Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 15 mai 2025 - 08:00 - Mise à jour le 15 mai 2025 - 08:00 - Ecrit par : Elisabeth Crépin-Leblond
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Le nombre de contrats aidés baisse à 32 000 pour 2025

La circulaire sur le Fonds d’inclusion de l’emploi prévoit le financement de 32 000 parcours emplois compétences, contre 50 000 initialement prévus. Le président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) dénonce une mesure « non concertée, injuste et contre-productive ».

Publiée fin avril, la circulaire sur le Fonds d’inclusion de l’emploi prévoit le financement de 32 000 parcours emplois compétences (PEC). Crédit : iStock
Publiée fin avril, la circulaire sur le Fonds d’inclusion de l’emploi prévoit le financement de 32 000 parcours emplois compétences (PEC). Crédit : iStock

 

Après les restrictions budgétaires annoncées en février sur l’insertion par l’activité économique, le gouvernement a acté une diminution importante du nombre de contrats aidés, visant à favoriser l’insertion dans l’emploi.  

Publiée fin avril, la circulaire sur le Fonds d’inclusion de l’emploi de la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) prévoit en effet le financement de 32 000 parcours emplois compétences (PEC), contre 50 000 initialement annoncés au début du parcours de la loi de finances. 

  

Une restriction budgétaire qui inquiète l’ESS 

  

« Le gouvernement fait le choix d’un désengagement unilatéral qui met en péril l’action des employeurs engagés dans l’insertion professionnelle des publics les plus fragiles », réagit David Cluzeau, président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) dans un communiqué publié mardi 13 mai. L’organisation patronale appelle à une « révision urgente de cette orientation ». 

 « C’est une mesure non concertée, injuste et contre-productive. Non concertée, car aucune discussion préalable n’a été menée avec les employeurs concernés. Injuste, car elle pénalise les personnes les plus éloignées du marché du travail. Contre-productive, car elle affaiblit les employeurs de l’économie sociale et solidaire dans leur capacité à répondre aux besoins des territoires », ajoute-t-il. 

De leur côté, les ministres du Travail Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet défendent une décision « qui permettra de générer de moindres dépenses de cofinancement des départements. Ces marges pourront être mobilisées au profit des autres dispositifs d’insertion », rapporte AEF Info.

 


À lire également : Budget 2025 : « un plan social à bas bruit a déjà commencé dans l’économie sociale et solidaire », alerte l’Udes


  

Un niveau de prise en charge également en recul 

  

Les crédits associés aux contrats aidés s’élèvent pour 2025 à 68,1 millions d’euros. « Dans le respect de cette enveloppe, peuvent être prescrits des parcours emploi compétence (PEC) ou des contrats initiatives emploi (CIE), selon des paramètres que les préfets ont toute latitude pour déterminer et modifier dans le cadre de leur programmation et en soutien de leurs stratégies territoriales », précise la DGEFP. À titre de comparaison, l’an dernier, la circulaire prévoyait, pour 2024, le financement de 60 885 PEC et CIE tous publics et de 13 953 CIE Jeunes.  

Le niveau de prise en charge des contrats aidés connaît également un recul. Les paramètres moyens, adaptables par les préfets dans la limite des enveloppes financières, s’établissent ainsi à 37 % de taux de prise en charge en métropole, contre 50 % en 2024, et à 43,5 % en outre-mer, soit la même proportion que l’année dernière. 

La durée de prise en charge passe également de 9,9 à 6 mois et la durée hebdomadaire de 25 à 21 heures.  

 

Élisabeth Crépin-Leblond

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer