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Par Carenews PRO - Publié le 8 novembre 2024 - 11:01 - Mise à jour le 8 novembre 2024 - 15:27 - Ecrit par : Elisabeth Crépin-Leblond
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Carrefour, Pacte mondial de l’ONU-Réseau France, CSRD... Les brèves RSE de la semaine

Un plan d’action contre les difficultés de lecture chez Carrefour, une formation pour accélérer la RSO dans les organisations à but non lucratif, un observatoire des médias sur l'écologie, une étude Tennexia sur la mise en œuvre de la CSRD... Découvrez l’actualité RSE de la semaine.

Les brèves RSE de la semaine. Crédit : Carenews
Les brèves RSE de la semaine. Crédit : Carenews

 

  • Carrefour lance un plan d’action contre les difficultés de lecture  

 

Le PDG du groupe Carrefour Alexandre Bompard a présenté lundi 4 novembre un plan d’action visant à détecter et accompagner les salariés atteints de troubles dys (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie) ou en situation d’illettrisme

« Après notre École des leaders, qui vise à accélérer la promotion sociale au sein de l’entreprise, ou notre politique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, ce plan est une nouvelle étape de notre combat en faveur de l’égalité des chances », a expliqué Alexandre Bompard. 

Le dispositif se décline en trois volets : sensibiliser, repérer et former. La sensibilisation aux difficultés de lecture s’adresse à l’ensemble des salariés et s’appuie sur huit bandes dessinées construites avec les associations ANLCI et Anapedys.  

Le repérage est réalisé avec le soutien des managers et vise à orienter les salariés concernés « vers leur RH de proximité pour un accompagnement personnalisé ». Il s’accompagne de sessions de formation des managers et des RH pour apprendre à repérer les signes d’illettrisme ou de troubles dys. La formation enfin consiste en un accompagnement complet des salariés. Carrefour s’est ainsi engagé à financer une formation personnalisée et en présentiel contre l’illettrisme.

L’entreprise proposera également chaque année 300 bilans orthophoniques aux salariés souffrant de troubles dys, et les 500 référents handicap aideront ceux dont les difficultés peuvent donner lieu à une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) à constituer leur dossier. Une adaptation des outils sera également proposée et un réseau d’entraide composé de salariés volontaires aura pour rôle « d’aider les personnes en difficulté de lecture grâce à des ateliers de lecture ou de soutien à l’utilisation des interfaces digitales ». 

 

  • Le Pacte mondiale de l’ONU-réseau France lance une formation pour accélérer la RSO dans les organisations à but non lucratif 

 

Le Pacte mondial de l’ONU-Réseau France a annoncé la création d’un programme « Accélérateur », visant à renforcer les démarches de responsabilité sociétale des organisation (RSO) à but non lucratif. Le but est de leur permettre d’aligner leurs stratégies sur les objectifs de développement durable (ODD) et les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies. 

La formation consiste en des sessions mensuelles de deux heures de novembre 2024 à avril 2025 « offrant des outils et ressources pour intégrer la RSO dans leurs opérations ». 

Le programme, ouvert aux organisations à but non lucratif adhérentes au réseau français du Pacte mondiale de l’ONU, a été réalisé en partenariat avec la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, Don en Confiance, l’Institut IDEAS, l’Institut Pasteur et Unicef France, et avec le soutien du Comité 21. 

 


À lire également : « Notre rôle est de favoriser la transformation durable des entreprises », entretien avec Nils Pedersen (Pacte mondial de l’ONU-Réseau France) 


 

  • Un consortium lance l’Observatoire des médias sur l’écologie 

 

Les associations Expertises climat, Quota climat, Plus de climat dans les médias, Data for good et les entreprises Eleven et Mediatree lancent le 7 novembre l’Observatoire des médias sur l’écologie avec le soutien de l’Ademe et de l’Arcom. Ce site vise à fournir des données sur la couverture audiovisuelle des enjeux environnementaux, au moyen d’un outil automatisé dont la méthodologie est rendue publique. Il analyse la part des informations consacrées au changement climatique, à la biodiversité et aux ressources naturelles à partir de mots clés.  

Parmi les conclusions de l’observatoire : entre janvier et octobre 2024, l’écologie n’a occupé que 3,7 % du temps d’antenne, contre 5,3 % du temps entre mars et décembre 2023. Par ailleurs, les ressources naturelles et la biodiversité sont moins traitées que le climat. La radio couvre davantage ces sujets que la télévision. Ils sont également plus présents sur le service public que sur les médias privés. 

L’outil devrait être élargi à la presse écrite en 2025, avec le soutien renouvelé de l’Ademe et celui du ministère de la Culture. 

 

  • Tennexia publie une étude sur la CSRD  

 

L’éditeur de logiciels et conseil en environnement Tennexia a publié le 9 octobre sa douzième étude sur la mise en œuvre de la CSRD par les entreprises françaises, réalisé en partenariat avec BPI France et LCL. 

Plus d'un tiers (36 %) des entreprises interrogées admettent ne pas encore localiser l'intégralité des données nécessaires à leur reporting CSRD, rapporte l’étude, qui a interrogé plus de 200 responsables RSE ou DAF. « Ce chiffre, bien qu'il tombe à 7 % pour les entreprises auditées en 2025, reste préoccupant, d'autant plus que l'audit porte sur l'exercice 2024 déjà largement entamé », analyse Tennexia. 

L’étude met également en lumière une montée en puissance des directions financières et l’émergence du service achats, témoignant selon Tennexia de « l’importance croissante des enjeux ESG dans la stratégie globable des entreprises ». 

Elle rapporte en outre la prédominance du changement climatique dans les préoccupations des entreprises puisque 98 % des entreprises interrogées l’identifient comme un enjeu majeur.  

Enfin, l'étude met également en lumière une préférence marquée pour l'audit de la CSRD par les commissaires aux comptes (CAC) plutôt que par des organismes tiers indépendants (OTI). Seules 14 % des entreprises répondantes envisagent de se faire auditer par un OTI. Parmi les entreprises qui choisissent de se faire auditer par un CAC, 51 % préfèrent faire appel au même commissaire aux comptes que pour leurs données financières, rapporte-t-elle. 

 

Élisabeth Crépin-Leblond

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