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Par Carenews INFO - Publié le 22 novembre 2022 - 15:00 - Mise à jour le 22 novembre 2022 - 15:00 - Ecrit par : Lisa Domergue
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Covid-19, inflation, Ukraine… Quel est l’impact des crises sur les bénéficiaires du Secours Catholique ?

Le Secours Catholique vient de publier son « état de la pauvreté en France en 2022 ». Cette étude, menée chaque année auprès de ses un million de bénéficiaires, fait l’état d’une population impactée par les crises (sanitaire, économique et sociale) successives.

Crédit photo : Carenews.
Crédit photo : Carenews.

 

Le Secours Catholique a publié, le 17 novembre, son rapport annuel « L’état de la pauvreté en France ». Cette étude, qui se veut être une « photographie de la pauvreté en France », démontre l’impact de la crise sanitaire, de l’inflation et de la guerre en Ukraine sur ses bénéficiaires en 2021. 

Premier enseignement, la part des ménages accueillis pour la première fois a augmenté, passant de 69 % avant la crise à 75 %.

Infoggraphie sur l'état de la pauvreté en France selon le Secours Catholique.

Un quart des bénéficiaires sont des mères isolées

Chaque année, l’association accueille près d’un million de personnes en situation de pauvreté et de précarité. Parmi les ménages bénéficiaires, les mères isolées sont le premier public accueilli (25,2 %), suivi par les hommes seuls (22,4 %), les couples avec enfants (21,7 %) et les femmes seules (18,2 %). 

L’étude montre également que les jeunes enfants sont très impactés par la précarité et la pauvreté. En effet, 83 % des couples avec enfants vivent sous le seuil d’extrême pauvreté et 28 % n’ont aucune ressources.

Une précarisation des étrangers

L’âge médian des personnes accueillies est de 41 ans, mais l’association observe cependant une hausse de la part des bénéficiaires âgés de plus de 60 ans, passant de 7 % en 2011 à 12 % en 2021. 

Le Secours Catholique fait également l’état d’une précarisation des étrangers qui représentent près de la moitié des personnes accueillies et 67 % d’entre eux ont un statut instable. 

93 % des bénéficiaires vivent sous le seuil de pauvreté

Les ménages accueillis ont souvent des ressources limitées pour subvenir à leurs besoins. Plus de neuf ménages sur dix vivent sous le seuil de pauvreté (établi à 1 132 euros) et 22 % n’ont aucune ressources financières. 

L’étude détaille également que la part des bénéficiaires qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni au chômage a augmenté de 16 points par rapport à 2011, pour atteindre, en 2021, 60 %.

 

Lisa Domergue 

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