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Par Carenews INFO - Publié le 12 janvier 2024 - 15:00 - Mise à jour le 12 janvier 2024 - 17:50 - Ecrit par : Camille Dorival
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Secours populaire, Greenpeace, entrepreneuriat informel, Scic... Les brèves ESS de la semaine

Cri d'alarme et appel aux dons du Secours populaire, nouvelle campagne de Greenpeace France, étude de l'Adie sur l'entrepreneuriat informel, plaidoyer en faveur des Scic… Découvrez l'actualité ESS de la semaine.

Les brèves ESS de la semaine. Crédit : Carenews.
Les brèves ESS de la semaine. Crédit : Carenews.

 

  • Le Secours populaire sonne l'alarme et lance sa campagne annuelle de dons 

 

Le Secours populaire s’inquiète « de situations préoccupantes constatées sur le terrain », en particulier de « la situation intolérable de personnes de plus en plus nombreuses qui se trouvent dehors sans aucune solution proposée et notamment des enfants et leurs mamans ». L'association constate qu'un nombre croissant de personnes « se rendent dans les permanences d’accueil, de solidarité et de relais-santé pour demander un soutien ». Elle souligne « le désarroi des bénévoles faisant face à ces situations, confrontés au silence de la puissance publique en charge ».

Face à cela, le Secours populaire exprime son incompréhension et son inquiétude « sur les conséquences de toute loi et mesure qui contribueraient à aggraver le sort des personnes concernées » et il « invite toutes celles et ceux qui souhaitent contribuer à la solidarité populaire à se joindre aux équipes du Secours populaire français ».

L'association souligne également l'importance de lui verser des dons pour soutenir son action. Le 13 janvier, elle lance le Don’actions, sa campagne nationale de collecte de dons financiers. Avec un double objectif : collecter auprès du public les fonds nécessaires à l’action des bénévoles partout en France et dans le monde et contribuer à l’indépendance financière de l’association. 

 

 

  • Changer le scénario : la nouvelle campagne de Greenpeace France 

 

Greenpeace France lance une campagne de sensibilisation appelant à « changer le scénario ». Destinée à porter un message d'espoir et à fédérer de nouveaux publics, cette campagne appelle à changer radicalement de cap pour répondre aux défis climatiques et environnementaux, via trois vidéos inspirées des films de genre, mettant en scène de façon décalée des enjeux liés à la surconsommation de plastique, la production de pétrole et la déforestation

« À travers ces films qui illustrent trois fléaux actuels (...), nous souhaitons faire prendre conscience qu’il est urgent de changer le scénario du désastre écologique. Pour écrire une autre histoire, il faut modifier en profondeur les règles de notre système qui aggrave le changement climatique, creuse les inégalités et détruit la biodiversité », indique Laurence Veyne, directrice de la communication à Greenpeace France.

 

  • Une étude de l'Adie sur l'entrepreneuriat informel

 

L'Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) publie une étude sur l'entrepreneuriat informel, menée auprès des personnes qu'elle accompagne. L'entrepreneuriat informel se définit comme l'entrepreneuriat dont les activités ne sont pas déclarées dans le cadre d'obligations fiscales, sociales et de droit du travail. Selon l'association, l'entrepreneuriat informel représente un tiers des emplois informels, qui eux-mêmes représenteraient près de 10 % des emplois en France. 

Il ressort de cette étude que parmi les entrepreneurs informels accompagnés par l'Adie (à 61 % des femmes), 65 % exercent leur activité à domicile, 10 % sur Internet, et 10 % sur les marchés ou dans la rue. Lorsqu'on leur demande pourquoi leur activité n'est pas encore immatriculée, 40 % évoquent le fait qu'elle n'est pas encore assez développée et 27 % qu'ils n'ont pas les moyens financiers pour le faire. Parmi ceux qui ont immatriculé leur activité suite à leur accompagnement par l'Adie, leurs principales motivations sont de deux ordres : une reconnaissance officielle de leur activité (62 %), qui leur permet par exemple de se sentir plus légitimes à solliciter des partenariats, et la volonté de valoriser leur savoir-faire (32 %). 78 % d'entre eux déclarent que leur activité s’est développée depuis qu’ils l’ont déclarée.

 

  • Un plaidoyer pour développer les Scic 

 

La Confédération générale des Scop et Scic (CG Scop) publie un plaidoyer appelant à mieux reconnaître et à développer les sociétés coopératives d'intérêt collectif (Scic). Comme l'explique Stéphane Montuzet, qui préside le groupe de travail sur le sujet à la CG Scop : « Les Scic sont en pleine croissance, et leur statut est plébiscité pour plusieurs raisons. L’objet social des Scic répond aux enjeux sociétaux actuels et permet de faire face aux transitions ; on peut penser aux énergies renouvelables, à la gestion de l’eau, à la question alimentaire ou aux mobilités. D’autre part, le statut permet aux citoyens de s’emparer de ces sujets : la Scic est une entreprise démocratique qui permet de porter des réponses collectivement. Enfin, les territoires sont intéressés par ces entreprises de proximité. Il paraît urgent de faire des ajustements 20 ans après leur création, notamment sur les points qui doivent protéger les dirigeants et les salariés. »

Il existe aujourd'hui 1400 Scic en France, représentant plus de 14 000 emplois, et 88 000 associés participant à leur gouvernance. Le taux de pérennité des Scic à cinq ans est de 79 %, contre 61 % pour l'ensemble des entreprises. 

 

Camille Dorival 

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