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Par Carenews INFO - Publié le 7 novembre 2023 - 14:00 - Mise à jour le 13 novembre 2023 - 09:57 - Ecrit par : Célia Szymczak
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Le bonus réparation désormais élargi au textile

Le gouvernement et l’éco-organisme Refashion lancent le 7 novembre le bonus réparation destiné au textile et aux chaussures. Un moyen d’obtenir une réduction directe sur des opérations de remise en état.

Le bonus réparation s'applique depuis le 7 novembre au textile et aux chaussures. Crédits : iStock.
Le bonus réparation s'applique depuis le 7 novembre au textile et aux chaussures. Crédits : iStock.

 

15 euros pour réparer une machine à café à capsules, 50 euros pour un lave-linge, 20 euros pour une console de jeux… et bientôt 8 euros pour un embout de talon ou 10 euros pour une doublure simple. Le bonus réparation s’applique depuis ce 7 novembre à la filière textile et chaussures. 

Prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) votée en 2020, il permet de limiter le coût de la réparation pour les consommateurs. 

 

Réduction directe sur la facture 

Concrètement, si un client fait réparer un produit chez un artisan ou une entreprise labellisée, il obtient une réduction directe sur sa facture. Cette contribution est financée par un fonds de réparation prévu par la loi Agec. 

Le bonus s’applique à tous les produits textiles, sauf la lingerie et le linge de maison, ainsi qu’aux chaussures. Il ne permet pas de financer des retouches ou des pratiques d’upcycling. Il représente au maximum 60 % du coût de la réparation. 

L’organisme Refashion a la charge de ce bonus. Il collecte des sommes versées par les producteurs de textile et de chaussures. En effet, ceux qui mettent les produits sur le marché sont responsables de la gestion de la fin de vie des produits dans le cadre de la responsabilité élargie des producteurs (REP). C’est à ce titre qu’ils versent des contributions finançant la réparation.

 


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Alternative à la fast fashion

Le bonus a été lancé en 2022 sur des équipements électriques et électroniques, des jouets, des articles de sport et de loisirs, ainsi que des articles de bricolage et de jardin. 

Il n’atteint pas encore ses objectifs. En mai 2023, 565 000 euros avaient été dépensés sur l’enveloppe de 63 millions prévue pour 2022 et 2023, selon des chiffres diffusés par l’association Halte à l'obsolescence programmée (Hop). En cause, selon l’association : un montant d’aide « faible, voire dérisoire », des critères d'inéligibilité portant sur certains produits ou encore des seuils d’inéligibilité « absurdes », imposant des montants minimum pour le coût de la réparation. Le gouvernement a annoncé le 20 octobre dernier l’élargissement du bonus réparation pour répondre à cette faible utilisation. 

Le bonus textile connaîtra-t-il les mêmes difficultés ? Dans l’idéal, il pourrait limiter la surconsommation de vêtements. En 2022, chaque Français a acheté en moyenne 40 pièces d’habillement et quatre paires de chaussures, selon Refashion.

 


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Célia Szymczak 

 

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