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Par Carenews PRO - Publié le 3 mai 2021 - 09:00 - Mise à jour le 4 mai 2021 - 17:50 - Ecrit par : Lisa Domergue
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PHARMA solidaires récupère les invendus en pharmacies

Depuis 2019, l'association PHARMA solidaires collecte les invendus des pharmacies et les dispositifs médicaux qui ne sont plus utilisés. L’objectif ? Les redistribuer aux personnes dans le besoin.

Crédit photo : Denis Sokol.
Crédit photo : Denis Sokol.

 

L’histoire de PHARMA solidaires commence avec une initiative individuelle, comme nous le raconte Samy Tayb-Boulahfa, son fondateur : 

Je récupérais les échantillons des pharmacies et je les donnais aux sans-abri. Je me suis rendu compte qu’il y avait d’importantes quantités d’échantillons et qu’ils n’étaient pas toujours donnés aux bonnes personnes. Souvent, les pharmacies les donnent aux gens qui achètent 1 000 euros de produits. Est-ce que ces gens ont besoin de ces échantillons ? Je ne pense pas. L’idée est de redistribuer les choses plus équitablement.

C’est ainsi qu’il fonde, avec une ancienne collègue pharmacienne, l’association PHARMA solidaires afin d’organiser et institutionnaliser la récupération d’invendus dans la pharmacie et le réemploi de dispositifs médicaux. 

Un réseau de points de collecte

Grâce à un réseau de pharmacies partenaires, jouant le rôle de points de collecte ainsi que les sept antennes locales de l’association, les patients peuvent venir déposer des dispositifs médicaux tels que des atèles, un fauteuil roulant ou encore un déambulateur dont ils ne se servent plus. Remboursés à l’achat par la Sécurité sociale, ces dispositifs finissent généralement dans la cave alors qu’ils pourraient servir à des personnes dans le besoin « qui n’ont pas la Sécurité sociale notamment », explique Samy Tayb-Boulahfa.

Les pharmacies peuvent également donner leurs invendus -testeurs ou encore échantillons-, comme du shampoing, des crèmes pour le visage. L’association peut également compter sur « une petite cinquantaine de partenariats avec de gros laboratoires » qui font des dons de lait pour bébé par exemple, dans une logique d’« anti-gaspi » : « Ils commencent à nous préférer aux entreprises [anti-gaspi] plus généralistes. On a une certaine spécificité et une expertise pharmaceutique », complète le fondateur.

Dons à des associations 

Une fois collectés, l’association stocke les produits avant de les répartir entre différentes associations et structures « qui ont des besoins identifiés ». PHARMA solidaires s’est également rapprochée des permanences d’accès aux soins d’hôpitaux ainsi que d’assistantes sociales qui pourront rediriger des personnes dans le besoin vers les associations.

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