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Par Carenews INFO - Publié le 29 mars 2021 - 15:00 - Mise à jour le 29 mars 2021 - 15:00
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Le projet Les Dorloteurs d’abeilles prend son envol grâce au crowdfunding

Un Toit Pour les Abeilles s’engage depuis plus de 10 ans pour défendre l’intérêt des abeilles et préserver la biodiversité. Leur dernier projet Les Dorloteurs d’Abeilles a levé plus de 124 000 euros en un an sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank. Explications.

Le projet Les Dorloteurs d’abeilles prend soin des abeilles sauvages. Crédits : Les Dorloteurs
Le projet Les Dorloteurs d’abeilles prend soin des abeilles sauvages. Crédits : Les Dorloteurs

 

En trente ans, le nombre d’abeilles sauvages aurait chuté de près de 80 % dans le monde, fléau essentiellement dû à l’activité humaine. L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés, pointent régulièrement les experts ces dernières années. Il est devenu urgent de les préserver. C’est la raison qui a poussé Régis, un apiculteur passionné de Charente-Maritime, à créer en 2010, la société Un Toit Pour Les Abeilles. 

 

Un réseau solidaire de parrainage des abeilles

L’équipe d’un Toit Pour les Abeilles œuvre pour la préservation de l’abeille sauvage et de la biodiversité associée. Un réseau solidaire s’est d’ailleurs constitué qui propose aux particuliers comme aux entreprises de financer l’installation de nouvelles ruches en parrainant des abeilles. En contrepartie, les parrains reçoivent des pots de miel personnalisés, des nouvelles régulières des abeilles et des photos de leurs ruches.

 

Le projet Dorloteurs d’abeilles pour aller plus loin

Le projet Les Dorloteurs d’Abeilles va encore plus loin. Il offre la possibilité de devenir un « super-Dorloteur », et de recevoir un abri spécifique, un Dorlotoir, clé en main à installer sur le balcon ou dans un jardin. Ce petit nichoir en bois permet d'accueillir les abeilles sauvages qui vont y construire leur nid et pondre leurs œufs. Les abeilles sauvages représentent près de 20 000 espèces dans le monde. Contrairement à leurs cousines que l’on connaît tous, l’abeille à miel, apis mellifera, elles ne vivent pas en colonie, ne produisent pas de miel et ne piquent pas. Leur mode de vie est principalement concentré sur leur nid, construit dans la terre, ou avec du bois mort, des tiges creuses ou des fissures dans les rochers. D’où l’idée du nichoir à tiroir pour accueillir chaque abeille solitaire. 

« Entre février et mars, en fonction de la météo, nous envoyons les cocons aux dorloteurs. Cela représente 20 000 cocons en un an. Entre avril et juin, c’est le pic d’activité des abeilles sauvages, le moment où il y a le plus d’espèces actives. Une abeille vit entre 6 et 8 semaines et 10 mois sous forme de larve, dans un cocon. Différentes variétés d’abeilles se succèdent au printemps, il existe 900 espèces d’abeilles sauvages différentes. Elles ne produisent pas de miel. Les abeilles sauvages sont hyper efficaces notamment pour la pollinisation des fruits », détaille Pauline Jung, chef de projet chez Les Dorloteurs d’Abeilles. 

 

Les nichoirs du projet Les Dorloteurs d'Abeilles

 

 

Carton plein sur KissKissBankBank

Le projet Les Dorloteurs d’abeilles a remporté un réel succès sur la plateforme de financement participatif KissKissBankBank. Le projet a levé un plus de 124 000 euros de fonds entre janvier 2020 et mars 2021. Un succès qui met en lumière l’engouement pour ce mode de financement participatif de citoyens engagés. En effet, en janvier 2020, la première collecte avait rassemblé plus de 86 000 euros. Un super lancement ! 

« C’était une vraie surprise, on ne s’y attendait pas du tout. Surtout qu’on s’est retrouvé tout de suite dans le premier confinement, cela a été plus difficile pour suivre derrière. Mais on a réussi à fabriquer des abris pour 1 000 dorloteurs » nous explique Pauline Jung. 

Et une seconde levée de fonds vient de se terminer ce 12 mars, elle a permis de récolter près de 37 000 euros pour continuer à développer le projet. 500 personnes attendent maintenant leurs nichoirs.  « À date, depuis le lancement du projet, entre les campagnes participatives et les demandes sur le site web, nous sommes à 3 100 dorloteurs. C’est très important pour nous de compter sur ce genre de campagne participative. Cela nous permet d’avoir les fonds en avance pour fabriquer tout le matériel. Nous sommes ravis, surtout de voir que le sujet des abeilles intéresse autant le grand public », ajoute-t-elle.  

 

Christina Diego 

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