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Par Carenews PRO - Publié le 26 avril 2024 - 10:02 - Mise à jour le 26 avril 2024 - 10:09
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Udes, Crédit mutuel alliance fédérale, Paris 2024… Les brèves ESS de la semaine

Opposition de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire à la suppression de l’aide à l’embauche en contrat de professionnalisation, lancement de l’Institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité, coopération entre Paris 2024 et trois associations de lutte contre le gaspillage alimentaire, au sommaire des brèves ESS cette semaine.

Quelques actualités de l'économie sociale et solidaire cette semaine. Crédits : Carenews.
Quelques actualités de l'économie sociale et solidaire cette semaine. Crédits : Carenews.

 

  • L’Udes s’oppose à la suppression annoncée de l’aide à l’embauche en contrat de professionnalisation

L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) déplore la suppression de l’aide aux employeurs pour le recrutement de salariés en contrat de professionnalisation. Le regroupement de syndicats d’employeurs dénonce « une contradiction dans un contexte de lutte contre la précarité et d’objectif de plein emploi », dans un communiqué publié le 17 avril. 

L’Udes fustige aussi un « nouveau frein pour les structures de l’ESS », à « 90 % de très petites entreprises (...) pour la plupart déjà sous tension de recrutement », avec des « moyens limités ». « C’est également un mauvais signal envoyé aux salariés de moins de 30 ans en recherche d’une formation et d’un emploi », peut-on lire dans le communiqué. L’organisation demande donc au gouvernement une évaluation de l’économie qui serait réalisée avec cette suppression, d’autant qu’elle estime que les demandes de contrats de professionnalisation se reporteront probablement sur des demandes de contrats d’apprentissage. 

Un projet de décret consulté par les partenaires sociaux prévoit la suppression de cette aide allant jusqu’à 6 000 euros à partir du 1er mai. Elle est destinée aux entreprises qui embauchent des jeunes de moins de 30 ans sur ce type de contrat. 

 

  • Crédit mutuel alliance fédérale lance l’Institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité 

Crédit mutuel alliance fédérale lance l’Institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité. Cette structure, dirigée par Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, a pour mission « de réduire de 20 % l’empreinte carbone du bilan du groupe et d’accompagner tous [ses] métiers dans la transformation écologique et sociétale », peut-on lire dans un communiqué de la banque et assurance mutualiste. 

Concrètement, l’institut sera composé d'experts et devra notamment collecter des données relatives aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), afin de « prioriser les projets vertueux » dans le financement des entreprises. Il aura aussi la charge d’élaborer la politique de lutte contre la déforestation du Crédit mutuel alliance fédérale, ainsi que d’évaluer l’empreinte biodiversité des activités financières. Autre mission : réaliser des formations, des sensibilisations ou apporter son expertise pour mobiliser les salariés « dans la transformation écologique et sociétale ». 

 

  • Amnesty International épingle la France dans son rapport annuel 

Le constat dressé par Amnesty International à l’échelle mondiale est sévère. En 2023, « les pratiques et les idées “autoritaires” se sont répandues au sein d’un grand nombre de gouvernements et de sociétés », déplore la secrétaire générale Agnès Callamard dans la préface du rapport annuel de l’ONG sur la situation des droits humains dans le monde, publié le 24 avril. 

La France est épinglée sur plusieurs plans. Elle « a cette année encore cherché à dissoudre plusieurs ONG en dehors de toute procédure régulière », peut-on lire dans le rapport. En matière de droits sociaux, il est notamment rappelé que la France « a enregistré un nombre record de personnes sans-abri ». La loi « visant à controler l’immigration » est qualifiée de « discriminatoire et xénophobe ». Le problème de l’accès à l’eau à Mayotte et en Guadeloupe, comme les « graves inégalités entre la France métropolitaine et les territoires d’outre-mer » sont signalés. Par ailleurs, « le racisme systémique et la discrimination religieuse », ainsi que « de nombreux actes de vandalismes et violences à caractère raciste, xénophone ou anti-LGBT » sont dénoncés. « Contrôles d’identité discriminatoires », « recours à la force de façon injustifiée » de la police, « vidéosurveillance de masse »... Plusieurs critiques concernent les forces de l’ordre. Les autorités sont par ailleurs accusées d’avoir « imposé à de nombreuses reprises des restrictions excessives, disproportionnées et illégitimes du droit de manifester ». 

 

  • Trois associations signent une convention avec Paris 2024 pour lutter contre le gaspillage alimentaire 

La Fédération française des banques alimentaires, les Restos du cœur et le Chaînon manquant ont signé une convention de coopération avec Paris 2024 le 24 avril. Ces trois associations vont collecter et redistribuer les surplus alimentaires de l’événement à des personnes en situation de précarité. 

Environ 13 millions de repas devraient être servis au cours des Jeux. « Une centaine d'antennes locales ou d’associations sera mobilisée pour la gestion de la redistribution via des maraudes, des centres de distribution », peut-on lire dans le communiqué du Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 (Cojop). Près de 1 000 bénévoles participeront à ces actions. 

 

Célia Szymczak   

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