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Par Carenews PRO - Publié le 28 décembre 2023 - 10:00 - Mise à jour le 2 janvier 2024 - 14:37 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
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RSE : 4 grands enjeux de l’année 2024

CSRD, biodiversité, communication responsable… Découvrez les grands enjeux de la responsabilité sociétale des entreprises pour l’année à venir.

4 grands enjeux de RSE pour les entreprises en 2024. Crédit  Boy Wirat
4 grands enjeux de RSE pour les entreprises en 2024. Crédit Boy Wirat

 

Carenews vous propose un petit tour des grands enjeux de responsabilité sociale des entreprises de l’année 2024.

 

L’application de la CSRD

 

La directive européenne CSRD (corporate sustainability reporting directive) sera appliquée en France à partir du 1er janvier 2024. Elle réglemente le reporting extra-financier des entreprises et remplace la NFRD (non-financial reporting directive). Les données demandées sont plus précises, complètes et standardisées. Une analyse de double matérialité est demandée. Par ailleurs, le périmètre d’application dépasse le précédent puisque 50 000 entreprises vont progressivement être concernées, notamment certaines PME non cotées. 

 


À lire aussi : CSRD : qu'est-ce que cette directive européenne ? 


 

Les premiers rapports de durabilité devront être publiés à partir du 1ᵉʳ janvier 2025. L’année 2024 sera donc celle de l’adaptation. Il est nécessaire de se former et de bien comprendre ce qui est demandé en la matière pour développer une expertise au sein de l’entreprise. Il sera également temps de se pencher sur les outils de reporting qui permettent de collecter les données demandées. 

 

La prise en compte de la biodiversité 

 

La prise en compte de la biodiversité par les entreprises était un des angles morts du monde économique. Dans sa stratégie nationale biodiversité présentée en novembre, le gouvernement a souhaité impliquer les entreprises avec un certain nombre de mesures visant à les accompagner dans la réduction de leurs pressions sur la nature. Fin novembre, Sarah El Haïry a lancé une initiative avec 150 entreprises qui forment six groupes de travail sectoriels et deux transversaux autour de la thématique. Les premières conclusions seront normalement rendues en janvier 2024.

Des outils destinées aux entreprises existent pour se former et pour comprendre son impact sur la nature. La Caisse des dépôts et consignations propose par exemple le Global biodiversity score, un outil pour mesurer son empreinte sur la biodiversité.

 

Une communication en phase avec les enjeux actuels

 

Le greenwashing n’est plus acceptable. D’ailleurs, depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, les entreprises ne peuvent plus se prétendre neutres en carbone sans le prouver et décrire la démarche pour éviter, réduire et compenser les émissions de gaz à effet de serre. Plus que la réglementation, ce sont les citoyens qui poussent les entreprises à communiquer différemment. Déjà en 2020 selon un sondage Elabe, la communication qualifiée de responsable était appréciée par 72 % des Français.

 


À lire aussi : Communication responsable : pourquoi faut-il s'y mettre ?


 

Parmi les actions à mettre en place par les entreprises pour engager une communication plus responsable : lutter contre le greenwashing en diffusant uniquement des informations vérifiées, promouvoir des pratiques responsables et éco-concevoir sa communication digitale.

 

Rendre le numérique plus sobre

 

À l’échelle mondiale, 4 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du numérique, qu’il s’agisse de la fabrication des appareils ou de l’utilisation. Cette part pourrait largement progresser voire doubler d’ici à quelques années.

Certaines entreprises ont mis en place des mesures pour rendre le numérique plus sobre. Quand on parle de sobriété numérique, on ne parle pas d’une succession de petites actions telles que le tri des mails ou le fait d’éteindre ses appareils pendant la nuit. Il s’agit pour l’entreprise d’une réflexion plus globale sur ses systèmes informatiques et ses usages. 79 % de l’empreinte carbone du numérique provient de la fabrication des appareils : il peut être judicieux d’opter pour du reconditionné ou encore de miser sur la réparation pour prolonger leur durée de vie.

Le sujet commence à gagner du terrain et devient progressivement un enjeu RSE de premier plan.

 

Théo Nepipvoda  

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