TrendEthics : l’association française qui favorise le développement des coopératives de tissage artisanal vietnamiennes
Grâce à un financement de la Fondation Agir sa Vie, l'association TrendEthics a équipé la coopérative de tissage artisanal de Dien Bien Phu, au Vietnam, en machines à carder le coton. Celles-ci vont permettre aux tisserandes Lao d'améliorer leurs conditions de travail, de développer leur activité de production textile et à accroître leurs revenus.
![Cardage du coton à la main et à la machine par les tisserandes vietnamiennes](/sites/default/files/styles/large_actualites/public/2022-07/le%20cardage%20%281%29%20%281%29%20%281%29.png?itok=JkzNJbiX)
De la plante au fil de coton : le cardage à la main
Le travail des tisserandes ne se résume pas au tissage : ce sont elles aussi qui cultivent le coton et qui effectuent les multiples opérations nécessaires à sa transformation en fil ! Une fois les fruits du cotonnier récoltés, ces boules de fibres blanches semblables à de la laine, encore faut-il les faire sécher au soleil puis les égrener. Ce n’est pas tout : le coton est ensuite démêlé et nettoyé. Dans cet article, nous vous proposons un focus sur le cardage.
![Les tisserandes Lao cardent et filent le coton bio qu'elles ont cultivé](/sites/default/files/inline-images/trendethics-tisserandes-cardage%20%283%29.jpg)
De quoi s’agit-il ? Une fois propre, le coton est cardé, c’est à dire qu’il est transformé en une nappe de fibres régulière, de manière à faciliter le filage qui s’ensuit. Petit à petit, cette nappe est brossée de sorte à paralléliser les fibres de coton. Elle prend progressivement l’apparence d’un ruban, qui est lui-même étiré sous forme de mèche. Pour carder le coton manuellement, on utilise un outil appelé cardeur à main, une sorte de brosse. C’est une étape indispensable : sans cardage, le fil de coton serait grossier et fragile !
![Durant le cardage, les tisserandes se protègent en portant un masque et un tablier.](/sites/default/files/inline-images/trendethics-tisserandes-cardage.jpg)
Notre projet d’économie sociale et solidaire au Vietnam
Pour faciliter leur travail de production, les tisserandes se sont équipées d’une machine à carder, qu’elles apprennent à utiliser ! Grâce à cette machine, la nappe de fibres de coton passe à travers des cylindres dotés de pointes métalliques, lesquels façonnent une matière homogène, prête à être filée. Le financement de ce nouvel équipement, qui contribue à améliorer les conditions de travail des tisserandes, a été rendu possible grâce au financement de la fondation Agir Sa Vie, ainsi qu’à vos dons à notre association sur Hello Asso. Merci à vous !
![Installation de la machine à carder dans la coopérative de Dien Bien Phu, au Vietnam.](/sites/default/files/inline-images/trendethics-machine-%C3%A0-carder.jpg)
Pour aller plus loin
Quelle est l’étape suivante ? Le tissage, bien sûr ! Pour tout savoir sur le processus créatif des tisserandes et sur leurs métiers à tisser, lisez l’article suivant sur notre blog : “Comment les tisserandes font-elles pour tisser à la main ?”.