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Par Carenews INFO - Publié le 10 juin 2025 - 16:14 - Mise à jour le 10 juin 2025 - 16:26
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Le gouvernement lance sa consultation citoyenne sur la stratégie pour l’économie sociale et solidaire

Une consultation citoyenne sur la stratégie nationale de l’économie sociale et solidaire est ouverte jusqu’au 11 juillet. Le gouvernement espère mobiliser 2 000 répondants.

La consultation en ligne est ouverte jusqu'au 11 juillet. Crédits : Carenews.
La consultation en ligne est ouverte jusqu'au 11 juillet. Crédits : Carenews.

 

Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit quand on vous parle d’économie sociale et solidaire (ESS) ? Comment accroître son attractivité ? Comment favoriser son développement ? Ces trois questions font partie de la consultation en ligne lancée par le gouvernement le 3 juin dernier, pour nourrir la stratégie nationale de l’économie sociale et solidaire.  

En effet, l’Union européenne recommande aux États membres de produire ce document d’ici à la fin de l’année. Il doit prévoir la stratégie pour les dix années à venir, « en intégrant un volet financement solide et des mécanismes de suivi concret pour mesurer son impact dans la durée », peut-on lire dans la plaquette de présentation du ministère du Commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l’économie sociale et solidaire.  

La ministre, Véronique Louwagie, promet une « stratégie ambitieuse » qui « fixera un cap clair » et « doit permettre de mieux reconnaître son rôle, de lever les freins à son développement et d’organiser durablement l’action publique en sa faveur ». En particulier, des moyens « inédits » ont été mobilisés pour cette consultation, assurait-elle début mars. 

 


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Un volet national et un volet territorial 

 

La consultation citoyenne est ouverte jusqu’au 11 juillet, avec l’objectif de mobiliser 2 000 participants. Après avoir lu une présentation succincte de l’ESS, tous les citoyens peuvent répondre à huit questions, de façon anonyme. Elles diffèrent selon le statut du répondant. Les personnes qui ne travaillent pas dans l’ESS sont par exemple invitées à renseigner leur niveau de connaissance de l’ESS, à sélectionner trois priorités pour la stratégie parmi des propositions ou encore à sélectionner des « secteurs d’activité » prioritaires dans lequel le gouvernement pourrait encourager « le respect des principes de fonctionnement de l’ESS ». Les salariés, dirigeants, administrateurs ou bénévoles de l’ESS doivent sélectionner plusieurs priorités pour améliorer sa gouvernance, son financement ou encore son attractivité. En tout, le questionnaire est censé prendre cinq minutes.  

Cette consultation comprend deux autres volets. Le premier consiste à mener un « dialogue approfondi avec les acteurs institutionnels et les principaux financeurs » selon les mots de la ministre. Il a notamment pris la forme de la Conférence des financeurs de l’ESS, organisée au ministère de l’Économie fin avril. Le deuxième se décline dans les territoires. Des ateliers sont organisés dans diverses villes en juin et début juillet. Ils portent à nouveau sur l’attractivité de l’ESS, son financement, sa gouvernance, l’adaptation de ses structures aux « transitions sociales et environnementales », mais aussi la mise en œuvre du plan. Les premiers ont eu lieu le 3 juin, à Rouen, les prochains auront lieu cette semaine à Dijon, Marseille et Orléans. 16 rencontres sont prévues pour le moment, dont trois à Fort-de-France, Mayotte et à la La Réunion. 

 

Célia Szymczak 

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