Enfance défavorisée, Fondation Crédit coopératif, ESS France, Greenpeace… Les brèves ESS de la semaine
La Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale lance un « programme national pour l’enfance défavorisée », les lauréats des prix de l’inspiration en ESS de la Fondation Crédit coopératif dévoilés, le concours national d’ESS France ouvert, Greenpeace dénonce le manque d’ambition du projet de déclaration de la troisième conférence des Nations Unies sur l’océan… Découvrez les brèves ESS de la semaine.

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La Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale lance un « programme national pour l’enfance défavorisée »
La Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé vendredi 23 mai le lancement d’un « programme national pour l’enfance défavorisé » visant à agir sur trois volets : l’hébergement d’urgence, l’accès aux soins et l’accès aux droits.
Doté de 17 millions d’euros issus du dividende sociétal du Crédit Mutuel, ce programme s’associe à plusieurs associations dont les premières sont le Secours populaire français, les Restos du Cœur, le Secours catholique-Caritas France, Im’pactes, la Cimade, Médecins du monde et Action Éducation. Elles doivent être rejointes par des associations locales, oeuvrant notamment en région parisienne et dans les zones frontalières.
Ce programme doit également être complété dans les mois qui viennent, notamment par un soutien de la fondation à des initiatives de proximité relative à l’hébergement d’urgence. La Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale appelle également d’autres mécènes « à lutter contre la pauvreté des enfants dans une démarche de coalition ». En France, près d’un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Selon les données d’Unicef France et de la Fédération des acteurs de la solidarité, en 2024 au moins 2 043 enfants étaient contraints de dormir à la rue.
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La Fondation Crédit coopératif dévoile les lauréats des prix de l’inspiration en ESS
La Fondation Crédit C-coopératif a dévoilé lundi 19 mai les 57 structures lauréates de son prix de l’inspiration en ESS 2025. Ce dernier récompense chaque année, depuis 1983, une soixantaine de projets de territoires, œuvrant dans des domaines variés comme la culture, l’emploi, l’éducation, l’écologie ou la santé.
« Toutes les structures de l'ESS au sens de la loi de 2014 peuvent déposer une candidature pour des projets en amorçage ou en cours, en présentant au moins un des objectifs de développement durable (ODD) social et un autre environnemental », indique la Fondation Crédit coopératif.
Cette année, 1191 candidats ont présenté leurs projets. Les lauréats ont été sélectionnés par les représentants locaux des sociétaires du Crédit coopératif et ont obtenu un prix local. Quatorze d’entre eux seront également primés lors d'un vote des sociétaires du Crédit coopératif et se verront décerner un prix régional.
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ESS France ouvre les candidatures son concours national
Les candidatures pour les Prix de l’économie sociale et solidaire, organisés par ESS France, sont ouvertes. Réservé aux structures reconnues par la loi de 2014 sur l’économie sociale et solidaire, ce concours national « vise à faire découvrir, mettre en valeur et valoriser les activités des structures de l'économie sociale et solidaire (ESS) qui répondent aux besoins et enjeux actuels de notre société », indique l’organisation.
Dans chaque région participante, un prix est décerné par des jury locaux. Il offre à la structure lauréate « une valorisation spécifique visant à mettre en lumière son projet, ses réalisations et son impact positif sur la société ». Une lauréate nationale sera également sélectionnée et récompensée lors d’une remise des prix début novembre. Elle bénéficiera d’une dotation de 5 000 euros et de la création d’une vidéo de promotion de sa structure.
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Greenpeace dénonce le manque d’ambition du projet de déclaration de la troisième conférence des Nations Unies sur l’océan
Dans un communiqué publié jeudi 22 mai, l’ONG Greenpeace dénonce le manque d’ambition du projet de déclaration de la troisième conférence des Nations Unies sur l'océan (Unoc 3), qui s'ouvre le 9 juin à Nice. « Le texte actuel montre une fois de plus clairement que les gouvernements ne prennent pas au sérieux la protection des océans et se contentent de belles paroles sans apporter de réels changements en mer », estime Megan Randles, cheffe de délégation de Greenpeace International à l'Unoc.
Le projet de texte final mentionne plusieurs engagements passés de la communauté internationale, comme l’Accord de Paris ou l’accord de Kunming-Montréal, mais ne fait aucune mention des énergies fossiles. Pour Greenpeace, il emploie également « un langage pitoyablement faible sur l'exploitation minière en eaux profondes », notamment en ne faisant pas référence au principe de précaution. Il ne comprend pas non plus « de référence claire à la nécessité de réduire la production de plastique », déplore l’organisation.
Élisabeth Crépin-Leblond