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Par Fondation FDJ - Publié le 6 juin 2023 - 10:21 - Mise à jour le 9 juin 2023 - 11:36
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NEET : comprendre et accompagner les jeunes sans formation ni emploi

Première victime des conséquences de la pandémie et de la crise économique, la jeunesse se heurte aujourd'hui à de nombreux freins, tels que l’échec scolaire, le chômage, la pauvreté, ou encore l’exclusion sociale. En France, comme dans le reste de l’Europe, une attention particulière est aujourd’hui portée aux NEET, ces jeunes âgés de 16 à 25 ans qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation. Qui sont les NEET ? Peut-on si facilement les définir et les cibler ? Comment expliquer le décrochage d’une partie de ces jeunes de l’école ou de la formation ? Et comment remobiliser ces jeunes passés sous les radars ? Le point dans ce dossier.

NEET : comprendre et accompagner les jeunes sans formation ni emploi. Crédit photo : AntonioGuillem / iStock.
NEET : comprendre et accompagner les jeunes sans formation ni emploi. Crédit photo : AntonioGuillem / iStock.

La jeunesse mondiale, dont l’insouciance devrait être l’apanage, doit affronter depuis 2020 trois crises mondiales : sanitaire, climatique et économique. En 2017, dans son Livre blanc sur l'avenir de l'Europe, la Commission européenne estimait que « pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, il existe un risque réel que les jeunes adultes d’aujourd’hui connaissent une existence moins aisée que leurs parents ».  De l’aveu de la commission, les jeunes se heurtent aujourd'hui à de nombreux freins, tels que l’échec scolaire, la pauvreté, le chômage ou encore l’exclusion sociale. La pandémie de Covid-19 a ensuite aggravé les inégalités qui existaient déjà chez les jeunes Européens par rapport au reste de la population active sur le marché du travail.

Dans son Rapport sur la pauvreté 2022, l’Observatoire des inégalités rappelle qu’en France, un pauvre sur deux a moins de 30 ans. Chez les 18-24 ans, le taux de pauvreté atteint 12,8 %, soit deux fois plus que la moyenne française. Plus susceptibles d’être au chômage et de toucher des bas salaires, les moins de 25 ans, même s’ils sont sans ressources, ne peuvent pas prétendre aux minima sociaux, comme le RSA. L’Observatoire des inégalités souligne également que 80 % des 4,5 millions de pauvres en France ont au maximum un niveau bac. Ainsi, en France comme dans le reste de l’Europe, une attention particulière est aujourd’hui portée aux NEET, ces jeunes âgés de 16 à 25 ans qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation. Selon l’INSEE, au dernier trimestre 2022, la France comptait 12,5 % de NEET, soit 1,5 million de jeunes.

Cibler les NEET les plus vulnérables

Qui sont les NEET ? Dans une étude publiée en 2020, l’Institut de la Jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) distingue cinq catégories dans la classification des NEET

  • les nouvellement diplômés du supérieur en recherche d’emploi (16 %)
  • les bacheliers recherchant des « petits boulots » en attente de reprise d’études (19 %)
  • les mères éloignées du marché du travail (14 %)
  • les diplômés de l’enseignement professionnel au chômage de courte durée (31 %)
  • les sans diplôme éloignés de l’emploi (20 %). 

 

Cette dernière catégorie regroupe les jeunes les plus vulnérables. Pour Amélie Mauroux chargée d’étude à l’INJEP, « quand on croise les données avec la situation de logement, des revenus, on se rend bien compte que tous les NEET ne sont pas vulnérables. On a tendance à associer les NEET à un état, alors qu’il s’agit majoritairement de situations transitoires, surtout pour les plus diplômés. Pour d’autres jeunes, souvent sans diplôme, le risque que cette période d’inactivité dure dans le temps est beaucoup plus important. » 

De nombreux facteurs sociodémographiques viennent accroître, quelquefois de manière cumulative, le risque de tomber dans la catégorie des NEET vulnérables. Comme le rappelait l’agence d’études et de recherches de l’Union européenne Eurofound dans une étude de 2011, être issu de l’immigration, porteur d’un handicap, avoir un faible niveau d’éducation et vivre dans une zone reculée sont les quatre principaux facteurs qui augmentent le risque de devenir NEET.

« À la sortie du confinement, je n’arrivais plus à aller en cours »

Bryan a 18 ans et vit à Schiltigheim, en banlieue de Strasbourg (Alsace). Au moment de son orientation en fin du collège, le jeune homme envisage une seconde générale, mais ses professeurs décident de l’orienter en Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) cuisine. « On savait tous que les profs mettaient tous les élèves qui ne sont pas sérieux en bac pro. J’ai eu l’impression qu’on m’interdisait l’entrée aux études générales, alors que pour moi, c’était la voie normale. » Bryan tente le coup, découvre les métiers de la cuisine et la filière professionnelle pendant un an : « Après tout, mon père était cuisinier, ça aurait pu être fait pour moi, mais je me suis rapidement rendu compte que ça n’irait pas. »  

Pour ne rien arranger, la crise sanitaire s’installe dans le pays et le confinement va durablement impacter la santé mentale du jeune homme. « À la sortie du confinement, je faisais des crises d’angoisse tous les jours, je n’arrivais plus à aller en cours. » Bryan décroche, abandonne son CAP. L’année suivante, il s’inscrit dans un bac pro commerce en cours à distance au CNED, mais il ne parvient pas à suivre les cours assidûment. « À partir de là, je n’ai plus rien fait pendant neuf mois, j’étais vraiment en questionnement sur moi-même. Je me disais : j’ai pas de travail, j’ai pas de formation, je sais pas comment me débrouiller. Je me sentais très mal, inutile. » L’impact délétère de la crise sanitaire sur le parcours scolaire et la santé mentale des jeunes semble aujourd’hui faire consensus parmi les acteurs du monde éducatif et de l’insertion jeunesse. Selon une étude Opinionway pour les Apprentis d’Auteuil, 87 % des 16-25 ans estiment que la crise du Covid-19 a pesé – et souvent lourdement – sur leur trajectoire d’études ou de formation, de même que sur leur sentiment d’isolement et leur confiance en l’avenir. 

« J’ai pu découvrir un métier que je ne connaissais pas »

En 2021, Bryan finit par passer la porte du Centre d’Information et d’Orientation (CIO) de sa commune qui l’oriente vers le programme Booster proposé par l’association Unis-Cité, pour favoriser l’engagement des jeunes et l’insertion dans l’emploi par le service civique. Grâce à ce programme conçu pour les décrocheurs scolaires, Bryan alterne des cours de renforcement en mathématiques et français avec des activités culturelles, des ateliers de recherches de stage et d’emploi, et surtout, deux jours par semaine dans un Ehpad pour mener des animations auprès des personnes âgées. « J’ai adoré, ça m’a permis de me rendre compte que je pouvais être utile aux autres et j’ai pu découvrir un métier que je ne connaissais pas, l’animation. Maintenant, je compte passer mon diplôme d’animateur BPJEPS (brevet professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et du Sport). »

En moyenne, en France, 100 000 jeunes comme Bryan sortent du système scolaire sans diplôme. Ces jeunes, qui doivent choisir leur voie professionnelle dès 14 ans, manquent souvent d’informations et de temps d’immersion à la découverte d’une diversité de métiers existants. Une spécialisation précoce et subie a plus de chance d’entraîner un décrochage. Pour apporter une réponse aux risques accrus d’échec scolaire et de décrochage, l’obligation de formation des jeunes a été rallongée de 16 à 18 ans en 2019, d’abord en 2019 dans le cadre de la « loi pour une école de la confiance », puis intégrée au plan 1jeune1solution lancé par le Gouvernement en 2020 (voir encadré). Elle vise à accompagner les jeunes mineurs vers une poursuite d’études, un retour en formation ou un dispositif d’insertion professionnelle et sociale. 

