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Par Carenews INFO - Publié le 7 juillet 2020 - 09:00 - Mise à jour le 7 juillet 2020 - 09:00
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Weeprep, l’application de coaching qui veut réinventer l’orientation scolaire

Cofondée par une enseignante et coach, la startup Weeprep a mis au point une application d’orientation scolaire ludique et innovante. Conciliant « mentorat et efficacité personnelle », elle s’adresse aux jeunes de 11 à 18 ans, mais aussi à leurs parents et professeurs.

Crédit photo : Sneksy.
Crédit photo : Sneksy.

Diplômée d’un master en ressources humaines de l’ESSEC et d’un diplôme de coaching à l’Université Paris 8, Laïla Ducher a cofondé Weeprep en 2017 après plusieurs années d’enseignement et de coaching. L’objectif de la startup, incubée par l'accélérateur de l'entrepreneuriat féminin Willa : « aider les jeunes de 11 à 18 ans à mieux se connaître et à développer leur motivation, au travers d'une application ludique, tout en s'appuyant aussi sur la collectivité des utilisateurs et sur des mentors ». 

Une méthode fondée sur la théorie scientifique du sentiment d'auto-efficacité

Laïla Ducher, également présidente de Weeprep, a expliqué aux Echos que l’application web et mobile se basait sur la théorie scientifique du sentiment d'auto-efficacité, développée dans les années 1980 par le psychologue canadien Albert Bandura, professeur à l'université Stanford, en Californie. 

« C'est la confiance qu'une personne a en elle-même pour réaliser une tâche. Plus ce sentiment d'auto-efficacité est grand, plus elle osera se fixer des objectifs ambitieux et sera motivée pour les atteindre. »

Weeprep a développé sa méthode d’orientation scolaire à partir de cette théorie. Appelée D.E.F.I.S, elle « concilie mentorat et efficacité personnelle », détaille le site de la startup. L’application se compose ainsi de trois espaces : un espace dédié au parcours des ados, leur proposant différentes activités pour se connaître et construire leur futur, un espace d’échange entre les ados, leurs parents et des mentors, et un espace dédié aux parents afin de « suivre et accompagner les évolutions de leurs ados ».

 « Un outil structurant » pour « construire son projet de façon très méthodique »

Les jeunes suivent un parcours de plus de 400 activités ludiques : des podcasts « pour développer les compétences sociales utiles pour le futur du travail », des quiz de personnalité, des défis pour se découvrir ou encore des jeux de projection dans le futur comme la méthode japonaise de l’ikigaï. Ils peuvent également poser toutes leurs questions sur un forum. « La plateforme permet au jeune d’aller chercher les réponses qu’il a en lui pour mettre en lumière son identité selon ses goûts. C’est aussi un outil structurant qui aide à construire son projet de façon très méthodique », a expliqué Laïla Ducher à Bpifrance.

Dans la partie de Weeprep réservée aux parents, ceux-ci ont accès à une communauté en ligne où ils sont invités à partager leurs « connaissances et expériences dans le domaine de l’éducation et de l’orientation » et peuvent « trouver des solutions pour la découverte de métiers ou la recherche de stages ». L’application vise ainsi à encourager le mentorat des parents pour qu’ils accompagnent au mieux leurs enfants dans leur orientation scolaire. Dans cette même logique, un parcours de formation est proposé aux enseignants.

Vers un développement au Maroc

Lancée en septembre 2019, Weeprep est disponible sur l’Appstore et Google Play en freemium, et à partir de 2,99 euros par mois et 29,99 euros l’année. Bpifrance rapporte que l’application comptabilise 12 000 utilisateurs, et 250 téléchargements par jour. Et ce n’est que le début, puisque Weeprep travaille à développer son offre auprès des académies, des régions institutionnelles et des mairies, et a gagné un appel à manifestation d’intérêt (AMI) dans l'académie de Versailles. Les services de la startup y seront donc déployés en septembre 2020 dans plusieurs cités éducatives. L’application doit aussi dépasser les frontières françaises selon Laïla Ducher :

« Nous avons des perspectives de développement à l'étranger notamment au Maroc mais aussi dans d'autres pays qui nous ont identifiés comme étant innovants et répondant adéquatement aux enjeux du futur du travail, comme le Brésil, par exemple. »

Mélissa Perraudeau 

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