Le meilleur de la librairie Carenews
Cinquième article de nos cahiers de vacances solidaires pour continuer à se cultiver cet été. Voici le meilleur de notre rubrique la librairie Carenews, qui vous propose chaque mois une sélection des parutions d'ouvrages en lien avec l’engagement.
- Pierre Bergé : Le Pygmalion, Véronique Richebois et Alexandre Debouté
Qui était réellement Pierre Bergé ? Grâce aux témoignages de ceux qui l’ont côtoyé, dont Jack Lang, Madison Cox, son dernier compagnon, et Bernard-Henri Lévy, les deux auteurs de cette toute première biographie de Pierre Bergé explorent les différentes facettes de ce pygmalion aussi autoritaire que généreux, qui s’est appliqué à propulser la carrière d’Yves Saint Laurent au firmament. Publié le 29/01/2020 aux éditions Kero.
- Être écoféministe, Jeanne Burgart Goutal
Cet ouvrage explore la diversité des pratiques de l’écoféminisme qui, depuis 40 ans, associe les courants de pensée féministes et écologiques. Des Cévennes à l’Inde, l’auteure alterne entre reportages sur le terrain et analyses des théories et des usages de ce mouvement, soulignant sa richesse et sa diversité, mais aussi ses ambiguïtés. Publié le 06/03/2020 aux éditions L’Échappée.
- Du social business à l’économie solidaire Critique de l’innovation sociale, par Maïté Juan, Jean-Louis Laville et Joan Subirats
Qu’est-ce que l’ « innovation sociale » ? Célébrée partout, elle regroupe en réalité des pratiques très diversifiées voire divergentes, selon les chercheurs à l’origine de cet essai. La première qualifiée de social business se contente d’une amélioration du modèle économique dominant, l’innovation s’inscrivant dans une perspective réparatrice et fonctionnelle ; la seconde, du côté de l’économie solidaire, a pour horizon une démocratisation de la société. Cet ouvrage propose un bilan inédit du social business (Amérique, Asie, Europe) et met aussi en lumière les multiples innovations citoyennes qui s’attaquent à des problèmes structurels affectant le quotidien des populations. Publié le 12/03 aux éditions érès.
- Comment rester écolo sans finir dépressif, Laure Noualhat
À partir de son expérience personnelle de journaliste environnementale, Laure Noualhat va partir à la rencontre de congénères atteints, eux aussi, par l’écodépression, qui lui confieront de quelle façon ils ont remonté la pente, forgé leur salut et retrouvé leur confiance en l’avenir. Ce livre vous propose d’embarquer pour un voyage qui mène de la sidération à la résilience, au fil de pistes et d’outils pour aller mieux, en naviguant à votre rythme d’une étape à l’autre. Publié le 28/05 aux éditions Tana
- Et si on s'engageait ?, Anne Dhoquois et Marie Robert
Défense du climat ou lutte contre les inégalités, les jeunes font aujourd’hui preuve d’une farouche volonté de s’engager pour faire évoluer notre société. Le Service Civique les accompagne dans cette envie d’être utiles en leur ouvrant de nombreuses missions auprès de structures à but non lucratif. À l’occasion des 10 ans de cette politique publique innovante, la journaliste Anne Dhoquois dresse dans cet ouvrage un panorama de l’engagement des jeunes, mis en perspective par la philosophe Marie Robert et nourri d’entretiens avec des personnalités d’horizons divers. Paru le 17/06/2020 aux éditions Autrement.
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- Recyclage, le grand enfumage, Flore Berlingen
Dans un contexte de surconsommation des ressources et d’explosion de la quantité de nos déchets, le recyclage apparaît comme une panacée face à l’hérésie de la mise en décharge ou de l’incinération. Nous voudrions croire aux vertus d’un système qui nous permettrait de continuer à consommer « comme si de rien n’était », en faisant juste l’effort de trier. Les campagnes de communication émanant d’acteurs publics ou privés entretiennent ce mirage, en faisant l’impasse sur les limites du recyclage. Observatrice privilégiée de la gestion des déchets, Flore Berlingen décrypte les promesses de cette économie faussement circulaire, qui entretient le mythe de produits recyclables à l’infini. Elle démontre comment ses caractéristiques, dans la lignée du productivisme et du capitalisme, contribuent à perpétuer l’utilisation du jetable. Publié le 30/06/2020 aux éditions Rue de l’échiquier.
La rédaction