« Le seul truc qui me bloque, c’est le permis »

Nicolas, lui, a grandi dans le Territoire de Belfort et n’a jamais aimé l’école. « Je voulais travailler tôt pour aider ma famille et être indépendant. Je ne peux pas rester sans rien faire, j’ai besoin de bouger, je suis un hyperactif. » Après une première orientation subie en fin de 3e, il abandonne l’école à 16 ans, obtient un CDD en contrat aidé en maçonnerie à Sedan, déménage, et parvient à se payer son logement à lui, loin de sa famille. « J’étais motivé, mais ça ne se passait pas bien avec le patron, donc au bout de quelques mois, j’ai dû quitter ce travail. J’ai cherché partout d’autres contrats, mais je n’ai eu que des refus. » Sans formation, travail, ni ressource, le jeune homme retourne chez sa mère, qui vit en campagne, à 15 km de Belfort. Nicolas s’inscrit à l’École de la Deuxième Chance. Depuis tout petit, il aime la mécanique. Grâce à l’accompagnement individualisé dispensé par les formateurs de l’E2C et aux liens que l’école entretient avec les entreprises locales, Nicolas effectue deux stages au sein de la Régie des Transports de Belfort. Son superviseur décide ensuite de le prendre en apprentissage, ce qui permet à Nicolas d’intégrer un CAP mécanique bus en alternance au Centre de Formation pour Adulte de Besançon. 

Mais il reste un obstacle de taille pour le jeune homme : obtenir le permis. Car pour se rendre en cours à Besançon, le jeune homme doit se lever à 3 heures tous les matins pour ne pas rater les deux correspondances de bus qui l’amèneront à bon port. Nicolas s’accroche. « Je suis quelqu’un qui se bat dans la vie. Quand j’aurai le permis, ce sera vraiment la liberté, pour les courses, pour aller travailler et puis pour être embauché, car il me faut deux ans de permis pour dépanner les bus. » Nicolas va pouvoir financer son permis grâce au soutien de la Ville de Belfort. En échange, il devra assurer 80 heures de bénévolat dans trois associations différentes du territoire. Selon un baromètre de l’INJEP et du Crédoc, en 2016, un quart des jeunes avait renoncé à un emploi et 21 % à une formation en raison de difficultés de transport, et plus de la moitié a dû restreindre sa vie sociale et ses activités de loisirs faute de moyens de transport adaptés.

Un accompagnement du jeune personnalisé

L’obtention d’un diplôme ne garantit pas non plus une continuité dans l’emploi. Une mauvaise expérience en entreprise peut aussi engendrer une rupture dans le parcours professionnel. Diplômée d’un CAP, Clémentine, 23 ans, a travaillé pendant 5 ans dans une pâtisserie de Belfort. Victime de harcèlement au travail, elle a dû quitter son emploi : « Avant, je vivais seule en appartement en CDI et du jour au lendemain, j’étais au chômage et ma mère m’a reprise chez elle. J’avais totalement perdu confiance en moi et j’ai fait une dépression. Je ne savais plus quoi faire ni ce qui me plaisait vraiment. » La mission locale l’oriente vers l’École de la Deuxième chance de Belfort en mai 2022. Outre l’accompagnement individualisé pour reconstruire un projet professionnel, Clémentine profite des ateliers de théâtre improvisé, de sophrologie, mais aussi de l’écoute de la psychologue de l’école. « Chaque profil est pris en compte à l’E2C, ils s’adaptent à chaque personne. Ils insistent beaucoup sur la confiance et l’estime de soi. Et puis, j’ai pu faire beaucoup de stages et trouver ma voie. » Attirée par les métiers créatifs, Clémentine souhaite désormais devenir infographiste. Elle a déjà réalisé un stage, prépare son book, et s’apprête à intégrer une formation spécifique à l’École d’art Jacquot de Belfort.

Parmi les NEET « de longue durée », sans emploi ni formation depuis un an ou plus, on trouve une forte proportion de jeunes isolés, de mères célibataires, de jeunes nés à l’étranger ou dont les deux parents sont de nationalité étrangère. Pour les jeunes primo-arrivants, le temps de l’apprentissage de la langue française constitue également un frein dans l’accès rapide à la formation et l’emploi. Ediana a 24 ans et a grandi au Cap-Vert. Lorsqu’elle rejoint sa famille en France en 2019, elle rêve de devenir électricienne. Mais son niveau de français est un obstacle pour l’entrée directe en formation : « J’ai commencé à suivre 50 heures de cours de français à l’Office Français de l’Immigration (OFI). Une fois fini, j’ai pu avoir une carte de séjour. J’ai contacté Pôle emploi et j’ai pu bénéficier d’autres cours de français pendant deux mois. À côté de ça, je faisais des petits boulots, des ménages très tôt le matin et tard le soir à l’hôpital. » La jeune fille sait ce qu’elle veut. Pôle emploi l’oriente donc vers le programme Pro’pulse d’Apprentis d’Auteuil, un dispositif de remobilisation de 5 mois destiné à des jeunes en difficultés pour les préparer à l’alternance. « J’ai choisi un métier d’homme, alors beaucoup de patrons d’entreprise ne m’ont pas acceptée, en me disant : vous êtes une fille, on cherche des hommes et en plus, vous ne parlez pas bien français. » Grâce au programme Pro’pulse, Ediana a pu trouver une entreprise et intégrer le Bac Pro électricité au CFA d’Antibes. La jeune femme alterne une semaine à l’école et trois semaines en entreprise. « Je me sens fière de moi. Je n’ai pas lâché, même s’il y a eu beaucoup de difficultés, car j’ai beaucoup de collègues qui me lancent des remarques sexistes et racistes. Mais je ne lâcherai rien, je veux faire ce métier. »

Le contrat d’engagement, une mesure saluée par les acteurs de l’insertion jeunesse

Depuis la sortie de la pandémie, le Gouvernement semble avoir mesuré l’urgence de s’occuper de ces jeunes les plus vulnérables. Deux milliards d’euros ont été investis pour financer à partir de janvier 2022 « le Contrat d’engagement jeune » destiné aux jeunes éloignés de la formation et de l’emploi. 300 000 jeunes se sont engagés dans les onze premiers mois du dispositif, sur l’objectif de 400 000, fixé par le Gouvernement. Ce parcours personnalisé, qui peut durer de 6 à 12 mois, doit permettre d’aider les jeunes à définir leur projet professionnel et à trouver un emploi. Quand un jeune signe son contrat, il bénéficie d’un accompagnement par un conseiller dédié qui le suit tout au long de son parcours et jusqu’à ce qu’il accède à un emploi durable ; d’un programme intensif de 15 à 20 heures par semaine composé de différents types d’activités ; d’une allocation pouvant aller jusqu’à 520 euros par mois en fonction de ses ressources et sous condition de respecter ses engagements. De nombreuses associations existantes, spécialisées dans l’accompagnement des jeunes en difficulté, ont été associées au programme (E2C, Epides, Apprentis d’Auteuil, Unis-Cités…). Nombre de ces associations demandaient depuis plusieurs années une fluidité dans le parcours de jeunes afin de permettre le passage d'une solution à l'autre en fonction des besoins du jeune. Cela est rendu possible par le CEJ. 

Une dynamique encourageante donc, qui devra malgré tout être accompagnée d’un horizon économique favorable sur le marché de l’emploi, pour éviter aux jeunes d’être, comme souvent, les premières victimes d’une crise économique partie pour durer.

 

Mesures gouvernementales en faveur des jeunes éloignés de l’emploi

Février 2013 - Plan priorité jeunesse : 47 mesures sur la santé, le logement, les conditions de vie, la place des jeunes dans la société. Expérimentation des emplois francs : aide à l'embauche d'un habitant résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). Création de la Garantie jeunes pour les 16-26 ans : accompagner les jeunes en grande précarité vers l'emploi ou la formation. Un contrat est signé entre le jeune et la mission locale. Ce dispositif s'accompagne d'une aide financière. 

