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Par Talent & Impact - Publié le 5 novembre 2021 - 08:32 - Mise à jour le 5 novembre 2021 - 08:32
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Métiers à impact positif : un vecteur dynamique d’emplois

Le recrutement dans l’ESS et les métiers RSE a le vent en poupe ! Les explications de Talent & Impact, cabinet de conseil en recrutement dédié à la transition sociétale.

Métiers à impact positif : un vecteur dynamique d’emplois. Crédit visuel : DR.
Métiers à impact positif : un vecteur dynamique d’emplois. Crédit visuel : DR.

Un vivier d’emplois grandissant

La professionnalisation et le dynamisme des métiers à impact sont une donnée plus que tangible. Plus de 222 000 établissements sont répertoriés comme structures de l’ESS – associations, coopératives, mutuelles, fondations. Ils emploient 2,3 millions de salariés et s'appuient sur 22 millions de bénévoles.

Le secteur génère 10 % du PIB français, se diversifiant dans ses formes et ses acteurs. Les entrepreneurs sociaux, de plus en plus nombreux, n’hésitent pas à innover et créer des modèles hybrides à mi-chemin entre l’entreprise et l’association. Du côté du mécénat, l’émergence de fonds à impact et les moyens grandissant accordés aux associations accentuent encore la vitalité d’un secteur en pleine expansion.

Les besoins en recrutement sont grands et les profils recherchés multiples. Y compris au sein des entreprises, qui accordent une part exponentielle aux métiers liés à la RSE. Preuve en est : la récente Convention des Entreprises pour le Climat qui réunit 150 dirigeants d’entreprises pour aligner leur réflexion stratégique et opérationnelle avec les accords de Paris.

Le recrutement dans les métiers à impact est donc une tendance de fond, qui n’a d’ailleurs pas connu de répit pendant la crise sanitaire, bien au contraire.

Un attrait lié à une prise de conscience ?

Qui dit métier à impact dit métier de convictions. Les transformations qui traversent et bousculent la société créent de nouvelles aspirations. D’ailleurs 83 % des salariés estiment qu’il est important, voire essentiel, que leur entreprise soutienne des causes d’intérêt général.

« À tous les âges, il y a cette prise de conscience chez nos candidats. Relever les enjeux du XXIe siècle a clairement dépassé le champ de l’inconscient collectif. » 

Emmanuelle Lalé, fondatrice du cabinet Talent & Impact.

Le mouvement a connu une nette accélération ces derniers mois, à l’aune des confinements qui ont éveillé des questionnements chez les individus et démultiplié les volontés d’impact positif au sein des entreprises. Mais pas seulement.

« La nouvelle génération a une voix de plus en plus forte, explique Ophélie Huttel, associée chez Talent & Impact. Les moins de trente ans rentrent sur le marché du travail avec une quête de sens et de valeurs. Ils sont prêts à inventer de nouveaux modèles et prennent leurs responsabilités par l’action. » Et cet engagement générationnel transforme en profondeur les modes de recrutement.

Des métiers en tension

Tous les domaines de compétences sont concernés par le dynamisme du recrutement dans l’impact. Qu’il s’agisse des fonctions de direction ou bien des fonctions financières, commerciales, opérationnelles, de communication… auxquels s’ajoutent les métiers liés à la transition sociétale et  à la responsabilité sociale des entreprises qui sont tous en tension. D’ailleurs, la formation initiale s’adapte et propose désormais des cursus spécifiques dans les grandes écoles ou de nouvelles structures dédiées comme le Campus de la Transition ou encore l’Institut des Futurs Souhaitables.

Car les candidats manquent à l’appel. Certaines expertises sont particulièrement prisées en ce moment, notamment les recrutements d’experts énergétiques ou en RSE ainsi que ceux liés aux fonctions commerciales, comme le développement de partenariats et le fundraising

Dans un secteur en plein boom, rien ne reste figé et les enjeux de formation continue sont centraux. Il faut le rappeler : 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore. Et parmi eux, nombreux sont ceux qui s’inscriront dans la transition énergétique, environnementale et sociale. Emmanuelle Lalé constate dès lors combien la polyvalence est au cœur du dynamisme des recrutements dans les missions à impact. Et l’avenir tient selon elle en un seul mot : « agilité ». Au-delà des compétences, le secteur a besoin de professionnels dotés d’une capacité d’adaptation, de curiosité pour continuer à tester et à apprendre, d’envie d’agir avec à la fois ambition et humilité. Le savoir-être prime de plus en plus sur le savoir-faire… comme partout, et peut-être encore plus qu’ailleurs. « Après l’ère de la digitalisation, place à celle de la transition et les changements à venir sont bien plus profonds », conclut Emmanuelle Lalé.

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