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Par Carenews INFO - Publié le 18 mars 2024 - 15:56 - Mise à jour le 18 mars 2024 - 15:56
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Les leviers de l’insertion professionnelle des jeunes

Assurer l’insertion professionnelle des jeunes, c’est se donner les moyens d’une économie dynamique et solide pour l’avenir. Quels sont les leviers à actionner pour la garantir ? Découvrez comment soutenir les jeunes dans la construction de leur avenir professionnel.

Les leviers de l’insertion professionnelle des jeunes - Crédit photo : ilkercelik via iStock
Les leviers de l’insertion professionnelle des jeunes - Crédit photo : ilkercelik via iStock

L’orientation

Les jeunes issus de milieux aisés ont trois fois plus accès aux études supérieures que ceux issus de milieux modestes. Les obstacles des jeunes dans leur parcours d'orientation professionnelle sont multiples : manque d'informations sur les filières d'études, formations et métiers possibles, ou encore le manque de soutien dans la construction de leur projet professionnel du côté de l’école ou de la famille qui leur permettrait d’avoir une meilleure vision des mutations du marché du travail.

En effet, 1 jeune sur 4 considère avoir subi son orientation. C’est pourquoi des associations comme Like Ton Job aident les collégiens et lycéens à découvrir des métiers grâce à des interventions de professionnels bénévoles, appelés « Passeurs de passion ». Leur approche s’appuie sur le besoin de démarrer les réflexions, c’est-à-dire dès la 5ᵉ puisque les premiers choix d’orientation se font à partir de la 3ᵉ et de rencontrer des profils qui permettent de remettre en question les stéréotypes rattachés à certaines formations ou carrières.

La formation

En France, environ 2,7 millions de jeunes poursuivent des études supérieures chaque année alors qu’ils étaient 1,5 million en 1990. L’augmentation de la formation est un bon signe pour l’épanouissement personnel des jeunes et pour les opportunités professionnelles auxquelles ils auront accès, mais ne fait pas tout. En effet, le taux de décrochage à l'université en France est d'environ 30 %, ce qui montre que de nombreux jeunes se retrouvent régulièrement sans option adaptée pour se former à un métier.

Des structures comme le Réseau des Écoles de la 2ᵉ Chance s’intéressent particulièrement aux jeunes qui ont décroché du système scolaire et n’ont ni diplôme, ni qualification. En 2021, les Écoles de la 2ᵉ Chance ont accompagné 15 268 jeunes dans la création et la mise en place de leur projet professionnel. Pour pouvoir renforcer davantage l’offre de formation et de stages pour les bénéficiaires, le réseau vient notamment de s’associer avec Polyvia Formation.

Le logement

Le logement joue un rôle crucial dans l'insertion professionnelle des jeunes, notamment dans un contexte de crise économique et énergétique. Selon la Fondation Abbé Pierre, le logement représente le premier poste de dépense des ménages français, à hauteur de 27,8 % en 2021. Or les prix de l’immobilier augmentent et la précarité des jeunes, dont le taux de chômage est deux fois plus élevé que la moyenne nationale, s’installe. Sécuriser le logement des jeunes en recherche d’emploi ou en début de carrière est donc un moyen sûr de favoriser leur insertion professionnelle.

Avoir un logement stable et sécurisé facilite la recherche d’emploi d’un point de vue administratif. Du côté des jeunes travailleurs, la sécurité du logement les aidera à se concentrer sur leur carrière ; avoir un espace de vie confortable est essentiel pour trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pour favoriser cela, de nombreuses aides sont disponibles et pourtant méconnues, comme le fait que 80 % des travailleurs sont en effet éligibles au logement social, par exemple.

La lutte contre les discriminations

Parmi les freins à l’insertion, il est important d’agir contre les discriminations auxquelles les jeunes peuvent être confrontés : âgisme, discrimination liée au genre, à leur situation sociale ou à leurs origines. Par exemple, lors d’une recherche d’emploi, les candidats dont l’identité suggère une origine maghrébine ont 31,5 % de chances en moins d’être contactés par les recruteurs que ceux portant un prénom et un nom d’origine française. De plus, 95 % des étudiants qui ne trouvent pas de stage ont des noms venant d’Afrique ou du Maghreb.

Des associations comme A Compétence Égale permettent d’agir contre ces phénomènes des deux côtés du problème : en formant les recruteurs à mieux connaître les discriminations afin de les combattre, tout en proposant aux candidat·e·s des moyens pour se préparer au mieux à la recherche d’emploi pour être outillés face aux obstacles qu’ils et elles pourraient rencontrer.

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