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Par Carenews INFO - Publié le 4 février 2021 - 12:15 - Mise à jour le 4 février 2021 - 15:29
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L’Agence du Don en Nature face au défi de la Covid-19

ADN France doit réussir à relever le défi des conséquences de la Covid-19 et espère à plus long terme pouvoir avoir un meilleur « maillage » à travers l’Hexagone.

L'Agence du Don en Nature face à la crise
L'Agence du Don en Nature face à la crise

 

Top 50 de l’entrepreneuriat à impact

Cet article est issu du Top 50 de l’entrepreneuriat à impact. Initié par Carenews, piloté par HAATCH et l'ESSEC et soutenu par BNP Paribas, ce classement dévoile les 50 structures (entreprises, associations, coopératives) les plus impactantes de 2020.   

Découvrez le détail du Top 50  et ses lauréats dans le livre de 136 pages qui présente la méthodologie, les critères d'évaluation, les portraits, les chiffres, les analyses et dossiers de fond sur les réseaux de l'ESS ou la mesure d'impact. 

 

 

Surmonter la crise inédite de la Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales à court terme sur les publics précarisés, c’est l’immense défi de l’Agence du Don en Nature (ADN France) et son nouveau patron depuis septembre, Romain Canler.

La tâche est immense pour la structure créée en 2008 dont le slogan est « moins de gaspillage, plus de partage ».

 

 

Une perte du pouvoir d’achat pour un nombre croissant de Français

Depuis le début de la crise sanitaire en mars, ADN France a enregistré pas moins de 50 % d’augmentation des demandes en produits non alimentaires de première nécessité. «  Notre enjeu est de parvenir à faire tourner dans de bonnes conditions l’agence et de continuer à capter des dons dans cette période » explique le nouveau patron de 40 ans, ex-Veolia et jusqu’à présent délégué général de l’Union des Industriels et Constructeurs Bois. 

Au-delà de la crise, les effets pourraient être longs. Plus de 40 % des Français disent avoir perdu une partie de leur pouvoir d’achat et 900 000 chômeurs en plus devraient être enregistrés fin 2020. Dans ce contexte difficile, le nombre d’associations partenaires qui ont besoin des dons de la structure présidée par Christian Ringuet, ex-patron de Tefal, est passé de 850 à 1 000 environ depuis le début de l’année. ADN France espère aussi pouvoir augmenter le nombre d’entreprises partenaires qui font des dons de produits. 

 

Une implantation territoriale « la plus fine possible »

À moyen terme, la structure qui a depuis février un entrepôt-école à Dourges dans les Hauts-de-France compte beaucoup sur la loi du 10 février 2020 relative à « la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire ». 

L’objectif est d’assurer un meilleur développement de ses activités grâce à des partenariats avec des entreprises qui ne donnaient pas jusqu’à présent. Le gâchis et la destruction sont une réalité : près de 630 millions d’euros de produits neufs invendus sont détruits chaque année. Avec ses deux millions d’euros de budget annuel financé notamment par une cotisation solidaire venant des associations et des dons financiers de 200 entreprises donatrices, la structure réussit à redistribuer près de cinq millions de produits pour une valeur marchande de près de 35 millions d’euros.

D’ici plusieurs années, ADN France qui compte une vingtaine de salariés et près de 35 bénévoles et « ambassadeurs » – dont près de 27 en région – veut aussi réussir à avoir un « meilleur maillage » dans l’Hexagone. Plus généralement, l’association veut mieux «  accompagner les partenaires pour les faire grandir auprès des populations qu’elles aident. On tend à avoir un accompagnement plus seulement dans le don de produits, mais dans l’accompagnement des associations » poursuit Romain Canler. Et ce dernier de résumer : « On vise à être à la fois un acteur global et local.» 

 

Pierre-Anthony Canovas 

 

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