Novembre 2020  - 1jeune1solution avec les entreprises, les territoires et les partenaires sociaux. Mesures pour aider les jeunes à s'insérer et à trouver un emploi, notamment :

  • - une aide à l'embauche de 4 000 euros maximum pour les employeurs embauchant un jeune de moins de 26 ans du 1er août 2020 au 31 mai 2021
  • - une aide exceptionnelle de 5 000 euros pour recruter en alternance un jeune de moins de 18 ans (ou de 8 000 euros au dessus de 18 ans)
  • - une aide de 17 000 euros maximum (Emploi Franc +) pour le recrutement entre le 15 octobre 2020 et le 31 mai 2021 d’un jeune sans emploi de moins de 26 ans résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV)
  • - 100 000 missions de service civique supplémentaires
  • - des parcours personnalisés pour les décrocheurs entre 16 et 18 ans
  • - des emplois en plus dans les associations et les petites entreprises de transformation écologique
  • - 200 000 jeunes à former dans les métiers d'avenir (secteur du soin et du numérique, par exemple)
  • - 300 000 parcours d'insertion supplémentaires : parcours emploi compétences (PEC), contrat initiative emploi (CIE), Garantie jeunes, parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie (PACEA), accompagnement intensif jeunes (AIJ), dispositif SESAME. 

Mars 2022 – Contrat engagement jeune, qui remplace la garantie jeune. Destiné aux jeunes de 16 à 25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en étude, le contrat comprend trois volets :

  • - un accompagnement par un conseiller dédié pendant un parcours qui peut durer de six à douze mois
  • - un programme de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d'accompagnement
  • - une allocation qui peut aller jusqu'à 500 euros par mois en fonction des ressources et sous condition de respecter ses engagements. 
  • Sources : gouvernementales  / https://www.vie-publique.fr

 

Embaucher un jeune : les leviers à la disposition des entreprises
  • - Recruter avec le Contrat d’Initiative Emploi. L’employeur bénéficie d’une aide allant jusqu’à 9 200 euros par an pour le recrutement d’un jeune de moins de 26 ans (moins de 31 ans en cas de situation de handicap)
  • - Employer un jeune en alternance. Le dispositif ouvre le droit à une aide exceptionnelle de 5 000 à 8 000 euros d’aide pour financer le recrutement
  • - Rejoindre le réseau « Les entreprises s’engagent » sur www.1jeune1solution.gouv.fr/entreprises (déjà 30 000 entreprises partout en France).

 

L'engagement de la Fondation FDJ pour l'égalité des chances

La Fondation FDJ s'est engagée de manière significative envers les jeunes NEET, une cause qui tient à cœur de Charles Lantieri, son président : « Ce qui me préoccupe beaucoup, c'est l’exclusion qui peut se manifester pour les jeunes adultes, cet âge charnière où l'on passe d'un système scolaire, où l’on est plus ou moins pris en charge, à un environnement dans lequel on peut perdre toute accroche. (...) C'est quelque chose qui me touche beaucoup humainement et je pense qu'on a quelque chose à faire sur cet âge de la vie. » Grâce à ses actions dans le domaine de l'éducation et de l'insertion, la Fondation FDJ soutient des associations qui œuvrent à la création d'opportunités pour les jeunes NEET. Elles agissent au niveau national, comme au niveau local, pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté. En les accompagnant, la Fondation FDJ contribue à l'autonomisation des jeunes NEET, pour qu'ils trouvent leur voie et construisent un avenir prometteur.

En 2023, et tout au long du quinquennat qui s’ouvre, la Fondation FDJ continuera à porter une attention toute particulière à la jeunesse, en soutenant des projets permettant de favoriser l’inclusion et de lutter contre le décrochage.

 

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