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Par Carenews PRO - Publié le 2 juillet 2021 - 12:00 - Mise à jour le 5 juillet 2021 - 10:30 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
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La France s’engage : des projets pour une France plus solidaire

La France s’engage a dévoilé les 56 projets finalistes de son concours d’innovation sociale. Voici notre sélection.

Les candidats se sont réunis pendant trois jours. Source : La France s'engage.
Les candidats se sont réunis pendant trois jours. Source : La France s'engage.

Les 56 finalistes du concours de la Fondation La France s’engage se sont réunis du 28 au 30 juin 2021 à Paris pour un bootcamp. Tous font partie de l’économie sociale et solidaire et portent un projet d’innovation sociale. À la fin des trois jours d’ateliers, une session de pitchs s’est déroulée pour sélectionner les lauréats. En attendant les résultats, annoncés à la rentrée, découvrez notre sélection de projets qui veulent rendre la France plus solidaire.

Solenciel insère les anciennes prostituées

Solenciel est une association grenobloise de nettoyage qui embauche uniquement des femmes sorties de la prostitution pour les insérer dans la vie active. 

« En 2016, un groupe de jeunes femmes nigérianes nous ont demandé de les aider à sortir de la prostitution », raconte Rodolphe Baron, président de Solenciel. « Elles ont mis, comme condition, le fait d’avoir un travail et plus précisément de faire du nettoyage ».

Les femmes sont embauchées en CDI, avec des contrats de 16 heures. Des équipes de huit sont formées et fonctionnent avec une organisation libérée, sans cheffes.

L’association accompagne les femmes dans un projet pérenne. « Notre but est qu’elles puissent sortir de Solenciel », explique Rodolphe Baron.

Pour l’instant, 55 femmes ont été aidées. Avec la somme allouée par La France s’engage aux lauréats, Solenciel espère s’implanter dans trois nouvelles villes : Paris, Annecy et Orléans.

Nightline écoute les étudiants pendant la nuit

Nightline est un service anonyme d’écoute de nuit dédié aux étudiants. Lancé en 2017, le service est disponible dans plusieurs villes entre 21 heures et 2 heures 30 par téléphone et par tchat.

Ce service s’adresse à des étudiants en souffrance ou qui souhaitent simplement parler de leurs soucis du quotidien.

Au bout du fil, ce ne sont pas des professionnels mais des étudiants bénévoles sélectionnés, formés à l’écoute active et encadrés. D’ailleurs, seuls 20 % des postulants sont finalement recrutés. 

Pour être au plus près du terrain, Nightline noue des partenariats avec les universités. Ces partenariats permettent à Nightline de communiquer sur le numéro d’écoute directement dans les établissements.

Patrick Skehan a fondé Nightline en France sur un modèle existant dans les pays anglo-saxons : « Il y a un tabou autour de la santé mentale qui persiste en France », estime-t-il. « On commence à parler du sujet depuis très récemment ».

Un sujet qui a notamment pris de l’ampleur avec la crise sanitaire. Elle a isolé les étudiants, privés de cours en présentiel. Nightline a effectué plus de 8 000 contacts pour cette année scolaire contre 3 200 pour l’année 2019-2020.

Grâce à la dotation de La France s’engage, Nightline souhaite élargir le dispositif d’écoute à l’ensemble du territoire.

Les transmetteurs veut créer un « service civique des personnes âgées »

Les transmetteurs mobilise des retraités du médico-social pour renforcer des structures en extrême tension. L’objectif est de créer une réserve opérationnelle mobilisable en cas de crise ou de vrai besoin.

Les missions sont variées. Les bénévoles peuvent intervenir dans des services d’accueil d’urgence, dans des gymnases d’accueil lors des plans grand froid ou pour des missions de vaccination contre le Covid-19.

Pour le directeur général de l’association, Louis-Xavier Leca, il s’agit de créer un véritable service civique des retraités. « On veut que la France retraitée s’engage », précise-t-il. « On veut changer le regard sur les personnes agées ».

Les transmetteurs permet également aux retraités de former des personnes plus jeunes et ainsi de transmettre leurs connaissances. L’association propose, entre autres, des ateliers santé en banlieue ainsi que des formations pour les personnes qui vont entrer dans le secteur du service à la personne. 

Aujourd'hui, l’association compte 150 bénévoles et espère profiter du concours de La France s’engage pour changer d’échelle et se diffuser dans toute la France.

 

Théo Nepipvoda

 

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