’entreprise. C’est important pour une entreprise qui fêtera ses cent ans en mars prochain.

Le mécénat de compétences est également en pleine croissance et se met en place dans un nombre croissant d’entreprises. C’est quelque chose que nous allons regarder davantage pour nous rapprocher des porteurs de projets. Dans le groupe cela fonctionne très bien pour les quinze banques populaires sur leurs propres territoire mais au niveau national c’est plus difficile. Nous allons essayer d’ impliquer davantage les salariés pour essayer de faire émerger de beaux projets comme celui mené avec la Banque Populaire de Nantes qui a permis l’ouverture d’une librairie pour malvoyants et qui marche très bien.

 

Crédit photo : Jean-Bapiste Millot

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