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Par Carenews INFO - Publié le 26 février 2020 - 10:00 - Mise à jour le 26 février 2020 - 10:00
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[EN IMAGES] Quand HandsAway dénonce la culture du viol

Afin de sensibiliser à la question du consentement, l’association féministe HandsAway a lancé une campagne d’affichage composée de huit photographies. Elle réaffirme le droit des femmes à s’habiller comme elles le souhaitent et dénonce la culture du viol.

Crédit photo : TWBA.
Crédit photo : TWBA.

Le mouvement #MeToo a permis la libération de la parole des femmes, mettant en lumière l’ampleur des comportements sexistes dont elles sont quotidiennement victimes et leur corollaire, la question du consentement. Plus de deux ans après, celle-ci demeure toujours un sujet de débat. En 2019, une étude Ipsos a révélé que 30 % des Français·es estiment « qu’une tenue sexy excuse en partie le violeur ». Et ils/elles sont 40 % à penser « qu’une attitude provocante de la victime en public atténue la responsabilité du violeur et que, si elle se défend vraiment, elle peut le faire fuir ». Des chiffres effrayants qui démontrent la prégnance de la culture du viol dans notre société où, trop souvent encore, les femmes sont tenues responsables des violences sexistes dont elles sont victimes. 

Huit photos contre le harcèlement

L’association féministe HandsAway, à l’origine de l’application du même nom qui permet de signaler les agressions sexuelles, s’est associée avec l’agence TWBA pour lancer une campagne de sensibilisation sur le sujet. Intitulée « Ceci n’est pas un consentement », elle rappelle que les femmes sont en droit de s’habiller comme elles le souhaitent et qu’aucune tenue ou attitude ne justifie les violences sexuelles.

La campagne se décline en huit clichés aux couleurs vives, réalisés par la photographe américaine Shelby Duncan. Chacun s’illustre par la présence d’une femme portant jupe courte ou décolleté, ou en train de se maquiller, soit autant de tenues ou de gestes qui sont encore trop souvent jugés comme provocateurs. Les photographies s’accompagnent du message qui donne son nom à cette action de sensibilisation :

Ceci n’est pas un consentement.

Crédit photo : TWBA

 

Les huit affiches ont été déployées en région parisienne, sur des panneaux publicitaires, en partenariat avec la RATP et la mairie de Paris. Ce n’est pas la première fois que HandsAway met en place une telle campagne. En 2018, elle avait déjà diffusé une publicité choc intitulée « Bande de bites » pour dénoncer le harcèlement sexuel. 

Audrey Parvais 

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