La startup Éthypik innove en recrutant les talents dans la rue !

Connaissez-vous le street sourcing ? C’est une nouvelle façon de faire du recrutement. La startup Éthypik, contraction entre éhique et atypique, propose aux entreprises de recruter leurs futurs talents directement sur leurs lieux de vie. Dans la rue, les centres commerciaux, en frappant à leurs portes, les équipes formées de la startup sociale cassent les codes traditionnels du recrutement. 

Une startup sociale engagée

Fondée en pleine crise sanitaire par Nicolas Morby, fort de quinze ans d’expertise dans la collecte de fonds pour des ONG, Éthypik innove en faisant du street sourcing pour identifier les talents les plus en phase avec les valeurs de l’entreprise. Depuis 2020, l’entreprise sociale a déjà géré sept missions pour lesquelles elle a qualifié 200 candidats, dont 40 ont déjà été employés sur des métiers dits en tension (développeurs web, métiers du BTP…). 

Du recrutement autrement

Fini les processus classiques de recrutement avec un CV et une lettre de motivation, les équipes d’Éthypik vont vraiment à la recherche de profils très ciblés sur le terrain. L’objectif est d’offrir les opportunités à tous, y compris aux personnes éloignées de l’emploi. Cette démarche sociale et responsable prône l’inclusion, en sourçant des candidats selon leurs soft skills (compétences comportementales).

Il est temps de faire bouger concrètement les règles de l’emploi. Être légitime pour un poste passe avant tout par des valeurs en phase avec celles de l’entreprise. En allant chercher les candidats dans la rue, nous inversons le processus. Nous leur montrons que ce sont les entreprises qui ont besoin d’eux. La logique change complètement la donne, et redonne une confiance réelle à la personne, notamment à des gens qui se sont éloignés de l’emploi.” explique Nicolas Morby, fondateur d’Éthypik. 

Des profils recrutés tres localement

Pour les équipes de recruteurs, le street sourcing permet d’identifier des talents qui présentent avant tout les savoir-être et savoir-faire en phase avec les valeurs de l’entreprise recruteuse. Le spectre de recherche des candidats est élargi et permet de donner une chance aux profils qui sont à côté de l’entreprise, dans la rue, très localement. La startup prône ainsi un recrutement totalement inclusif.

Comment se passe le street sourcing ? Pour chaque mission, les équipes d’Éthypik informent les commerçants, maisons de quartier, collectivités de leurs actions pour avoir un appui au niveau de la communication. Facilement identifiables avec de la signalétique, les équipes prévoient des sessions de quelques heures à quelques jours dans la rue, dans un centre commercial, sur un événement, pour rencontrer des personnes dans leur quotidien, au gré de leurs déplacements.

Les recruteurs de la startup Éthypik s'appuient sur trois piliers fondateurs :   

• L'individu est au cœur de tout : exit les diplômes et les compétences techniques. Pour Éthypik, ce qui compte ce sont les aptitudes comportementales, soit les softs skills. L'intelligence relationnelle, les capacités de communication ou le caractère semblent désormais avoir une importance tout aussi grande que le CV.

• Un algorithme intelligent : le logiciel utilisé tient une place majeure dans l'accompagnement entre les candidats et les entreprises. Il fonctionne autour de plusieurs axes : des questionnaires fréquents pour mieux connaître les softs skills des candidats, l’évaluation de 211 compétences de façon positive, la génération d’un profil de compétences clair et synthétique. 

• Un coaching adapté aux profils des candidats : l'opportunité pour eux de faire le point sur leurs parcours, de découvrir leurs véritables atouts et de valoriser leur potentiel. 

Portée par un démarrage très dynamique, Éthypik annonce avoir été sélectionnée par Rhizome, la plateforme d’innovation et d’incubation de Paris&co, dédiée aux Ressources Humaines. L’accompagnement, le coaching, les mises en relation avec des grands groupes vont venir soutenir le développement de la startup.

La startup sociale a rejoint Le Village by CA Paris, un accélérateur de startup, en février dernier. 

La rédaction