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Par Société Générale - Publié le 18 janvier 2024 - 11:35 - Mise à jour le 18 janvier 2024 - 12:12
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En janvier, célébrons le Mentorat !

Janvier, c’est le mois du mentorat, et le 17, c’est le mentor day ! L’occasion de revenir sur l’engagement de Société Générale en faveur de ce dispositif, l’un des principaux leviers de l’engagement des collaborateurs.

Un jeune et son mentor
Un jeune et son mentor

Le mentorat a connu un véritable essor avec le dispositif « 1 jeune 1 solution », mis en place dans le cadre du plan national en faveur de l’égalité des chances souhaité par le Président de la République. En 2022, ce sont près de 150 000 jeunes en situation de fragilité qui ont été accompagnés. Les mentors sont salariés, entrepreneurs, étudiants, ou encore retraités et ils accompagnent individuellement des adolescents et des jeunes adultes qui gagnent en confiance, acquièrent des soft skills, trouvent leur voie à l’école, en formation, en stage ou même un emploi. De leur côté, les mentors, outre leur sentiment d’utilité sociale, se disent enrichis d’une expérience humaine incomparable, de l’intérêt d’aller à la rencontre de jeunes qu’ils n’auraient jamais rencontrés dans un autre contexte.  

Des collaborateurs engagés en faveur de l’égalité des chances

Depuis 2008, la Fondation Société Générale soutient des associations qui proposent du mentorat à des jeunes vulnérables dans le cadre de ses actions en faveur de l’éducation et de l’insertion professionnelle des jeunes. Les collaborateurs du Groupe peuvent devenir mentor au sein de l’une de ces associations soutenues par la Fondation.

Albane Rouvillois, Déléguée générale de la Fondation précise : « Le mentorat est un outil très concret pour qu’un groupe comme le nôtre engage ses collaborateurs pour agir contre les inégalités de parcours. Nous travaillons avec une quinzaine d’associations qui proposent des missions de mentorat variées auprès des collaborateurs du Groupe. En 2023, près de 200 collaborateurs se sont engagés sur l’ensemble du territoire, et certains le sont depuis plusieurs années. La satisfaction d’accompagner un jeune dans son développement est immense ». 

Parmi les associations partenaires, nous vous proposons de partir à la rencontre des deux projets originaux : Powao, qui a la particularité de proposer du mentorat en collectif, et Chemins d’avenirs, qui agit pour les jeunes de la France rurale et des petites villes.

« Le mentorat est un outil très concret pour qu’un groupe comme le nôtre engage ses collaborateurs pour agir contre les inégalités de parcours. » Albane Rouvillois, Déléguée générale de la Fondation d'entreprise Société Générale 

 

Powao :  premier programme de mentorat collectif en France

Avoir un mentor c’est bien, en avoir deux, c’est encore mieux ! C’est la conviction de Powao, qui propose aux jeunes de 18 à 26 ans un parcours de mentorat en deux phases : un premier temps collectif pendant 3 mois suivi d’un temps de mentorat individuel de 3 mois lui aussi. « Pour des jeunes qui rencontrent des difficultés sociales, économiques, scolaires ou professionnelles, le face à face avec un adulte peut se révéler compliqué. En créant des petits groupes de 2 mentors et 4 mentorés, les jeunes se sentent plus à l’aise, le challenge est plus facile à relever que s’ils se retrouvaient en binôme. » explique Charles Puybasset, cofondateur de Powao. Autres avantages ? Deux adultes, ce sont deux regards, deux sensibilités, deux parcours, mais aussi deux réseaux !

  • Apprendre à oser

Durant cette première phase en collectif, les groupes se retrouvent 2h toutes les deux semaines. Une dynamique de groupe se créé où chacun – y compris les adultes – se rend compte qu’il partage des problématiques communes avec les autres (de quoi ai-je envie, quel sens je veux donner à ma vie… ?) tout en étant un être singulier. Charles Puybasset précise : « travailler cette question de l’unicité met en lumière le fait que l’on vit des choses en commun, que l’on n’est pas tout seul, tout en étant différent des autres. Cela permet à la fois de gagner en confiance en soi et de clarifier des pistes d’orientation ». Au fil des rencontres, les jeunes s’épanouissent et développent leurs soft skills : aisance à l’oral, capacité d’organisation…  « J’ai appris à gérer mes émotions, à travailler mon réseau, j’ai aussi appris à oser ! » raconte un jeune homme qui a suivi le parcours en 2022.

Ajoutons que cette expérience collective permet de déceler des affinités entre jeunes et adultes, de manière à constituer les binômes parrains/filleuls, mais aussi de définir les objectifs qui seront travaillés durant les 3 mois de mentorat individuel.

  • 500 jeunes suivis chaque année

Depuis sa création en 2019, Powao accompagne chaque année 500 jeunes en Ile-de-France à Paris, Créteil, Clichy, Gonesse, Sarcelles et Cergy. Les mentors sont quant à eux 250, avec des profils très variés : hommes, femmes, jeunes, retraités, salariés, indépendants… Les rendez-vous se font en présentiel, en hybride (présentiel et visio) ou en 100% digital, ce qui permet d’ouvrir les parcours à des jeunes de toute la France. « Ce qui fonctionne le mieux aujourd’hui est l’hybride présentiel/digital. Mais nous avons de plus en plus d’accompagnements qui se font en full digital sur toute la France. Outre les barrières opérationnelles que le digital permet de lever, je suis convaincu que, pour de nombreux jeunes, il est plus simple de démarrer cette relation derrière son ordinateur qu’en présentiel » confie Charles Puybasset.

Pour Powao, l’accompagnement des jeunes doit être inscrit dans un dispositif global avec des partenaires tels que France Travail, les missions locales, mais aussi des entreprises comme Société Générale et son réseau d’agences locales pour permettre aux jeunes de mieux se connaître, prendre confiance en eux et développer leur pouvoir d’agir sur eux-mêmes.  

Chemins d’avenirs : ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes du milieu rural

Saviez-vous que 60 % des jeunes français vivent en dehors des grandes villes ? Pourtant, bien qu’ils soient majoritaires, ces jeunes font face à une série d’obstacles – parmi lesquels autocensure, manque d’opportunités académiques, culturelles et professionnelles – qui entravent leur capacité à choisir leur vie.

C’est face à ce constat qu’est née en 2016 l’association Chemins d’avenirs. Pour sa fondatrice, Salomé Berlioux, il ne s’agit pas forcément de pousser les jeunes à aller faire une école élitiste à l’étranger, mais plus simplement de leur donner les mêmes chances qu’à de jeunes citadins, qu’ils se sentent libres de leurs choix et de leurs mouvements. 

Pour y parvenir, l’action de Chemins d’avenirs est double : un volet plaidoyer pour agir de manière systémique et un accompagnement individuel des jeunes avec, entre autres, un programme de mentorat, qui permet chaque année d’accompagner près de 3 000 jeunes, de la 4ᵉ à Bac + 3, dans toute la France.

  • Briser les frontières

Pour Céline Rancoule, directrice des financements de l’association, « le fait que le parcours puisse se faire à 100 % en visio permet plusieurs choses : lever l’obstacle de l’éloignement, mais aussi sortir les jeunes de leur sphère territoriale, de leur milieu culturel, de leur bassin d’emploi… » Elle ajoute : « Cela permet en outre de les former au numérique, car nous remarquons que les jeunes des zones rurales sont moins à l’aise avec le fait d’utiliser un agenda électronique, une application de réunion en ligne ou tout simplement un email. »

Pour les mentors aussi, la solution digitale est très intéressante, comme le souligne Céline Rancoule : « À raison d’une à deux heures par mois, ils s’engagent à suivre un jeune à distance. Cela permet à des personnes très occupées, qui peuvent habiter dans le monde entier, pourvu qu’ils soient francophones, de devenir bénévoles et s’engager très concrètement avec cette idée de transmission et de partage ». Samuel, élève en Terminale S, en témoigne : « ma mentor habite à Boston aux USA. C’est une chercheuse en neurobiologie qui a un palmarès très impressionnant. Elle a étudié à Harvard, connait beaucoup de personnes au MIT et elle est en train de créer son entreprise. Malgré tout cela, elle prend le temps de s’occuper de moi, je trouve ça génial. En parlant avec elle, j’ai réalisé que mon rêve, ce serait de m’engager dans une association engagée dans l’écologie ».

  • Le mentorat… et après ?

Chemins d’avenirs a conçu des outils pour lever les verrous, les uns après les autres : ateliers d’éloquence, découverte des métiers, aides à la mobilité… L’association agit sur différents plans. Au terme d’une année de suivi avec les parrains et marraines, les jeunes continuent d’être soutenus dans leurs projets. Un catalogue de stages leur est proposé grâce à un réseau d’entreprises partenaires. L’association se charge également de la convention de stage. En outre, une aide ciblée peut être attribuée : soutien financier pour passer son permis ou prendre en charge un billet de train, prendre des cours de langue… Ces bourses de quelques centaines d’euros sont souvent un coup de pouce déterminant pour la réalisation de leur projet !

Quant aux mentors, ils décident en général de rempiler pour une nouvelle session. « On parle toujours de ce que le mentorat apporte aux jeunes, mais on oublie souvent de dire ce de que ça apporte aux mentors ! » rappelle Céline Rancoule.

Grâce à des missions proposées régulièrement sur sa plate-forme d’engagement, Société Générale favorise l’engagement de ses collaborateurs sur leur temps de travail au bénéfice d’associations partenaires de la Fondation. Ils peuvent consacrer jusqu’à 3 jours par an à des actions de mécénat de compétences. Missions ponctuelles, journées pro bono, mentorat, journées solidaires, mi-temps senior… les formats d’engagement proposés sont très variés.

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