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Par Carenews PRO - Publié le 27 août 2020 - 16:23 - Mise à jour le 27 août 2020 - 16:31
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Solidarité avec le Liban, service civique, indices RSE… La revue de presse du 27 août

Que fallait-il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.

Crédit photo : artisteer.
Crédit photo : artisteer.

Faute de perspectives d'embauche, certain·es diplômé·es se tournent vers le service civique pour se créer un réseau et accumuler de l'expérience. Slate.fr a interrogé ces jeunes qui nuancent l’idée selon laquelle le service civique serait seulement un « sous-contrat de travail ». Marie Trellu-Kane, présidente exécutive d'Unis-Cité, témoigne : 

C'est avant tout une expérience humaine. Les jeunes en ressortent avec plus de confiance en eux, ils sont plus épanouis et ont nourri leur projet de vie. Certains s'engagent “faute de mieux”. Mais au bout d'un mois ou deux, ils ne font plus ça par défaut car tout prend sens sur le terrain. Ils découvrent l'engagement, la solidarité, se font des amis, un réseau. On dit parfois que le service civique est un moyen de cacher le chômage. Je pense que les jeunes sont bien mieux sur le terrain, à se sentir utile. C'est beaucoup plus valorisant.

Comment repenser la publicité ? La Convention citoyenne pour le climat a proposé le 21 juin l’interdiction de faire la promotion des produits les plus émetteurs de gaz à effet de serre, des panneaux publicitaires dans les espaces publics, et l’apposition d’une mention sur toutes les publicités : « En avez-vous vraiment besoin ? La surconsommation nuit à la planète. » Pour le professeur en communication Thierry Libaert :

La question de fond est posée en termes simples : la lutte contre le dérèglement climatique, et au-delà la transition écologique, est-elle compatible avec un modèle publicitaire dont la fonction est l’incitation permanente à la consommation?

Dans cet article de The Conversation, des chercheurs du Centre S&O à HEC Paris se sont penchés sur le Dow Jones Sustainability World Index (DJSI), le classement de durabilité international le plus réputé au monde. Ils ont cherché à évaluer l’effet du DJSI sur la notoriété d’une compagnie auprès des analystes financiers et sur le pourcentage d’actions détenues par des investisseurs à long terme. Conclusion ? 

Nous avons découvert que l’intégration ou le maintien dans le DJSI attire davantage l’attention des analystes financiers. Les articles rédigés sur ces compagnies sont plus nombreux. On constate aussi une augmentation du pourcentage d’actions détenues par des investisseurs à long terme. Cette tendance semble indiquer que les investisseurs professionnels prêtent de plus en plus d’attention aux sociétés connues pour être performantes en RSE. 

C’est l’équivalent du marché carbone européen, mais pour les citoyens. En Finlande, la municipalité de Lahti a eu la brillante idée d’expérimenter CitiCap. Cette initiative financée par l’Union européenne propose aux habitants de tracer leurs émissions de carbone lors de déplacements, grâce à une application qui détecte s'ils circulent en voiture, en transports en commun, à pied ou à vélo, explique l’AFP.

Chaque semaine, les citoyens volontaires se voient crédités d'un "quota de carbone" qui, s'il n'est pas épuisé à échéance, se transforme en "euros virtuels", échangeables contre des entrées à la piscine, des tickets de bus ou, pour les plus gourmands, une part de gâteau dans un établissement de la ville.

Dans cette interview pour la plateforme et chaîne YouTube france.tv slash, la sociologue Claire Thoury déconstruit les clichés sur l’engagement des jeunes. « L’engagement c’est exprimer par des mots des actes, soit une forme d’indignation, une forme de mécontentement ou une envie de porter un projet, de défendre une cause ». Appliqué à la jeunesse, c’est-à-dire davantage une catégorie sociale qu’une catégorie d’âge selon elle, on assiste à une hybridation de deux modèles : celui de l’« engagement timbre » (la figure du militant communiste post-Seconde Guerre mondiale, qui adhère à un parti, de manière intense et identitaire) et de l’« engagement post-it », modèle d’engagement intense mais réversible dans lequel il n’est plus question de sacrifier sa vie pour une cause. Les jeunes d’aujourd’hui veulent changer les choses dès maintenant, militer pour des grandes causes (climat, égalité, justice sociale...) et pour que cela fonctionne, ils ressentent le besoin de revenir à un collectif très important, comme ce fut le cas pour leurs aînés.

Pour venir en aide aux victimes des explosions de Beyrouth qui ont endeuillé la capitale libanaise le 4 août, Mika proposera un show diffusé en streaming et en direct sur YouTube, rapporte Le Figaro. Natif du Liban, le chanteur promet le 19 septembre « une véritable narration artistique avec des propositions scéniques mais aussi cinématographiques et photographiques » en hommage au pays du Cèdre. L'ensemble des bénéfices seront reversés aux antennes libanaises de la Croix-Rouge et de Save The Children. Les tickets sont en vente au prix de dix euros. 

Peu importe quel pourcentage de Libanais vous avez en vous, c'est quelque chose qui reste, témoigne-t-il. Un tel désastre appelle à l'action, à l'engagement.

Hélène Fargues 

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