[EN IMAGES] RSF lance #FightForAct, une nouvelle campagne coup de poing
La dernière campagne de Reporters Sans Frontières, intitulée #FightForFact : La réalité n'existe que si quelqu'un est là pour la raconter, frappe un grand coup. Une occasion de rappeler l’importance de la liberté de la presse et de sa présence pour rendre visibles les populations en danger dans certaines parties du monde.
« La réalité n’existe que si quelqu’un est là pour la raconter », c’est ainsi que RSF (Reporters Sans Frontières) interpelle le grand public dans leur dernière campagne de communication très émouvante et éprouvante au vu des images choisies. Des fillettes, femmes et hommes privé·e·s de leurs droits, aux quatre coins du monde. Une façon pour l’organisation de rappeler l'importance du travail de son réseau de 115 correspondants, journalistes de terrain ou bloggeurs, dans 115 pays.
la qualité de l’information contre les fake news
L’association espère marquer les esprits avec une campagne internationale de grande envergure. Le « quelqu’un » du titre de la campagne rappelle le rôle primordial que joue le journaliste en étant sur le terrain pour observer la réalité de femmes, enfants et hommes qui subissent de graves restrictions de leurs libertés.
À l’heure des fake news et théories complotistes qui sévissent sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux, l'organisation RSF invite tout un chacun à rester vigilant et comprendre que la presse a un rôle majeur à jouer. La qualité et la véracité du travail d’enquête, de recherche, de vérification et de sourcing des informations qui sont diffusées représentent le socle même des valeurs éthiques de la profession de journaliste.
Reporters Sans Frontières s'efforce de répondre à des questions fondamentales depuis sa création. « Comment lutter contre le massacre des civils, le fléau des enfants soldats et défendre les droits des femmes, comment préserver notre environnement si les journalistes ne sont pas libres de rapporter les faits, de dénoncer des abus et d’interpeller la conscience générale ? » martèlent, depuis 1985, les fondateurs de l’association.
Christina Diego