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Par AG2R LA MONDIALE - Publié le 21 novembre 2022 - 16:50 - Mise à jour le 24 novembre 2022 - 10:56
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L’action sociale AG2R LA MONDIALE – « ouvrir la société au monde du handicap »

En ce mois de novembre marqué par la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), l’action sociale du Groupe de protection sociale AG2R LA MONDIALE prend la parole sur son action en faveur d’une société plus inclusive. Les explications de Tristan Hauck, directeur des partenariats, et Jonathan Auffret, chargé de partenariats, au sein de la Direction des activités sociales

L’action sociale AG2R LA MONDIALE – « ouvrir la société au monde du handicap ». Crédit photo : Lee Edwards / iStock.
L’action sociale AG2R LA MONDIALE – « ouvrir la société au monde du handicap ». Crédit photo : Lee Edwards / iStock.
  • Quels sont les enjeux d’inclusion auxquels souhaite répondre l’action sociale d'AG2R LA MONDIALE dans le domaine du handicap ?

 

Tristan Hauck : Nous voulons faire changer le regard sur le handicap pour permettre aux personnes en situation de handicap et à leurs proches de participer pleinement à la vie de la Cité et de bien vivre au quotidien. Travailler sur les mentalités, dans toutes les sphères de la société, a beaucoup plus d’impact que de chercher à accompagner toutes les formes de handicap dans leur pluralité et leur singularité. Notre volonté est d’ouvrir la société au monde du handicap, pour qu’elle devienne la plus universelle possible.

Nous agissons également de plus en plus dans le champ du handicap lié à la santé mentale. Comme elle en est une forme invisible, l’entourage n’y accorde pas spontanément la même vigilance au quotidien. Or, il faut y apporter un accompagnement spécifique. Quant à l’entreprise, il faut y faire accepter toutes les formes de différence. Car les capacités d’adaptation, de résilience, de rebond et de créativité des personnes en situation de handicap sont des leviers de performance pour les équipes.

Jonathan Auffret : Nous travaillons sur l’inclusion et l’accompagnement des personnes en situation de handicap en soutenant des projets qui les intègrent à la vie sociale, partout où elles se trouvent : à l’école, au travail, dans les loisirs, dans des lieux de lien social comme les cafés ou les restaurants... C’est de cette manière que les dynamiques se transformeront. L’inclusion permet aux personnes en situation de handicap de devenir actrices de leur vie mais aussi des évolutions de la société.

 

  • De quelle manière l’action sociale d’AG2R LA MONDIALE accompagne-t-elle la question de l’autonomie ?

 

Jonathan Auffret : Il faut rendre les personnes plus autonomes dans tous les actes de leur quotidien. Nous avons par exemple un partenariat avec le Réseau Passerelles, qui permet à des parents d’enfants en situation de handicap de pouvoir partir en vacances en milieu ordinaire. La prise en charge se fait dès l’appel. C’est une offre clé en main qui fonctionne très bien. Et ce sont de vrais moments de répit pour les parents.

Être autonome, c’est aussi avoir le matériel médical adéquat pour évoluer au quotidien. Notre partenaire Envie Autonomie reconditionne du matériel médical et paramédical pour le proposer à un prix jusqu’à 70 % inférieur à celui du neuf. Nous l’avons accompagné pour qu’il se structure au niveau national, en particulier en Île-de-France et en Normandie, car la loi autorise désormais que le matériel reconditionné soit pris en charge par la Sécurité Sociale. Il était important qu’Envie Autonomie soit en ordre de marche pour répondre aux demandes sur tous les territoires.

Nous avons d’ailleurs mis en relation ces deux partenaires, pour qu’Envie Autonomie puisse répondre aux demandes d’équipements des logements de vacances proposés par le Réseau Passerelles.

 

  • La volonté de l’action sociale AG2R LA MONDIALE est-elle de construire un écosystème autour du handicap ?

 

Jonathan Auffret : Notre rôle est de mettre en relation nos partenaires, pour qu’ils fonctionnent ensemble et démultiplier ainsi leur impact. Nous avons construit une vision à 360 degrés sur les initiatives existantes. De par notre maillage territorial, nous avons accès à un important vivier de solutions dont les résultats peuvent nous conduire à les faire grandir, essaimer, à l’échelle nationale puis interagir avec d’autres dispositifs, comme nous l’avons fait pour Réseau Passerelles et Envie Autonomie.

Tristan Hauck : Il faut lever les freins pour que les personnes en situation de handicap sortent de chez elles et se réinsèrent dans la société. C’est ce qui anime tous les partenariats que nous portons. Créer un écosystème est en effet nécessaire pour que les personnes en situation de handicap passent à l’acte dans leur vie. Nous avons un portefeuille de partenaires très large et nous travaillons en coordination avec le CCAH qui change de nom pour « Place pour tous », pour que tout ce que nous proposons soit complémentaire de ce qui existe. Notre volonté est de soutenir cet « agir ensemble », qui modifie l’environnement des personnes en situation de handicap selon deux axes indissociables : l’accessibilité universelle et le changement de regard.

 

  • Une perspective pour 2023 ?

 

Tristan Hauck : La prochaine étape sera très probablement d’accompagner le vieillissement des personnes en situation de handicap et leurs aidants

 

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