Aller au contenu principal
Par Carenews PRO - Publié le 30 août 2024 - 09:00 - Mise à jour le 3 septembre 2024 - 15:38 - Ecrit par : Elisabeth Crépin-Leblond
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Émissions de CO2 des entreprises, étude de l’impact... Les brèves RSE de la semaine

Les 40 entreprises occidentales les plus émettrices de CO2, deux nouveaux facteurs de la mesure d’impact, des entreprises françaises dans le classement sur la nature, un diplôme d’université consacré aux « nouveaux modèles d’affaires et organisations durable », un campus éphémère autour de la réparation et de la mode circulaire... Découvrez l’actualité RSE de la semaine.

Les brèves RSE de la semaine. Crédits : Carenews.
Les brèves RSE de la semaine. Crédits : Carenews.

 

 

  • Qui sont les 40 entreprises occidentales les plus émettrices de CO2 ?

 

L’entreprise britannique Corporate Carbon Data a publié le 21 août la liste des 40 entreprises les plus émettrices de CO2 des pays occidentaux en 2021.  

Englobant l’Europe, les États-Unis, le Canada et l’Australie, la liste contient 32 entreprises américaines sur 40 dont les trois premières qui sont les entreprises énergétiques basées aux États-Unis Vistra, Southern Company et Duke Energy. « Elles ont émis respectivement 95,5 Mt CO2, 81,6 Mt CO2 et 77,9 Mt CO2 en scope 1 », rapporte Corporate Carbon Data.  

Le classement référence également le gouvernement américain qui occupe la neuvième position avec un total de 44 Mt CO2 émises. Ce dernier possède 88 installations aux Etats-Unis dont des centrales électriques, des installations de gaz, des usines de fabrication d’explosifs et d’avions et des bases militaires. 

Cinq entreprises européennes sont également recensées. Parmi elles, se trouvent quatre producteurs d’électricité (PGE, RWE, LEAG et Enel) ainsi qu’un sidérurgiste (ThyssenKrupp).  

Dans le classement par pays, les États-Unis sont de loin les plus gros émetteurs des pays occidentaux suivis de l’Allemagne, puis de l’Australie, du Canada, de la Pologne, de l’Italie, de l’Espagne et de la France. 

 


À lire également : Bilan carbone : 3 méthodes pour le réaliser en entreprise


 

 

  • Les coûts évités indirects et la valeur sociale et environnementale créée, nouveaux facteurs ajoutés à la méthode d’étude de l’impact par BCG, Impact France et l’Essec 

 

Dans le troisième volet de leur étude intitulée « Licornes à impact, vers une vision globale de la valeur créée », le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG), le Mouvement Impact France et le laboratoire d’évaluation et de mesure de l’impact social et environnemental de l’Essec complètent leur méthodologie de valorisation globale des entreprises présentée en 2023 en intégrant les coûts indirects évités et la valeur sociale et environnementale créée dans l’étude de l’impact, en plus des coûts évités direct déjà pris en compte dans les précédents volets. 

Ces nouveaux facteurs font par exemple référence à l’amélioration de la santé mentale et physique des bénéficiaires, à la réduction du stress, à l’augmentation de la qualité de vie des aidants ou à une meilleure employabilité des bénéficiaires.  

« Pour les entreprises à impact évaluées au cours de l’étude, les coûts évités et la valeur totale créée correspondent en moyenne à 130 % de leur chiffre d’affaires », indiquent les auteurs de l’étude dans un communiqué de presse. Ils ont calculé la performance et les coûts évités des entreprises May Santé, Quai Liberté, Phoenix et Simplon. 

De son côté, le Mouvement Impact France formule de plus des recommandations à l’égard des pouvoirs publics « pour que la valorisation des coûts évités et de la valeur écologique et sociale créée soit au cœur de la politique de soutien public aux entreprises et en particulier aux start-ups ». Il prône notamment la mise en place d’un écosystème de financement dédié et la prise en compte de l’innovation écologique et sociale sur le même plan que les innovations technologiques de rupture et de croissance

 

  • Deux entreprises françaises dans le top 5 du classement des entreprises ayant un impact positif sur la nature 

 

Le groupe de luxe Kering et la multinationale alimentaire Danone figurent respectivement à la première et cinquième place, sur un total de 800 entreprises, du classement sur la nature de la World Benchmark Alliance (WBA), remis à jour le 7 août 2024.   

