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Par Opportunity for Women - Publié le 25 juillet 2022 - 12:27 - Mise à jour le 25 juillet 2022 - 13:55
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TrendEthics : l’association française qui favorise le développement des coopératives de tissage artisanal vietnamiennes

Grâce à un financement de la Fondation Agir sa Vie, l'association TrendEthics a équipé la coopérative de tissage artisanal de Dien Bien Phu, au Vietnam, en machines à carder le coton. Celles-ci vont permettre aux tisserandes Lao d'améliorer leurs conditions de travail, de développer leur activité de production textile et à accroître leurs revenus.

Cardage du coton à la main et à la machine par les tisserandes vietnamiennes
Cardage du coton à la main et à la machine par les tisserandes vietnamiennes

 

De la plante au fil de coton : le cardage à la main

 

Le travail des tisserandes ne se résume pas au tissage : ce sont elles aussi qui cultivent le coton et qui effectuent les multiples opérations nécessaires à sa transformation en fil ! Une fois les fruits du cotonnier récoltés, ces boules de fibres blanches semblables à de la laine, encore faut-il les faire sécher au soleil puis les égrener. Ce n’est pas tout : le coton est ensuite démêlé et nettoyé. Dans cet article, nous vous proposons un focus sur le cardage.

 

Les tisserandes Lao cardent et filent le coton bio qu'elles ont cultivé
Ce groupe de tisserandes Lao se répartit les tâches nécessaires à la fabrication des fils de coton.
 

 

De quoi s’agit-il ? Une fois propre, le coton est cardé, c’est à dire qu’il est transformé en une nappe de fibres régulière, de manière à faciliter le filage qui s’ensuit. Petit à petit, cette nappe est brossée de sorte à paralléliser les fibres de coton. Elle prend progressivement l’apparence d’un ruban, qui est lui-même étiré sous forme de mèche. Pour carder le coton manuellement, on utilise un outil appelé cardeur à main, une sorte de brosse. C’est une étape indispensable : sans cardage, le fil de coton serait grossier et fragile !

 

Durant le cardage, les tisserandes se protègent en portant un masque et un tablier.
Durant le cardage, les tisserandes se protègent en portant un masque et un tablier.

 

Notre projet d’économie sociale et solidaire au Vietnam

 

Pour faciliter leur travail de production, les tisserandes se sont équipées d’une machine à carder, qu’elles apprennent à utiliser ! Grâce à cette machine, la nappe de fibres de coton passe à travers des cylindres dotés de pointes métalliques, lesquels façonnent une matière homogène, prête à être filée. Le financement de ce nouvel équipement, qui contribue à améliorer les conditions de travail des tisserandes, a été rendu possible grâce au financement de la fondation Agir Sa Vie, ainsi qu’à vos dons à notre association sur Hello Asso. Merci à vous !

 

   Installation de la machine à carder dans la coopérative de Dien Bien Phu, au Vietnam.
Installation de la machine à carder dans la coopérative de Dien Bien Phu, au Vietnam.

 

Pour aller plus loin 

 

Quelle est l’étape suivante ? Le tissage, bien sûr ! Pour tout savoir sur le processus créatif des tisserandes et sur leurs métiers à tisser, lisez l’article suivant sur notre blog : “Comment les tisserandes font-elles pour tisser à la main ?”.

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