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Par Carenews PRO - Publié le 29 octobre 2020 - 16:42 - Mise à jour le 5 décembre 2023 - 16:49
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Aymeric Marmorat (ancien DG d’Enactus France) : « L’entrepreneuriat social est un trait d’union entre le business et le social »

Ce quatrième épisode de la saison 4 du podcast Changer la norme est un numéro spécial. Flavie Deprez y reçoit Aymeric Marmorat, l'ancien directeur général d’Enactus France, une association qui forme les jeunes à l’entrepreneuriat social. Pionnier de l’ESS, il a accepté de nous livrer son regard sur ce secteur et ses évolutions.

Aymeric Marmorat (ancien DG d’Enactus France) : « L’entrepreneuriat social est un trait d’union entre le business et le social ».
Aymeric Marmorat (ancien DG d’Enactus France) : « L’entrepreneuriat social est un trait d’union entre le business et le social ».

Directeur général d’Enactus France durant dix ans, jusqu’à septembre 2020, Aymeric Marmorat est un « routard de l’ESS ». À 22 ans, il cofonde une association de solidarité internationale engagée dans le développement durable et les énergies renouvelables, avant de lancer Entrepreneurs Sans Frontières, une association qui encourage les jeunes à créer leur entreprise sociale. Il cofonde, très peu de temps après, La Ruche, un réseau d’espaces de travail dédié aux entrepreneurs sociaux. 

Depuis 15 ans, Aymeric Marmorat a vu ce secteur évoluer, se démocratiser et séduire de plus en plus d’entrepreneurs. Plus que jamais, il a la volonté d'insuffler aux jeunes la volonté d’entreprendre et ainsi créer des vocations : 

Je souhaite renforcer la capacité des jeunes à prendre leur vie en main et à être acteurs du changement.

Se faire une place dans le système économique classique

Aymeric Marmorat relève, à l’époque, une certaine « dichotomie entre le business et le social ». L’entrepreneuriat social était alors considéré comme une proposition pour lier deux « mondes » que tout semblait opposer : une entreprise avec un modèle économique viable, et une finalité sociale et/ou environnementale. « 15 ans plus tard, on peut dire qu’on a fait du chemin car on n'a plus besoin d’expliciter le concept, qui s’est largement diffusé », remarque-t-il. 

Autre constat : il existe davantage de structures d’accompagnement et de financement destinées aux entrepreneurs. Autant de facteurs qui expliquent qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat social a évolué et s’est véritablement imposé comme un moyen d’améliorer le système existant.

L’entrepreneuriat social séduit de plus en plus de jeunes

« À mon époque il y avait beaucoup de personnes qui voulaient travailler dans la banque ou en entreprise, et très peu souhaitaient devenir entrepreneurs. En 2010, un changement s’est fait sentir, et en 2020, devenir entrepreneur social fait partie d’une volonté marquée chez les jeunes », constate Aymeric Marmorat. 

Les générations entrantes, aux profils très variés, ont aussi, selon lui, la force de maîtriser les codes du monde de l’entreprise. Un véritable avantage pour convaincre les investisseurs, les mécènes ou encore se démarquer lorsqu’ils répondent à un appel à projets : 

Il faut que chaque personne puisse à la fois développer pleinement son potentiel, trouver sa place dans la société et se sentir actrice des causes qui la motivent.

 

* Changer La Norme est soutenu par la Fondation Entreprendre.

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