Évaluant l’impact positif sur la nature selon des indicateurs de biodiversité ainsi que des indicateurs sociaux et de gouvernance, la WBA déplore « une performance globale faible » des entreprises, avec un score moyen de 15 sur 100. Seules 18 entreprises ont un score supérieur à 40/100, dont Kering qui arrive en tête (55,4), suivi de Nestlé (54,1) et Unilever (52). Danone occupe la 5e position (46,3), derrière Newmont (46,6). 

« Si certaines entreprises contribuent à enrayer et à inverser la perte de biodiversité, la majorité d’entre elles ne comprennent pas encore pleinement leur impact sur la nature et leur dépendance à l’égard de celle-ci. Seules 5 % des entreprises ont procédé à une évaluation de l’impact de leurs activités sur la nature, et moins de 1 % a évalué leur dépendance à l’égard de la nature », indique l’organisation.  

En plus de ces deux entreprises françaises figurant dans le top 5, on retrouve dans le classement 30 autres entreprises françaises, dont L’Oréal, Sanofi, Pernod Ricard ou encore Michelin.

 


À lire également : Préservation de la biodiversité : 4 moyens de s’engager concrètement ! 


 

  • Un diplôme d’université « Nouveaux modèles d’affaires et organisations durables » en partenariat avec Terra Institute

 

L’université Paris Panthéon-Assas lance à partir de janvier 2025 un nouveau diplôme d’université, réalisé en partenariat avec Terra Institute. Intitulée « Nouveaux modèles d’affaires et organisations durables », la formation est destinée « à des leaders déjà en poste ou ayant une expérience professionnelle des enjeux de la durabilité » et vise « à les outiller à la hauteur des défis de la transition des entreprises et organisations », expliquent dans un communiqué de presse Terra Institute et l’université Paris Panthéon-Assas. 

180 heures de formation seront dispensées par des professeurs d’université ainsi que par des intervenants professionnels mettant l’accent sur les nouveaux modèles d’affaires durables (économie de la fonctionnalité, économie collaborative, symbiotique, régénérative...), les pratiques managériales innovantes (méthode agile, sociocratie, holacratie, entreprise libérée, entreprise opale), les évolutions de l’évaluation et du reporting de la performance et de la valeur créée par l’entreprise (CSRD, double matérialité, comptabilité multi-capital, notation ESG, calcul du coût de l’inaction...), ainsi que le passage d’une économie linéaire à une économie circulaire et la relation entre équité et performance, précisent les deux institutions.  

 

  • Un campus éphémère autour de la réparation et de la mode circulaire 

 

L’éco-organisme Refashion lance « un campus éphémère autour de la réparation et de la mode circulaire » dont le but est d’apprendre au grand public à réparer et à comprendre les enjeux de la collecte ainsi que de lui faire découvrir les « gestes malins de la mode circulaire ».  

Intitulé « Refashion Academy », le campus itinérant proposera des animations, des ateliers et des rencontres thématiques autour de la mode circulaire. Réparation de ses vêtements avec des artisans locaux, jeu participatif autour de la collecte, roue de la fortune pour comprendre le bonus réparation, exemples de recyclage... les animations gratuites proposées visent « à découvrir les bonnes pratiques de la mode circulaire tout en s’amusant. C’est aussi l’opportunité pour le grand public de rencontrer les professionnels de la réparation, et pour ces derniers d’en savoir plus sur les outils mis à leur disposition pour s’engager dans le mouvement du bonus réparation », indique l’éco-organisme. 

Une première tournée est prévue dans le sud de la France autour de trois dates : à Montpellier du 27 au 30 septembre sur la Place du Nombre d’Or, à Nice du 4 au 7 octobre sur la Place Masséna et à Marseille du 25 au 28 octobre sur la Place Jean Jaurès.

 

Élisabeth Crépin-Leblond

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer