Un mot, un chiffre, une date sur l'ESS par Olivia Grégoire

• Un mot : Relance

Impossible de travailler au Ministère de l’Economie, des Finances et, surtout, de la Relance, sans parler de la relance de nos acteurs économiques. Cette relance, c’est celle que l’économie sociale et solidaire a initiée après une période particulièrement délicate. C’est un effort massif et inédit apporté par France Relance : 1,3 milliard d’euros fléchés vers l’investissement et l’emploi dans cette économie innovante. C’est aussi la relance des solutions qui fonctionnent bien : les contrats à impact, que j’ai relancés dès mon arrivée à Bercy et qui mettent la finance au service des projets associatifs ; mais aussi les pôles territoriaux de coopération économique qui ont démarré, après des années d’attente, leur 3^ème saison. 

• Un chiffre : 16 000

C’est le nombre d’emplois sauvés par le fonds UrgencESS durant la crise sanitaire au sein des petites structures (moins de 10 salariés) de l’économie sociale et solidaire. Ce fonds d’urgence de 30 millions d’euros a permis de soutenir 4 786 structures rencontrant des difficultés économiques liées à la situation sanitaire, pour l’essentiel des associations. Au-delà de l’aide financière, l’Etat s’engage dans un accompagnement plus structurel de ces acteurs grâce aux opérateurs publics locaux, notamment France Active et les Chambres régionales de l’ESS dont le rôle a été majeur dans la crise.

• Une date : 17 et 18 février 2022 

C’est la date de la grande manifestation dédiée à l’économie sociale et solidaire dans la cadre de la Présidence Française de l’Union européenne. Strasbourg accueillera pendant deux jours les ministres et les commissaires européens, mais surtout l’ensemble des acteurs qui, partout sur le continent, font le choix de faire passer le sens avant le profit. C’est une grande première à l’échelle de l’Union Européenne, qui devrait être marquée par la première réunion d’un Conseil des ministres de l’économie sociale et solidaire. Ce sera l’occasion de valoriser l’expertise et l’expérience française en la matière mais aussi de s’ouvrir à des pratiques et des acteurs qui diffèrent beaucoup d’un pays à l’autre.