Journée internationale de la fille : l’ONG Plan International lance le mouvement « Quand une fille gagne, tout le monde gagne »
Samedi 11 octobre célébrait la journée internationale de la fille. L’ONG Plan International a lancé le mouvement « Quand une fille gagne, tout le monde gagne » qui vise à promouvoir l’accès à l’éducation pour les filles dans le monde grâce à la pratique d’un sport.

À l’occasion de la Journée internationale de la fille, célébrée chaque 11 octobre depuis 2012, l’ONG Plan International a lancé « Quand une fille gagne, tout le monde gagne », une nouvelle campagne de promotion du sport comme levier d’éducation et d’émancipation des filles. Mariages et grossesses précoces, tâches domestiques ou encore précarité menstruelle… Autant de freins à la pratique sportive qui participent à entretenir des inégalités et stéréotypes de genre.
« Le football m’a permis de m’affirmer et de prendre davantage confiance en moi ! (...) Vous devez croire en vous et croire en vos rêves. Si vous avez envie de jouer au football : lancez-vous sans hésiter ! », témoigne Kadidiatou Diani, footballeuse internationale et nouvelle ambassadrice de l’organisation internationale.
#ElleJoueOnGagne
Sur les réseaux sociaux, Plan International appelle à la mobilisation du plus grand nombre grâce au hashtag #ElleJoueOnGagne. Chacun·ne est invité·e à poster une photo de soi en train de faire du sport pour soutenir la lutte contre les stéréotypes de genre et l’accès à l’éducation pour les filles. Il existe également un filtre avec un drapeau à deux bandes bleues sur Instagram. Une centaine de personnalités et des milliers d’anonymes se sont déjà mobilisées pour soutenir l’initiative.
Les programmes « La League » et « Championnes »
Pour promouvoir l’accès à une pratique sportive pour les filles, l’ONG a, entre autres, mis en place les programmes « League », en Amérique latine et « Championnes », en Afrique. Soutenus par la FIFA, ces deux projets ont vocation à rompre l’isolement des filles et leur permettre de se révéler dans une pratique sportive comme en témoigne Violeta à l’association Plan International, jeune brésilienne de 14 ans bénéficiaire du programme « League » :
Après le projet [League], j’ai appris que j’ai des pouvoirs, qu’il ne faut pas se sentir inférieure aux garçons, qu’il faut être respectée, qu’il appartient à chacune de nous de faire valoir nos droits et de les défendre. J’ai appris ce qu’est l’autonomisation et cela m’a aidée à avoir confiance en moi.