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Par Carenews INFO - Publié le 5 août 2021 - 15:45 - Mise à jour le 5 août 2021 - 15:55
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Tokyo 2021 : écologie et santé mentale

Entre énergies renouvelables, recyclage et réutilisation, les Jeux olympiques se mettent à l'ordre du jour. Les athlètes s’engagent, leur santé mentale inquiète.

Crédits photo : Ekaterina Bondaretc
Crédits photo : Ekaterina Bondaretc

 

Dans le cadre des Jeux olympiques, Carenews s'est penché sur deux problématiques engagées et médiatisées depuis le début de la compétition : l’environnement et la santé mentale. 

 

Des émissions carbone en baisse

L’empreinte carbone des JO de Tokyo est estimée à 2,73 millions de tonnes de CO2 selon Greenly, contre environ 3,5 millions pour les Jeux olympiques de Londres (2012) et de Rio (2016). Cette réduction est en partie corrélée à l’absence des 600 000 spectateurs que le Japon aurait dû accueillir durant les Jeux. 

Les organisateurs visaient les 100 % d’énergies renouvelables pour les transports et l’utilisation des infrastructures, mais ce chiffre est finalement compris entre 30 et 35 %. Le Japon a en revanche profité des JO pour intensifier sa transition vers l’économie de l'hydrogène. Comme le précise le Comité international olympique, les 500 véhicules fournis par Toyota pour les Jeux fonctionnent grâce à cette énergie. Le Village olympique et paralympique est également partiellement fourni à l’hydrogène. 

Reste à réduire les principales émissions carbone provenant de la construction des infrastructures, soit 1,5 million de tonnes de CO2 rejetés, qui seront difficilement réductibles pour les prochains jeux

Autre objectif : atteindre les 65 % de déchets recyclés ou réutilisés. Pour ce faire, les podiums ont été fabriqués à partir de 24,5 tonnes d’emballages plastiques recyclés, les 18 000 lits des athlètes sont en carton réutilisable, et les médailles proviennent de quelque 5 millions de téléphones portables recyclés. 

 

La santé mentale sous les projecteurs 

Autre sujet dont on a parlé, la santé mentale des athlètes. Tout le monde a entendu parler de Simone Biles durant ces JO. La star de la gymnastique a, en accord avec son équipe médicale, mis fin à sa participation aux épreuves du saut de cheval et de gymnastes par équipe pour « préserver sa santé mentale ». 

« Nous sommes humains, nous devons protéger notre esprit, plutôt que de faire ce que le monde attend de nous », a déclaré la gymnaste. 

Entre agressions sexuelles durant son adolescence, perte de sa tante pendant ces JO et pression olympique, l’athlète doit faire face à « ses vieux démons ». Avant les Jeux, Simone Biles avait déclaré avoir « l’impression de porter le poids du monde sur ses épaules ». Les JO représentent la finalisation de toute une vie de travail acharné, parfois même depuis l’enfance dans les fabriques à champions nationales. 

« Je pense que les gens commencent à comprendre que la santé mentale des athlètes est une réelle problématique », explique l’ancien champion américain Michael Phelps dans un entretien pour Le Matin

L’ancien champion olympique de natation Michael Phelps a lui-même subi des phases de dépression et a songé au suicide suite aux pressions qu’il subissait. « J’aimerais encourager encore plus de gens à parler de leurs soucis, quels qu’ils soient. Je suis le premier à admettre que personnellement, ça m’a sauvé la vie », déclare-t-il. 

Des prises de position qui devraient encourager le comité olympique à s’engager.

Nos médaillés d’or sont engagés

Saviez-vous que nos champions étaient également des champions de l’engagement ?

Notre grand Teddy Riner est ambassadeur de l’UNICEF et parrain de l’association Imagine depuis 2012.

La judokate Clarisse Agbegnenou, double médaillée d’or en équipe et dans la catégorie des moins de 63 kilos, est marraine de SOS préma.

Margaux Pinot, judokate également vainqueur du Graal par équipe aux JO de Tokyo, est marraine de l’association ELA.

Julien Mertine, fleurettiste médaillé d’or par équipe dimanche dernier, est, tout comme Margaux Pinot, parrain d’ELA.

Madeleine Malonga, également membre de l’équipe mixte de judo médaillée d’or, est marraine de Hope Swimming.

Mention spécial à Florent Manaudou, médaillé d’argent au 50m nage libre, qui prête son image en faveur de la cause LGBT. Il a notamment fait la une du magazine Têtu et a posé pour Olivier Ciappa et sa collection de portraits “ Les couples imaginaires “.

 

Florian Grenon

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